lundi 20 décembre 2010

Energies renouvelables : le doute s'installe

Surprenante déclaration de Nathalie Kosciusko-Morizet, notre Ministre de l'Environnement, concernant le photovoltaïque le 18 déembre 2010 sur France Info (chronique de Nathalie Fonterel)

« Le développement des énergies renouvelables il se fait à travers ce que l'on appelle la CSPE c'est un financement qui est pris sur la facture EDF des Français, il n'est pas légitime que je financement pris sur la facture EDF des Français serve à  développer l’industrie chinoise. Le Grenelle de l’Environnement ce n’est pas cela… »

Voici les 15 secondes clé de son intervention 
http://environnementdurable.net/documents/video/nkm-seule.MP3

Sa prise  de position en temps que ministre est majeure car elle condamne sans appel l’utilisation détournée de la CSPE à d’autres fins et son raisonnement est intégralement applicable à l'éolien en remplaçant la fin de sa déclaration par «à développer actuellement l’industrie danoise et dans un futur proche l’industrie chinoise».


Pour écouter toute l'émission
http://www.france-info.com/chroniques-planete-environnement-2010-12-18-panne-electrique-pour-le-soleil-503660-29-31.html

Le point de la FED

Dépêche de la FED du 19 décembre 2010 :

"Cette dernière semaine a été riche en événements importants et il est notable que le gouvernement se pose maintenant des questions majeures devant les coûts exorbitants du volet EnR du Grenelle.
Le photovoltaïque a été l'élément déclencheur car le gouvernement est maintenant pris au piège de sa politique désastreuse défendue par un ex-ministre de l'environnement irresponsable économiquement.
La France est écumée par des promoteurs et des sociétés opportunistes alléchées par la manne  financière facile de l’argent public.  Ceux-ci importent des panneaux solaires sachant que le courant, c’est EDF qui est obligé de le subventionner à hauteur à plus de 5 fois le prix de revient actuel de sa propre production d’électricité.
La taxe de la CSPE, actuellement 4,5% de toutes les factures des consommateurs, ne suffit plus. L’audition du nouveau PDG d’EDF est très claire sur ce point. Ce qui confirme les mensonges inadmissibles  de l'ADEME depuis des années. EDF ne peut que maintenant demander des hausses massives des tarifs de vente du courant. En période de crise, c’est une politique désastreuse pour la France.
En réalité cette crise voltaique n’est que l’arbre qui cache la forêt, car si l’électricité éolienne n’est subventionnée qu’ à hauteur de 2 à 3 fois le prix normal de fabrication du courant électrique par EDF, les quantités de kWh qu’EDF doit racheter sont infiniment plus élevées.
Les éoliennes obligent mathématiquement à des hausses beaucoup plus élevées pour les consommateurs.
Là aussi, nous pouvons raisonnablement espérer que le gouvernement remettra les pendules à l’heure.
La déclaration sur France Info de la Ministre de l’Environnement, NKM, est majeure. Elle «s’insurge» contre l’importation de panneaux solaires de Chine et il serait étonnant qu’elle ne s’inquiète pas aussi de l’importation de 30 milliards d’euros d’éoliennes danoises ou allemandes dont les conséquences économiques sont autrement plus désastreuses.
Les lettres  de la FED aux députés et sénateurs, les communiqués de presse, les articles de journaux, les auditions, notre manifestation mail du Grenelle, ont marqué des points sur le lobby des promoteurs qui considère la FED comme un ennemi redoutable.
Beaucoup d’élus, toutes tendances politiques, commencent à flairer le danger des EnR du Grenelle . Nous pouvons espérer que les écologistes intelligents et les partis qui défendent des justes causes écologiques autres que l'éolien sauront reconnaître très vite leur erreur et nous rejoindront pour nous aider à arrêter l'hémorragie financière de notre pays.
Un autre événement important a eu lieu cette semaine concernant les éoliennes du Mont-Saint-Michel : grâce à votre action, dont je vous remercie, de nombreuses lettres ont été adressées au commissaire-enquêteur. Un point sera fait dès que possible par une prochaine dépêche de la FED."

Jean-Louis Butré
Président de la Fédération Environnement Durable (FED)

Pics de froid : les éoliennes ne tournent pas

LE MIDI LIBRE: édition du samedi 18 décembre 2010

« Le 11 novembre, tous les médias annonçaient que la production générée par les éoliennes avait battu un record en couvrant 5 % de la consommation nationale ! Mais il n'a pas été précisé que ce record n'a duré que 3 heures seulement.

« Depuis le 15 novembre, la France connaît une vague de froid assez rare en cette saison. Les besoins en électricité sont donc plus importants pour le chauffage, avec des pointes de consommation, en soirée principalement, qui nécessitent la mise en route de centrales hydrauliques ou thermiques, seules capables de répondre aux besoins immédiats des ménages « Or, depuis la fin du mois de novembre et le début décembre, la France vient de battre un record d'efficacité des éoliennes. Les 2 600 éoliennes industrielles françaises sont à l'arrêt ou au ralenti
faute de vent. Leur production a varié entre 0 et 1,7 %, alors que les besoins allaient grandissant de jour en jour, obligeant EDF à importer de l'électricité.

« Cette inefficacité est visible sur le Lévézou, les riverains sont bien placés pour constater que les éoliennes ne servent à rien les trois quarts du temps. Par manque de vent, c'est souvent le cas quand il fait froid, elles sont arrêtées des journées entières. Avec des vents faibles, elles « s'amusent', et quand les vents sont trop forts elles se débrayent automatiquement par sécurité. Rapportées à leur puissance nominale, les éoliennes de Castelnau-Pégayrols situées au-dessus du village de Bouloc n'ont produit en 2009 que 24,6 % de leur puissance potentielle, en France, la moyenne n'est que de 22 %.

« L'inefficacité étant avérée, force est de constater que la France n'a pas besoin de sacrifier ses paysages ni de créer des désagréments chez les riverains pour ne satisfaire que les intérêts financiers de quelques sociétés multinationales. Sous couvert de petites sociétés paravent, ces grands groupes engrangent des bénéfices colossaux, 230 000 net d'impôts par éolienne et par an, en endormant par leur discours très charmeur et pseudo-écologique les élus et les propriétaires fonciers. Comme toujours, c'est le consommateur d'électricité, le particulier, les petites et moyennes entreprises qui payent par le biais de la CSPE (Contribution au service public d'électricité), ce surcoût généré par le rachat préférentiel payé par EDF aux promoteurs, 8,2 cts d'euro par KWh.

« La prochaine hausse en janvier nous rappellera, à tous, cette arnaque financière qui sous couvert d'écologie et d'énergie renouvelable va spolier chaque jour un peu plus chacun de nous. »

mercredi 27 octobre 2010

Eolien : une seconde facture de 2 milliards d'euros par an pour les consomateurs

Les tarifs d’électricité vont à nouveau subir une hausse massive résultant des coûts vertigineux du programme des énergies renouvelables du Grenelle de l’Environnement.

D’après les déclarations du journal « les échos » Le gouvernement aurait en effet accepté un amendement au projet de loi de Finances permettant de relever la taxe de "contribution au service public de l'électricité" (CSPE).

La FED constate que cette décision est contraire à toutes les déclarations précédentes du Ministère de l’environnement et de l’Agence de Maitrise de l’énergie ADEME qui ont toujours soigneusement caché la vérité aux français et ainsi trompé les élus lors du vote de la loi du Grenelle sur les Energies Renouvelables.

Si cette mesure est confirmée , les tarifs de l'électricité des particuliers qui ont déjà subi une première augmentation 3,4% le 15 août 2010 (*) vont donc à nouveau augmenter de 3 à 4%.

La FED dénonce depuis plusieurs années les conséquences économiques catastrophiques de la construction des 12.000 à 15.0000 éoliennes sur le territoire français et le long des rivages.

Elle s’insurge concernant l’immoralité des avantages concédés aux producteurs et aux spéculateurs d'électricité éolienne : tarifs de rachat anormalement élevés et niches fiscales, leur permettant de faire fortune sur le dos des citoyens français qui en subissent injustement les conséquences.

Elle demande un moratoire immédiat et un audit économique et fiscal concernant la filière éolienne qui dans d’autres pays européens conduit à des circuits financiers douteux voir maffieux comme actuellement en Italie.

Jean-Louis Butré
Président de Fédération Environnement Durable (725 associations)

Communiqué de Presse de la FED
Paris le 25 octobre 2010

lundi 27 septembre 2010

LA SAGESSE L'A EMPORTÉ

La presse s'en est fait l'écho : le projet de ZDE dans le Loudunais est abandonné.
Nos efforts sont donc récompensés.
Avec l'aide des 3 autres associations anti-éoliennes du Loudunais (Vol au Vent, ADE-ASLA et Bien Vivre en Loudunais), APACHE a multiplié les actions depuis plus d'un an : réunions publiques d'information, bulletins d'information, blog, nombreux courriers aux élus, rencontre de ces élus (quand ils ont accepté de le faire), articles de presse, manifestation, pétition, etc.
Bien sûr, l'arrivée de CENTER PARC a été décisive dans le choix d'abandonner les projets éoliens, mais, sans aucun doute, la sonnette d'alarme que nous avions tirée n'a pas été étrangère à ce choix. Mettre en évidence les nuisances et dangers des éoliennes industrielles pour l'économie et le développement touristique de notre région a permis de sensibiliser certains élus soucieux de l'avenir du Loudunais et de les amener à oeuvrer dans le bon sens lorsque l'opportunité du CENTER PARC s'est présentée.

Dans un article daté de ce jour, la Nouvelle République rend compte de la réunion publique que nos associations ont organisée vendredi dernier :

Loudun
Titre de l'article : Les élus ont eu raison d'annuler ce projet

"Malgré le retrait du projet de ZDE en Loudunais, les quatre associations anti-éoliennes organisaient une réunion publique vendredi.

Malgré l'annonce faite mercredi soir en conseil de CCPL du retrait du projet de ZDE (zone de développement de l'éolien) en Loudunais, une centaine de personnes ont répondu à l'appel du collectif des quatre associations anti-éoliennes pour une réunion publique, qui s'est déroulée vendredi soir à la salle des fêtes de l'hôtel de ville de Loudun.

« Les élus ont eu raison d'annuler ce projet qui n'était pas bon pour le Loudunais et, sans cette annonce, nous aurions certainement été plus nombreux ce soir », a souligné Bruno Chanetz en présentant le débat.
De nombreux visuels et des extraits de films ont permis ensuite de se faire une meilleure idée du fonctionnement et des nuisances liées à l'installation d'éoliennes, ainsi que du peu d'intérêt sur le plan économique de ce type de production, alors que du côté de l'immobilier, selon elles, les parcs d'éoliennes provoquent une baisse catastrophique des cours.
Plusieurs témoignages ont ensuite apporté de l'eau au moulin des opposants, tel celui de cette habitante d'Arçay, dénonçant les méthodes commerciales d'un opérateur, ou celui d'une dame d'Antoigné, dont le double vitrage laisse passer le bruit des machines implantées à 900 mètres de son domicile.
Au cours du débat qui a suivi la projection, les anti-éoliens se sont défendus d'être des opposants systématiques, se présentant plutôt comme des acteurs du bien-vivre en Loudunais.

Bon à savoir

Les associations « Vol au vent en Loudunais », Apache, ADE-ASLA et « Bien vivre en Loudunais » « se déclarent très favorables à l'implantation d'un Center Parcs dans le secteur des Trois-Moutiers » dans un communiqué. « Nos associations oeuvreront pour créer les conditions d'accueil nécessaires à la fidélisation des vacanciers et à leur implantation dans le Loudunais et sont prêtes à apporter leur concours aux élus locaux en vue de contribuer à rendre la ville de Loudun et ses environs plus attirants [...], soulignent-elles par ailleurs. En tant qu'associations ayant pour objet la défense du Loudunais et de son développement économique et écologique durable, nous resterons évidemment très vigilants en suivant attentivement la progression de ce projet et en veillant au bon respect des règles et des engagements des différents acteurs. »

Corr. Jean-Marc Lamothe

jeudi 23 septembre 2010

LA ZDE DU LOUDUNAIS EST ENTERRÉE

Titre de l'article de ce jour dans la NOUVELLE RÉPUBLIQUE :

LA ZONE DE DÉVELOPPEMENT ÉOLIEN ENTERRÉE

24/09/2010 05:38
Le conseil de communauté du Pays loudunais a été marqué par l'annonce de l'annulation du projet d'implantation d'éoliennes en Nord-Vienne mercredi.
Le conseil de communauté du Pays loudunais s'est réuni mercredi soir à la salle des fêtes de Saint-Léger-de-Montbrillais. L'ordre du jour comprenait l'adoption d'un plan de financement d'une étude de faisabilité concernant une zone de développement de l'éolien (ZDE). Hubert Baufumé a annoncé le retrait de ce point de l'ordre du jour. A une question de Pierre Lantier, le président Bruno Belin a répondu très laconiquement : « Nous avons décidé, avec l'accord de tous les maires concernés, de ne pas donner suite à un projet de ZDE en Loudunais ». Fin du débat.
En début de séance, le maire de Loudun Elefthérios Benas, visiblement courroucé, avait demandé la parole. S'adressant à Philippe Fortin, il a dénoncé les propos tenus par l'élu socialiste dans une rubrique des lecteurs de notre quotidien le matin même. « Vous êtes un élu qui doit prendre de la hauteur, pas un simple citoyen. Parler d'une '' course à l'échalote '' à propos d'un dossier comme celui de Center Parcs et des élus qui s'y sont investis n'est pas responsable... Les cantonales, c'est dans six mois. Restons fédérés et unis et, si vous, au conseil régional, avez un projet à porter, on verra ». « C'est un véritable conseil de discipline », a répondu Philippe Fortin. Dominique Réant, avec des propos plutôt crus, a finalement appelé au calme et à la discrétion : « On n'a pas encore gagné la bataille. Ce dossier est fragile et, si on commence comme ça, c'est perdu d'avance ! ».

Jean-Marc Lamothe, correspondant de la Nouvelle République pour LOUDUN

LA CCPL DIT NON A LA ZDE

Saint-Léger-de-Montbrillais, le 22 septembre 2010 :
La Communauté de Communes du Pays Loudunais (CCPL) a renoncé à son projet de ZDE dans le Loudunais.

OUI AU CENTER PARC

Communiqué du collectif des Associations VOL AU VENT EN LOUDUNAIS, APACHE, ADE-ASLA et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS

Les associations de Défense du cadre de vie et de l’environnement en Loudunais se déclarent très favorables à l’implantation d’un CENTER PARC dans le secteur des Trois-Moutiers..

Dans un passé récent, de nombreux membres de nos associations avaient combattu le projet Naturoscope en forêt de Scévolles, qu’ils jugeaient anti-écologique, un peu flou et très dispendieux en deniers publics. Rien de tel dans l’actuel projet CENTER PARC, qui est à l’initiative d’une société privée Pierre et Vacances. La participation financière du conseil général à cet investissement – limitée d’ailleurs - sera employée au profit de tous : routes, infrastructures diverses et amélioration du cadre de vie dans les communes. Les retombées en terme d’impôt et de TVA seront très positives pour notre territoire.

Aussi les associations, impliquées en amont par les porteurs du projet, le soutiennent sans ambiguïté car il participe puissamment au développement économique du Loudunais en accord avec sa vocation touristique. Les emplois liés au tourisme sont les seuls à n’être pas délocalisables. En ces temps de crise, c’est une garantie que n’offre pas l’industrie traditionnelle.

De plus ce projet architectural, constitué de nombreux cottages Haute Qualité Environnementale (HQE) respecte l’environnement auquel nos associations sont très attachées.

Elles y voient l’occasion d’embellir et de renforcer l’attractivité de la ville de Loudun et de valoriser tous les villages du Loudunais afin de retenir au sein de notre communauté de communes les nombreux vacanciers, qui viendront se reposer au Parc Center. Le Loudunais, où l’on ne fait que passer, deviendra un lieu touristique accueillant, dont profitera le commerce local. Le développement hôtelier et de chambres d’hôte suivra dans le sillage de cette réalisation, qui est une chance pour tous ceux qui sont attachés à ce territoire.

Nos associations oeuvreront pour créer les conditions d’accueil nécessaires à la fidélisation des vacanciers et à leur implantation dans le Loudunais et sont prêtes à apporter leur concours aux élus locaux en vue de contribuer à rendre la ville de Loudun et ses environs plus attirante. Elles seront une force de proposition au service des ambitions de la Communauté de Communes du Pays Loudunais (CCPL).

En tant qu’associations ayant pour objet la défense du Loudunais et de son développement économique et écologique durable, nous resterons évidemment très vigilants en suivant attentivement la progression de ce projet et en veillant au bon respect des règles et des engagements des différents acteurs.

lundi 20 septembre 2010

LE GASPILLAGE DES ÉOLIENNES EN MER

Article paru le 14 septembre 2010 dans la très sérieuse revue économique "LES ÉCHOS»

Le gouvernement français qui cherche par tous les moyens à réduire les déficits publics et à maintenir le pouvoir d'achat est-il bien le même que le gouvernement français qui vient de décider un investissement considérable dans l’éolien en mer ?
Il est difficile d'imaginer un gaspillage plus choquant. Pour le même prix, on peut avoir en investissant dans le nucléaire une puissance deux fois plus grande, une production d'électricité huit fois plus importante, pendant une période de temps deux fois plus longue. Le coût prévu de ces éoliennes est de 20 milliards pour une puissance installée de 3000 mégawatts. Pour le même prix, on peut avoir quatre centrales EPR, soit une puissance installée bien supérieure à 6000 mégawatts.
La publicité et les communiqués de presse des lobbies de l’éolien ne portent que sur la puissance installée de leurs installations. Mais la production d’électricité - ce que nous consommons pendant une année est bien plus importante. Elle est le produit de la puissance par le nombre d'heures de fonctionnement. Le vent ne fait malheureusement tourner les éoliennes qu'une petite partie des 8760 heures d'une année : 1500 heures en Allemagne, 1700 heures au Danemark, 2100 heures au Royaume-Uni, et 1500 heures en France. Moins longtemps pour l'éolien en mer que pour l'éolien sur terre, si l’on en croit les données anglaises.
Une centrale nucléaire, elle, fonctionne 7500 heures par an, c'est-à-dire environ quatre fois plus. Une puissance double et une durée de fonctionnement annuel quadruple font une production huit fois plus importante. En investissant la même somme dans le nucléaire, on aurait huit fois plus d'électricité chaque année. On produirait le KWh à un coût huit fois moindre puisque l'essentiel du coût de ces électricités-là est un coût de capital. On produirait aussi pendant un bien plus grand nombre d'années. On sait maintenant que les centrales nucléaires durent au moins cinquante ans. On ne sait pas bien combien dureront des éoliennes en mer, mais personne ne croit qu'elles dureront plus de vingt-cinq ans. Encore un facteur deux à prendre en compte.
L'histoire ne s'arrête pas là.
Eole est non seulement un paresseux, qui ne travaille qu'un jour sur cinq, mais un capricieux, qui ne souffle que quand il en a envie. Et pas forcément au moment où on a besoin d'électricité, lorsqu'il fait très froid par exemple. C'est pourquoi la notion de puissance installée éolienne est trompeuse : elle est virtuelle, aléatoire, intermittente, conditionnelle. On ne peut pas l’additionner à la puissance installée d'une centrale au gaz ou à l'uranium, qui sont, elles, à peu prés toujours disponibles. Marcel Boiteux exprime l'inconvénient de cette imprévisibilité en disant que l’électricité éolienne est de moindre «qualité». On a peine à le croire : l’investissement annoncé va nous faire payer dix fois plus cher un produit sensiblement moins utile. Qu'importe, l’éolien est un engagement du Grenelle qui fait plaisir aux anti-nucléaires et aux lobbies éoliens, faisons de l'éolien. La politique d'abord, l’économie ensuite.
Qui paiera ? Les braves consommateurs d’électricité. EDF est obligée par la loi d'acheter cette énergie, et de la payer à un prix triple ou quadruple du coût de l’électricité de ses centrales nucléaires. Ce surcoût figure dans nos factures sous le nom pudique et adroit de «contribution au service public de l’électricité». Cette «contribution» est en fait un impôt, un impôt fortement régressif et en augmentation rapide.
Le gouvernement a découvert cet été ce que tous les chercheurs disaient depuis longtemps, que le coût fiscal de l'électricité solaire - financée de même façon que l'éolien -allait exploser. Il donne en hâte un petit coup de frein au solaire. Et en même temps un grand coup d’accélérateur à l'éolien. On croyait que la crise de l’économie et des finances publiques allait introduire un peu de raison : on se trompait.

Remy Prud'homme
(économiste)

jeudi 9 septembre 2010

Nouveau bulletin d'informations d'APACHE

L’ÉTUDE PRÉALABLE DE LA CCPL

Vous vous souvenez que dans notre bulletin d’informations de janvier dernier, nous vous avions informé que la CCPL avait voté la réalisation d’une étude visant simplement à apprécier l’opportunité d’une ZDE* dans le Loudunais.
Un cabinet d’études a donc été choisi par la CCPL, le cabinet ALYZE, lequel devrait rendre son rapport vers la fin de l’année.
En réalité, le cahier des charges de l’étude (qui nous a été transmis et que nous avons épluché) avait tout d’une étude de faisabilité complète. Une fois terminée, cette étude ouvrira rapidement la porte à la création effective de la ZDE.
Dans cette étude, il est prévu qu’une cinquantaine de personnes soient interrogées pour savoir ce qu’elles en pensent. Cinquante personnes, ce n’est vraiment pas grand-chose par rapport aux 26000 habitants du Loudunais ! Quelle valeur attacher à cet «échantillon» dérisoire ? En outre, il n’est pas précisé la manière dont les personnes seront choisies. Rassurez-vous en tout cas, vous n’en ferez pas partie !

* ZDE : rappelons qu’une ZDE (zone de développement éolien) doit obligatoirement être mise en place avant toute création de parc éolien. Dans le cas contraire, l’exploitant des éoliennes ne bénéficierait pas du tarif super-préférentiel garanti par l’Etat pour le rachat de l’électricité produite et que le parc éolien ne serait plus une affaire juteuse pour cet exploitant. Cela signifie concrètement qu’à défaut de ZDE, Abowind abandonnerait certainement son projet de Pouant/Nueil-sous-Faye. L’enjeu est donc considérable !

CENTER PARC OU ZDE : IL FAUT CHOISIR !

Le Loudunais compte beaucoup sur le projet de CENTER PARC qui, suite à la signature d’un protocole d’accord fin août, devrait s’implanter près des Trois-Moutiers. Un tel projet (300 millions d’euros d’investissement) serait une bouffée d’air pur pour l’emploi dans la région (500 emplois créés sur le site) et en retombées financières pour la CCPL. Sans compter tous les emplois indirects ... Mais, l’éventualité d’une ZDE dans le Loudunais (qui, elle, ne créera aucun emploi) risque fort de dissuader les investisseurs. On n’implante pas un centre de vacances et de détente dans un décor d’éoliennes industrielles !
Il y a très, très gros à perdre pour notre région. Alors, que préfèrent nos élus : une ZDE qui n’enrichira qu’une poignée d’individus et fera fuir les investisseurs, ou bien un CENTER PARC qui profitera à tout le Loudunais ? Il faut choisir !

APACHE PRÉSENT AU VIDE-GRENIERS DE LOUDUN

Le collectif des associations anti-éoliennes du Loudunais a tenu un stand sur le vide-greniers du 29 août à Loudun. De grands panneaux d'affichage, un plan des différents projets, divers documents et la présence de plusieurs adhérents d'APACHE et de VOL AU VENT ont permis à de nombreux habitants de s'informer sur les projets de ZDE et de parcs éoliens dans le Loudunais.
Après quelques explications, très nombreux ont été ceux qui ont immédiatement signé notre pétition contre ces projets.

L’INUTILITÉ DES ÉOLIENNES

La France n’a pas besoin d’éoliennes. La France produit plus d’électricité qu’elle n’en consomme. Cette production est assurée à 95% par l’hydraulique et le nucléaire qui, rappelons-le, n’émettent pas de Co2 (seules les centrales thermiques émettent du Co2). Les objectifs européens de réduction des émissions de Co2 dues à la production électrique ne concernent donc pas la France. C’est une ineptie de vouloir truffer le territoire et les côtes françaises de milliers d’éoliennes dont nous n’avons pas besoin. Rappelons au contraire :
- que les éoliennes ne sont rentables que si elles sont subventionnées par l’Etat et sont donc contre-économiques,
- qu’elles sont peu productives en raison du caractère aléatoire du vent et qu’il faut compenser par des centrales thermiques,
- que leur durée de vie est courte (15 à 20 ans),
- qu’aucune garantie n’est véritablement prise pour leur démontage et que leurs carcasses hanteront peut-être le paysage que vous laisserez à vos enfants,
- qu’il existe d’autres énergies renouvelables plus performantes et moins traumatisantes pour l’environnement,
- que les plus beaux paysages de France seront défigurés,
- que les éoliennes ne créent pas d’emploi local direct durable,
- que vous ne paierez pas moins cher votre électricité,
- que les éoliennes ne rapportent qu’une somme dérisoire aux communes (874 euros par an et par éolienne !),
- qu’en revanche elles vous feront perdre beaucoup d’argent en faisant chuter la valeur de votre maison,
- que les éoliennes sont bruyantes et dangereuses pour la santé des riverains,
- qu’elles détruisent les oiseaux et les chauves-souris,
- qu’elles nuisent gravement au tourisme de votre région,
- qu’elles créent la zizanie dans les campagnes,
etc. etc. etc.

LES ÉOLIENNES ALOURDISSENT
VOTRE FACTURE D’ÉLECTRICITÉ

Le prix de l’électricité va beaucoup augmenter, tout le monde le dit. Et le subventionnement de l’énergie éolienne y est pour beaucoup. Chaque consommateur y participe déjà en acquittant la CSPE, qui sert principalement à soutenir financièrement la filière éolienne.
Dans la Vienne, SOREGIES est partenaire de tous les projets de parcs éoliens. Comme SOREGIES bénéficie d’un monopole (unique en France), le consommateur viennois est pris en otage : contrairement au reste de la France, il n’a pas la possibilité de s’adresser à un fournisseur concurrent. C’est contraire aux orientations européennes sur la libre concurrence. Une association de consommateurs est d’ailleurs en voie de création dans la Vienne pour dénoncer cette situation.

PROJET ÉOLIEN = DÉVALORISATION IMMOBILIÈRE

Dévalorisation, assurément, voire impossibilité de vendre. Une nouvelle preuve vient d’en être apportée par la cour d’appel d’Angers. En première instance, le 9 avril 2009, le tribunal de grande instance d’Angers avait accordé 36.000 euros d'indemnités aux acheteurs, soit 20% du prix de vente de la maison, pour le simple motif que les vendeurs n’avaient pas informé les acheteurs d’un projet de parc éolien dans les environs.
Cette décision de justice était déjà la preuve officielle que le simple fait que des éoliennes soient en projet constituait de facto un préjudice sur la valeur des biens immobiliers.
Jeudi 10 juin 2010 : la cour d'appel d'Angers a carrément annulé la vente. Et de surcroît, le vendeur devra verser 18 000 euros de dommages et intérêts aux ex-acquéreurs. La preuve que les éoliennes sont cause de préjudice !
D’autres décisions de justice ont été prises dans le même sens, telle que celle de Montpellier (voir notre dernier bulletin).
Ajoutons encore que, dans son numéro N°1050 du 26/05/10, la très sérieuse revue de défense des consommateurs Le Particulier vient de confirmer le préjudice financier reconnu par la justice en publiant un article intitulé «L’implantation d’éoliennes à proximité des maisons peut faire baisser leur valeur».

LES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER
ET DU TOURISME ALERTÉS DU DANGER

L’association anti-éolienne VOL AU VENT a envoyé un courrier à tous les agents immobiliers, notaires, hôtels, restaurants, gîtes, chambres d’hôtes de la région pour les aviser des dangers écologiques et économiques que représente l’implantation d’éoliennes industrielles dans le paysage. Savez-vous, par exemple, que les éoliennes de Pouant (150 mètres de haut) seraient visibles depuis la forteresse de Chinon ?

ÉOLIENNES : REVENUS
DÉRISOIRES POUR LA COMMUNE

La taxe professionnelle qu’Abowind avait fait miroiter aux élus pour les convaincre d’accueillir un parc éolien sur leur commune a été réformée. Depuis la loi N°2009-1673 du 30 décembre 2009, portant loi de finances pour 2010, l’exploitant d’éoliennes ne paiera plus de taxe professionnelle mais une nouvelle taxe (la TETH). Son montant a été fixé à 2,913 euros par kW de puissance installée et par an, soit 5826 euros par éolienne de 2 mégawatts. 85% de cette taxe sera perçu par le département et seulement 15% par la commune (soit seulement 874 euros).
Que pèsent 870 malheureux euros dans le budget d’une commune, surtout si l’on tient compte des nuisances et du préjudice financier sur la valeur immobilière qu’auront à subir les riverains, préjudice qui se chiffrera en millions d’euros ?
En outre, Sorégies devra dépenser 140 000 euros de plus par éolienne et par an en rachat d’électricité et en investissements, somme qui répercutée au consommateur par l’intermédiaire de la CSPE (la discrète contribution que vous payez sur chaque facture d’électricité).
Faites vos comptes : aucun élu municipal sensé ne saurait accepter des éoliennes sur son territoire à ces conditions. Alors pourquoi le projet de Pouant/Nueil n’est il pas abandonné ?

CONFLIT D’INTÉRÊT

L’expression a été dans le feu de l’actualité cet été avec l’affaire Woerth/Bettencourt, mais elle est également au centre du projet de parc éolien de Pouant/Nueil.
En effet, un certain nombre d’élus de Pouant et de Nueil-sous-Faye qui ont accepté l’étude de faisabilité sont eux-mêmes propriétaires de parcelles susceptibles de recevoir les éoliennes. Ils sont donc directement intéressés financièrement, puisque susceptibles de percevoir des loyers de la part de l’exploitant des éoliennes.
C’est un véritable cas de conflit d’intérêt, interdit par la loi, comme le précise bien l’art. L2131-11 du Code Général des Collectivités territoriales, qui stipule : «Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l'affaire qui en fait l'objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires».

APACHE ? Qui sommes-nous ?

Même si, avant de fumer le calumet de la paix, ils sont amenés à déterrer la hache de guerre, les membres de l'association APACHE n'ont rien d'une tribu belliqueuse. Ils ne sont pas des agitateurs, des rétrogrades ou des grincheux, comme le disent certaines mauvaises langues. Ils sont simplement des gens comme tout le monde qui ont décidé de se réunir pour défendre leur droit à une vie sereine dans un environnement agréable. Ce n'est pas par hasard qu'APACHE signifie : Association pour la Protection et l'Amélioration du Cadre de vie, de l'Habitat et de l'Environnement.
APACHE regroupe des personnes de différents horizons : des personnes issues du milieu rural qui souhaitent préserver le patrimoine et l'environnement qu'ils transmettront à leurs enfants, des personnes venues d'autres régions de France et même de l’étranger pour trouver dans le Loudunais une certaine qualité de vie et, enfin, des personnes qui ont investi de lourdes sommes pour participer au développement économique et touristique de cette région.
Si, comme ces personnes, vous souhaitez protéger et améliorer votre cadre de vie, notamment en vous opposant à l’implantation d’éoliennes sur Pouant et Nueil, rejoignez l'association APACHE en devenant adhérent (bulletin d’adhésion ci-dessous). Pour plus d’informations, rendez-vous sur PLUME D’APACHE, le blog de l’association à l’adresse suivante :
httl://www.association-apache.blogspot.com

PORCHERIE DE POUANT :
BONS RÉSULTATS POUR LE DÉBUT DE 2010

En 2009, APACHE s’est battu pour que la porcherie ELIPORC prenne les mesures nécessaires pour ne pas rendre l’air irrespirable, comme cela fut le cas ces dernières années. Le bilan de 2010 est positif, l’exploitant ayant fait le nécessaire pour ne plus nous empuantir. Les Pouantais ont enfin pu respirer l’air de la campagne.
Toutefois, depuis le début de septembre, nous avons constaté à plusieurs reprises des «dégazages» nocturnes et matinaux qui ont répandu des odeurs pestilentielles jusqu’au bourg. Il ne s’agit sans doute que de malencontreux incidents, et nous espérons que l’exploitant va y remédier de lui-même.

RÉUNION PUBLIQUE D’INFORMATION

Le collectif VOL AU VENT, ADE-ASLA, APACHE et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS organise une réunion publique d’information le :
vendredi 24 septembre à 20h
à la Salle des Fêtes
de l’Hôtel de Ville de Loudun.
Au cours de cette réunion, nous présenterons les projets en cours dans le Loudunais avec un point de situation sur le dossier ZDE porté par la CCPL, des témoignages de personnes vivant au pied des éoliennes, les jugements des tribunaux français sanctionnant la perte de valeur des habitations, les dispositifs de subvention de cette industrie qui conduisent à un désastre économique et à des augmentations TRES IMPORTANTES de la facture électrique. Il vous sera proposé de signer notre pétition demandant l’arrêt de ces projets préjudiciables aux intérêts des Loudunais : ruine de leur patrimoine personnel et frein au développement économique et touristique. Si vous ne pouvez pas venir à la réunion, signez et envoyez-nous le coupon de pétition suivant :
--------------------------------------------------

PÉTITION


Je m’oppose à la création d’une Z.D.E.
et à l’implantation d’éoliennes dans le Loudunais.

nom : ………………………………….… prénom : ………………………………..….

commune : ……………………………………………………


Signature :



-------------------------------------------------
à renvoyer à : Association A.P.A.C.H.E – Lieu-dit Puyraveau 86200 Pouant

lundi 30 août 2010

Réunion publique d'information le 24 septembre

Le collectif VOL AU VENT, ADE-ASLA, APACHE et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS organise une réunion publique d’information sur les projets de ZDE et de parcs éoliens dans le Loudunais le :

vendredi 24 septembre
à 20h
à la Salle des Fêtes
de l’Hôtel de Ville de Loudun.

Au cours de cette réunion, nous présenterons :

- les projets en cours dans le Loudunais avec un point de situation sur le dossier Zone de Développement Eolien (ZDE) porté par la Communauté de Communes du Pays Loudunais (CCPL) ;
- des témoignages de personnes vivant au pied des éoliennes ;
- les jugements des tribunaux français sanctionnant la perte de valeur des habitations ;
- les dispositifs de subvention de cette industrie qui conduisent à un désastre économique et à des augmentations TRES IMPORTANTES de la facture électrique.

Il vous sera proposé de signer notre pétition demandant l’arrêt de ces projets préjudiciables aux intérêts des Loudunais : ruine de leur patrimoine personnel et frein au développement économique et touristique.

Vide-greniers de Loudun : nous y étions !


Le collectif des associations anti-éoliennes du Loudunais était présents au vide-greniers de Loudun dimanche dernier. Sur notre stand, de grands panneaux d'affichage, un plan des différents projets, divers documents et la présence plusieurs adhérents d'APACHE et de VOL AU VENT ont permis à de nombreux habitants de s'informer sur les projets éoliens en cours dans le Loudunais.
Après quelques explications, très nombreux ont été ceux qui ont immédiatement signé notre pétition contre la création de la ZDE et les projets éoliens en cours.
Si comme eux vous souhaitez signer cette pétition, envoyez-nous le texte suivant sur une feuille de papier, en ajoutant vos noms, prénoms, commune et sans oublier de signer :
"Pétition contre la création d'une ZDE dans le Loudunais
Je m'oppose à la création d'une ZDE et à tout projet de parc éolien dans le Loudunais."
A renvoyer à : association APACHE - Puyraveau 86200 Pouant

jeudi 26 août 2010

Les Etats-Unis devraient arrêter de subventionner l'énergie éolienne

L'auteur de l'article ci-dessous est chercheur au Manhattan Institute. Il explique pourquoi les éoliennes ne sont pas la bonne solution en matière d'énergies renouvelables.

" Les Etats-Unis devraient arrêter de subventionner cette énergie sur laquelle on ne peut pas compter.Dans le Texas, on fait les choses en grand, et rien n'échappe à la règle, pas même le vent. C'est en effet l'Etat américain le plus prolifique en énergie éolienne, pouvant ainsi produire environ 9.700 mégawatts. (à peu près l'équivalent de la production éolienne installée en Inde) Les contribuables texans paient aujourd'hui 4 dollars de plus par mois sur leur facture d'électricité (environ 3,12 euros) afin de financer les quelques 3.700 kilomètres de câbles électriques tout neufs qui servent à transporter le courant généré par les éoliennes situées en zone rurale jusqu'au cœur des villes.

Mais aujourd'hui, les citoyens de cet Etat devraient demander à se faire rembourser. Pourquoi? Parce qu'en périodes de fortes chaleurs –et Dieu sait qu'il peut faire sacrément chaud au Texas– les contribuables texans ne peuvent pas compter sur cette énergie éolienne. Le 4 août dernier, vers 17h, la demande électrique de l'Etat a battu un record avec 63.594 mégawatts. Mais si l'on en croit l'opérateur du réseau électrique de l'Etat (l'Electric Reliability Council of Texas, ou ERCOT), les turbines des éoliennes ne produisaient qu'environ 500 mégawatts au pic de la demande, et alors que le prix de l'électricité était au plus haut.

Autrement dit, au moment où ils en avaient le plus besoin, les Texans ne pouvaient compter que sur 5% de la capacité éolienne installée dans leur Etat. Ils peuvent bien se vanter de la taille de leurs fermes éoliennes, il n'empêche qu'avec tout l'air chaud du Texas, elles n'ont réussi à produire que 0,8% de la demande électrique de l'Etat lorsque celle-ci culminait. Le vent, ce n'est pas fiable !

Pourquoi le Texas arrive-t-il à tirer si peu de jus de ses éoliennes quand la demande s'emballe ? Pour une raison simple: s'il fait si chaud au Texas l'été, c'est parce qu'il n'y a pas de vent. Les gradients de pression –les différences de pression atmosphérique entre deux points géographiques– sont largement responsables de la vitesse du vent près de la surface de la Terre. Plus les différences de pression sont grandes, plus le vent souffle. Pendant les canicules, ces gradients sont souvent au minimum. Résultat, des turbines éoliennes qui ne tournent pas.

N'allez pas croire que l'énergie produite le 4 août est une aberration. L'ERCOT avait prévenu depuis longtemps: en 2007, l'opérateur a déterminé qu' «au cours des pics de demande des douze prochains mois, on ne pourra compter que sur 8,7% de la capacité éolienne installée». Rebelote en 2009 avec le même chiffre, 8,7%.

L'incorrigible versatilité du vent n'est pas l'apanage du Texas. Rappelez-vous les problèmes d'énergie éolienne liés au froid intense qui ont touché l'Angleterre l'hiver dernier. Au mois de janvier, le Daily Telegraph écrivait que les températures glaciales s'accompagnaient également d'«une absence de vent qui signifie que sur les
habituels 5%, seulement 0,2% de l'électricité du Royaume-Uni» était générée par le vent.

Il est crucial de comprendre ce manque de fiabilité du vent, au moment même où les principales infrastructures américaines s'effondrent, désespérément à la recherche de nouveaux investissements. En juin dernier, le Government Accountability Office publiait un rapport où il déclarait que «les collectivités auront besoin de centaines de milliards de dollars dans les années à venir pour construire et moderniser les infrastructures de traitement des eaux usées». Ajoutez à cela les routes, les barrages, les ponts, les gazoducs et oléoducs, les transports en commun, et vous comprendrez rapidement que l'engouement des hommes politiques pour l'énergie éolienne ne fait que détourner l'argent de projets qui méritent un réel investissement et qui sont bien plus importants aux yeux du public.

Imaginez qu'une société propose de construire un pont à Minneapolis, ou dans n'importe quelle autre grande ville des Etats-Unis, et qui coû terait, disons, 250 millions de dollars (195 millions d'euros). La route serait étudiée pour faire circuler des milliers de voitures par jour, mais il y a un hic : aux heures de pointe, la voie principale serait fermée, le pont laisserait alors les automobilistes n'exploiter que 5, voire 10% de sa capacité totale. Si un tel scénario se produisait, la réaction indignée des habitants ne se ferait pas attendre.

Comment stocker ?
C'est exactement le problème auquel nous sommes aujourd'hui confrontés avec l'énergie éolienne. La vérité, c'est que ces imposantes turbines –même si elles séduisent certains partis politiques– sont tout simplement trop nombreuses dans notre réseau tentaculaire de distribution de l'électricité. Elles ne remplacent pas et ne remplaceront jamais les centrales â charbon, au gaz, ou bien (mes préférées) nucléaires.
Malgré tout cela, les lobbyistes pro-éoliennes ont fait mouche en parvenant à convaincre le public et –plus important encore– les politiciens que l'énergie éolienne représente la voie de l'avenir. Aujourd'hui, plus de 30 Etats ont mis en place des règles qui exigeront une augmentation spectaculaire de la production d'énergie renouvelable au cours des prochaines années. Et c'est le vent qui devra fournir la plus grosse partie de cette électricité, puisqu'il s'agit de la seule énergie renouvelable qu'on peut installer rapidement et à grande échelle pour répondre aux exigences d'un mandat.

Les problèmes posés par l'intermittence du vent pourraient être rapidement résolus si seulement nous avions un moyen extrêmement peu coûteux de stocker de grosses quantités d'énergie. Si seulement. Cette question du stockage à grande échelle donne du fil à retordre aux inventeurs depuis des siècles. De nos jours, même les meilleures batteries sont trop encombrantes, trop chères, ou bien trop capricieuses. Certaines solutions, comme le stockage d'énergie par air comprimé ou les réserves d'eau pompée sont viables, mais ce sont, à l'instar des batteries, des technologies coûteuses. Et même si les coûts dégringolaient, faisant donc du vent une source énergétique réellement viable, qui paierait la facture ???

Une analyse objective des coûts élevés de l'énergie éolienne et de sa maigre contribution à nos besoins en électricité est urgente en ces temps de crise. Malgré une santé financière nationale peu encourageante, et malgré le fait que le secteur de l'énergie éolienne, grâce â son crédit d'impôt de 0,022 dollar (0,017 euro) par kilowatt-heure produit, reçoive une subvention à hauteur de 6,40 dollars (4,99 euros) par million de Btu (1 Btu=1.054-1060 joules) produit –une subvention 200 fois supérieure à celle reçue par le secteur du pétrole et du gaz, selon l'Energy Information Administration– les lobbyistes pro-énergie éolienne en demandent toujours plus. Le 27 juillet dernier, l'American Wind Energy Association (l'Association américaine de l'énergie éolienne) publiait un communiqué exhortant à la création d'un mandat fédéral pour l'électricité renouvelable, et dans lequel on déplorait également la chute spectaculaire du nombre d'éoliennes construites au cours du deuxième trimestre par rapport â 2008 et 2009. La présidente de ce lobby, Denise Bode, a déclaré que «l'industrie éolienne américaine est en détresse».
Heureux de l'entendre. Il est grand temps que nous arrêtions de dépenser autant d'argent dans le vent.

Robert Bryce
Chercheur au Manhattan Institute,
auteur de "Power Hungry: The Myths of «Green» Energy and the Real Fuels of the Future"

mercredi 11 août 2010

Eolien une première ardoise de 1 milliards d’euros par an pour les consommateurs français

Le 15 août 2010, les tarifs de l'électricité des particuliers vont subir une première augmentation de 3,4% ce qui correspond à une ponction supplémentaire de plus de 1 milliards d’ euros par an pour les consommateurs français (*).

Pour justifier sa décision le gouvernement met en avant la nécessité de la « rénovation du parc de production vieillissant d’EDF, qui exige de lourds investissements. La France aurait notamment du mal à faire face aux périodes « de pointe », celles où la consommation d’électricité est la plus forte. »

La Fédération Environnement Durable (FED) constate que le programme éolien du Grenelle est en grande partie responsable de cette première hausse du prix de l'électricité des français.
Elle souligne l’incohérence des déclarations du gouvernement qui veut construire 500 à 700 éoliennes par an sur le territoire et plusieurs mil liers le long des côtes.
Les éoliennes correspondent à une production d’électricité imprévisible et aléatoire donc inadaptée qui ne peut en aucune façon faire face aux « périodes de pointe ».
Comme le sous entend cette annonce gouvernementale ce programme entraine la nécessité de réguler la production d’électricité éolienne par la construction de centrales thermiques et des lignes HT.

Dans cette période d'austérité budgétaire et de soutien indispensable du pouvoir d'achat,
la FED s’étonne de cette erreur stratégique et elle dénonce les avantages concédés aux producteurs et aux spéculateurs d'électricité éolienne : tarifs de rach at anormalement élevés et niches fiscales, leur permettant de faire fortune sur le dos des citoyens français qui en subissent injustement les conséquences.

La FED demande à nouveau un moratoire immédiat et un audit économique et fiscal concernant cette filière.

Jean-Louis Butré
Président de Fédération Environnement Durable


(*) Estimation de la consommation des français (Résidentiel-tertiaire): 300TéraWh,
prix moyen du kWh : 0,11 euros

lundi 14 juin 2010

Réunion publique d'information à Leigné-les-Bois

L'Association Terre de Brandes (ATDB), qui lutte contre plusieurs projets d'éoliennes situés à l'est du département, organise une réunion publique d'information le jeudi 24 juin 2010 à 20h00 à la salle polyvalente de Leigné-les-Bois (entre Châtellerault et La Roche-Posay), avec le soutien de la FED.

Merci d'avance de soutenir l'action de cette association en assistant à cette réunion.

Contact : 05-49-90-10-56 ou terresdebrandes@laposte.net

vendredi 11 juin 2010

LES ÉOLIENNES CASSENT LA VENTE D'UNE MAISON

Jeudi 10 juin 2010 : la cour d'appel d'Angers annule la vente d'une maison à la campagne en raison d'un projet de parc éolien. Le vendeur devra aussi verser 18 000 euros de dommages et intérêts aux ex-acquéreurs.

«C'est une première!» Me Ivan Jurasinovic, avocat angevin, a gagné sur toute la ligne. Ses clients, Sylvia et Frabrice avaient eu le coup de foudre pour cette maison à la campagne, à Tigné, en plein vignoble du Layon. «Mais par hasard, en surfant sur internet, raconte l'avocat, ils apprennaient qu'un projet d'éoliennes était en cours à cet endroit.»

Les juges angevins ont d'abord retenu qu'il y a bien eu rétention volontaire d'information de la part du vendeur: «En tant que conseiller municipal d'une commune voisine, il savait parfaitement qu'un parc de six éoliennes était en projet.» Devant cette mauvaise foi du vendeur, les magistrats annulent la vente et le condamnent à verser 18 000 euros de dommages et intérêts au jeune couple.

Projet d'éoliennes pas signalé = vente annulée et indemnités.

La cour d'appel d'Angers a donc annulé jeudi la vente d'une maison et accordé des dommages et intérêts de 18.000 euros au couple qui s'en était porté acquéreur, sans avoir été prévenu par le vendeur qu'elle était située dans le périmètre d'un projet de parc éolien.

En première instance, le 9 avril 2009, le tribunal de grande instance, reconnaissant ce défaut d'information, avait accordé 36.000 euros d'indemnités aux acheteurs, soit 20% du prix de vente de la maison, située à Tigné (sud du Maine-et-Loire).
Les vendeurs avaient fait appel.

"La cour d'appel a pris la mesure de l'arnaque dont mes clients ont été victimes. Elle souligne aussi, de façon particulièrement motivée, que les éoliennes ont un impact sur le paysage", a commenté l'avocat des acheteurs, Me Ivan Jurasinovic, après avoir pris connaissance de l'arrêt de la cour.

"Nous voulons obtenir réparation pour le principe, car on nous a caché délibérément l'existence du projet", avaient expliqué à l'audience Fabrice et Sylvia Aubin, les acquéreurs, rappelant alors qu'ils ne souhaitaient pas l'annulation de la vente.
"Mes clients n'avaient pas pris la mesure de l'importance de l'information", avait plaidé Me Laurent Brault, l'avocat des vendeurs.

Contesté devant le tribunal administratif par une association, le projet éolien, qui porte sur la construction de six éoliennes, est actuellement en suspens.

lundi 7 juin 2010

POSITION DE LA FÉDÉRATION ENVIRONNEMENT DURABLE SUR L'ÉOLIEN INDUSTRIEL

La Fédération Environnement Durable (FED) regroupe 700 associations qui entendent peser sur la politique
énergétique de la France dans le cadre de son développement durable.
- D'une part, en plébiscitant les technologies d'économies d'énergies,
- D'autre part, en condamnant les Énergies Renouvelables qui ne répondraient aux critères du Développement
Durable
La finalité étant que les technologies d'économies d'énergies et les Énergies Renouvelables soient déployées pour
apporter des gains significatifs aux populations et à l'environnement tout en faisant preuve d’innocuité pour la santé,
d'efficacité économique et de respect des paysages de la France.

La Fédération Environnement Durable condamne avec la plus grande fermeté l'éolien industriel et le programme du
Grenelle de l’Environnement consistant en l’implantation de 10.000 à 15.000 éoliennes industrielles sur le territoire
français et le long des côtes.
L’éolien industriel selon l’analyse de la fédération ne répond pas aux critères fondamentaux du Développement
durable:
- Pilier économique : c’est une industrie gavée de subventions dont l’équilibre artificiel est basé sur des circuits
financiers douteux et des rentes fiscales indues. La Fédération Environnement Durable dénonce le gouffre financier
de plus de 60 milliards d’euros programmé par le volet éolien du Grenelle.
- Pilier environnemental : ne réduit pas les gaz à effet de serre donc ne contribue pas à la lutte contre le
réchauffement climatique
- Pilier social : détruit le tissu social, crée des inégalités graves, met en danger à la sécurité des citoyens et
engendre des nuisances pour les riverains
L’éolien industriel en outre ravage les paysages de la France, porte atteinte au patrimoine historique et spolie
les particuliers.

Fédération Environnement Durable

jeudi 20 mai 2010

Grenelle II : les pro-éoliens finalement vainqueurs

À entendre ici ou là, les médias, on pourrait croire que les acteurs de l’éolien ont été lésés par les textes résultant du Grenelle II ! Pourtant, c’est tout le contraire. Jamais, il n’a été donné autant d’avantages à une industrie dont la finalité technique est plus que douteuse !

Les quatre points habituellement soulevés sont :

1) La limite à 15 MW !

Les députés ont supprimé cette limite sous laquelle, le projet éolien ne se faisait pas. Mais ces mêmes députés autorisent cinq mats ! Or les éoliennes nouvelles, celles de 150m et plus, font trois MW ! Soit pour cinq mats ... 15 MW
Et pour ceux qui voulaient installer des puissances plus faibles, et bien ce n’est pas grave, l’Allemagne ou l’Espagne vendent d’anciens modèles de quelques centaines de KW !!! Autoriser ou pas... Qu’est-ce que cela change ? Si la limite des 15 MW avait été acceptée, le promoteur ayant prévu un champ inférieur à 12 MW aurait revu sa copie... C’est tout.

2) L’application de la réglementation ICPE aux éoliennes.

Le "fromage" de l’ICPE... À en croire tous les incompétents et les promoteurs éoliens, appliquer la réglementation ICPE ferait capoter plein de projets ou coûtera une fortune !!! Il faut simplement remarquer que pour l’éolien, une procédure de "déclaration" sera seulement demandée ! Doit-on croire que les promoteurs montaient des éoliennes sans plans, sans dossier ???? Ce n’est évidemment pas le cas ! La procédure de déclaration permet de vérifier la concordance du projet avec la loi C’est tout !
Donc encore les pros éoliens en train de pleurer ! Cela fait bien auprès du public qui bien sûr, ignore tout de l’ICPE !
Alors que dès cette procédure en place, cela va devenir un des principaux argument de vente auprès des collectivités !
Oyez !! Oyez !! Braves gens... je vends des éoliennes certifiées ICPE... donc sans danger !!!
Il eut été bien plus judicieux de passer en "Autorisation" ICPE, cela aurait permis d’avoir une enquête publique ! Ce qui a été supprimé avec les ZDE !!!

3) Les schémas directeurs des DREAL.

Du pipo ! Du gros PIPO ! Les DREAL (le nouveau service régional unifié du ministère de l‘Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire) passent des contrats pour l’instruction de leurs dossiers éoliens aux bureaux d’études qui, en parallèle, aides les collectivités locales à monter leurs projets éoliens (en quelque sorte, on passe directement du producteur au consommateur !!!) ! Du coup, on se retrouve avec des ZDE, acceptées,qui sont totalement éclatées en plusieurs zones sur des territoires de communautés de communes. Ce qui fait que premièrement, le mitage est non seulement toujours présent mais en plus, il est organisé, validé par les plus hautes instances départementales ou de la région Donc, le petit peuple Français ne peut que constater cette gabegie et ce matraquage du paysage ! Contre l’esprit même du texte de loi voté par les législateurs !!! Et deuxièmement, alors que les ZDE sont censées produire une grande quantité d’énergie que l’on pourrait transporter sur de grande distance, (la loi demande qu’elles soient raccordées sur le réseau HTB (63 ou 90 KV)), du fait du morcellement des zones sur les ZDE, elles continuent à être raccordées sur le HTA en 20 KV (réseau de distribution) empêchant du même coût, une gestion intelligente de cette énergie !

NOTA : LE SER NE VOULAIT PAS DE CETTE LIMITE A 15 MW UNIQUEMENT PAR LE FAIT QUE CHEZ EDF, TOUT CE QUI
EST SUPÉRIEUR À 12 MW PASSE EN HTB ! Or, le HTB, ce n’est pas la même technologie qu’en HTA et les coûts d’installation sont bien plus élevés ! Ce qui fait, évidemment, une marge plus faible pour les promoteurs !!

4) Distance mini 500 mètres des habitations !

C’était le seul argument sur lequel, le public pouvait se battre pour que les projets soient abandonnés ! En effet, la distance est à traiter au cas par cas puisque être en montagne ou en plaine, les 500 mètres n’ont pas la même valeur d’impact (ni en matière de bruit, ni en termes visuel) !!! Il faudra donc que les associations payent les avocats et les experts pour que, comme à Névian dans l’Aude, les promoteurs déconstruisent leurs machines et payent des dommages et intérêts !

Conclusion : Je ne vois pas en quoi, ces 4 mesures pourraient être restrictives pour le SER... C’est tout le contraire !!!

Oui, le SER a fait un pas-de-géant dans le massacre de la France !

Nous allons tous payer très cher (financièrement) ce manque de clairvoyance de nos députés ! Tous les prétextes seront bons pour augmenter le prix du KWh mais surtout pour augmenter les marges scandaleuses des sociétés qui traitent de l’éolien !

La moyenne du prix du KWH payé par les Français est de 11 Cts d’ ! Il faut s’attendre à le payer dans un avenir très proche près de 25 CTS ! Il est vrai qu’à ce tarif, l’éolien sera compétitif !!!

Bravo le SER Vous avez gagné !

Il ne vous reste plus qu’à faire démonter les centrales nucléaires et mettre des éoliennes à la place ! Avec un peu de
pugnacité, vous allez y arriver... Et je pense que cela ne sera pas si difficile que ça !!!

mardi 27 avril 2010

vivre près d'une éolienne = danger pour la santé

Un médecin canadien, le docteur Nina Pierpont, a rédigé un rapport accablant sur les dangers pour la santé entraînés par la proximité d'éoliennes industrielles. Son livre, déjà connu dans le monde entier en version anglaise, n'était toujours pas accessible aux francophones. Voilà qui est fait, ou presque, puisque seule la partie écrite à l'attention des non-médecins a été traduite en français. Le reste de l'ouvrage consistant en un rapport scientifique dans lequel les profanes que nous sommes seraient certainement perdus, nous nous contenterons de cet "extrait" (57 pages, tout de même !).
Pour le consulter, cliquer sur le lien suivant : http://www.kselected.com
puis cliquez sur "wind turbine syndrome", puis sur "foreign translations", puis sur "French translation" (signalée par le drapeau tricolore).

jeudi 15 avril 2010

mardi 6 avril 2010

ZDE : la lourde responsabilité des élus du Loudunais



L'association anti-éolienne Vol au Vent a adressé récemment à tous les délégués de la CCPL le courrier ci-dessus.

Il s'agit de la lettre quelle a adressée aux Maires de Ceaux-en-Loudun et de Nueil-sous-Faye qui, seuls, avaient répondu au courrier qui avait été adressé en novembre 2009 par l'avocat de l'association aux maires du Loudunais concernés par un projet éolien (7 communes).

Dans ce courrier, Vol au Vent attire notamment l'attention des délégués sur la lourde responsabilité qui leur incombe : créer ou non une Z.D.E sera la décision la plus importante que chacun des membres de la C.C.P.L aura à prendre au cours de sa carrière d’élu.

Ils ne pourront pas dire qu'ils n'étaient pas au courant !

vendredi 2 avril 2010

Vents contraires

Les deux derniers sondages effectués à propos des éoliennes sont tout à fait éloquents.

Résultat du sondage du Figaro au 29 mars 2010
" Faut-il arrêter de construire des éoliennes ?" :
Oui : 61,31 %
Non : 38,69 %

Résultat du sondage RMC Bourdin & Co au 30 mars 2010
" Faut-il développer les éoliennes ? " :
Oui : 28 %
Non : 72 %

Nul doute, au vu de ces résultats, que les Français sont en grande majorité hostiles au "mitage" du territoire par les éoliennes ! Ce n'est pas un hasard si plus de 600 associations de lutte contre des projets éoliens se sont créées ces dernières années en France.
Les éoliennes industrielles, les Français n'en veulent pas !!!

Qui sommes-nous ?

Pour faire face à la recrudescence de la délinquance éolienne, l'association APACHE a tenu à diffuser de manière plus large et plus accessible les informations dont elle dispose. Vous pourrez désormais consulter son blog pour vous tenir au courant de l'actualité et, si vous le souhaitez, la soutenir dans son action.

APACHE ? Qui sommes-nous ?

Même si, avant de fumer le calumet de la paix, ils sont amenés à déterrer la hache de guerre, les membres de l'association APACHE n'ont rien d'une tribu belliqueuse !
Ce sont simplement des gens comme vous et moi qui ont décidé de se réunir pour défendre leur droit à une vie sereine dans un environnement agréable.
Ce n'est pas par hasard qu'APACHE signifie : Association pour la Protection et l'Amélioration du Cadre de vie, de l'Habitat et de l'Environnement.

APACHE regroupe des personnes de différents horizons :
- des personnes issues du milieu rural qui souhaitent préserver le patrimoine et l'environnement qu'ils transmettront à leurs enfants,
- des personnes venues d'autres communes, d'autres régions de France et même d'Angleterre pour retrouver une certaine qualité de vie,
- des personnes qui ont investi de lourdes sommes pour participer au développement économique et touristique de notre région.

Si, comme ces personnes, vous souhaitez protéger et améliorer votre cadre de vie, rejoignez l'association APACHE en y adhérant (voir bulletin d'adhésion dans les archives de mars).

Créée en juin 2009 à l'initiative d'un groupe d'habitants de Pouant, Nueil-sous-Faye et Maulay, l'association APACHE s'intéresse en priorité aux problèmes qui touchent ces communes. Mais son rayon d'action pourra s'étendre au Loudunais et au Richelais.
Par exemple, pour faire face à la menace des projets de parcs éoliens dans le Loudunais, elle s'est rapprochée des associations ADE-ASLA d'Arçay, VOL AU VENT de Sammarçolles et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS de Loudun. Les quatre associations ont décidé de joindre leurs efforts afin d'empêcher ces projets nuisibles d'aboutir.

Contacts :

Gisèle WION - Présidente - 8 rue Neuve 86200 POUANT
tél : 05-49-22-83-64

Robert DELECOURT - Trésorier - Puyraveau 86200 POUANT
tél: 05-49-22-96-51

John HUBAND - membre du bureau - La Ronceraie Malabry 86200 MAULAY
tél: 05-49-22-55-37

vendredi 26 mars 2010

Les éoliennes jugées par une commission parlementaire

Philippe Plisson, député PS de Gironde, a expliqué à la chaîne Energie pourquoi il démissionnait d’une mission parlementaire qu’il juge systématiquement hostile à l’énergie éolienne. Les adversaires de l’éolien considèrent qu’il roule en fait lui-même pour l’industrie du vent (il était un pro-éolien convaincu avant même la mise en place de la commission parlementaire, d'où un manque d'objectivité de sa part !). Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durabel (FED), qui coordonne plusieurs centaines d’associations locales en lutte contre l’installation d’éoliennes, répond à l’interview de Philippe Plisson :

"Une commission parlementaire a été constituée pour s’informer et informer les députés sur la réalité de la filière dite éolienne. L’ensemble des membres de la commission, sous la présidence de M. Patrick Ollier, dont la courtoisie et l’objectivité sont à souligner, ont posé des questions pertinentes sans préjuger des conclusions du futur travail collectif. Sauf M.Philippe Plisson, qui a seulement développé les arguments marketing classiques des promoteurs éoliens et à critiqué toute opinion contraire à la sienne

Depuis longtemps cette filière industrielle prospère à la faveur de réseaux relationnels et financiers obscurs en écartant toute voix discordante. Ces réseaux avaient en particulier réussi à écarter de toute consultation notre Fédération qui regroupe pourtant 671 associations de défense d’habitants. Ces derniers sont pourtant les premiers concernés puisqu’ils subissent les effets dramatiques des installations d’aérogénérateurs sur leur lieu de vie. Grâce au Président Valery Giscard d’Estaing la FED a pu être auditionnée par la commission le 26 janvier 2010 Nous avons remis à la commission des documents rendus publics depuis.

Comme le souligne la chaine Energie dans son article d’hier, l’objectif de M Plisson était de «permettre d’obtenir de meilleures conditions d’installations et d’acceptation des éoliennes par la population». Il n’était pas de procéder à une audition objective de la situation. Or nous contestons l’utilité même de la filière depuis que nous avons compris qu’il s’agit avant tout de concevoir des produits financiers de défiscalisation sur fond de subvention publique.

L’écologie n’est qu’un argument de marketing. Le parti-pris de M. Plisson montre qu’il n’était pas objectif et son attaque du président de la Commission nous apparaît pour le moins regrettable.

La FED a déjà largement mis en avant l’inefficacité des éoliennes dans la lutte pour le climat, leurs dangers pour la sécurité, les paysages, leurs conséquences sur la valeur des habitations des riverains. Elle s’est adressé directement au président Sarkozy.

La FED s’est interrogée sur la puissance du lobbying éolien et sur les raisons de l’absence de contrepoids à des décisions à l’évidence contraires à l’intérêt général. Elle a chiffré à près de 40 milliards d’euros les sommes en jeu si la loi du Grenelle de l’environnement, qui n’a pour but que de promouvoir les éoliennes, est votée.

Pour donner un exemple incroyable de la puissance du lobby éolien il faut savoir que les
46 parcs naturels régionaux représentant 13% du territoire sont en cours de saccage par des milliers d’éoliennes géantes et qu’ils sont vendus à l’encan à des promoteurs qui les écument.

Face à ce scandale, les députes Bernard Carayon et Claude Gatignol ont déposé des projets d’amendements pour sauver ces parcs naturels, joyaux de notre pays, et faire interdire toute implantation sur ces zones naturelles protégées. Ces propositions de simple bon sens ont déjà reçu le soutien de plus de 70 députés, ce qui montre la prise de conscience des parlementaires face à la catastrophe éolienne programmée et redonne l’espoir d’obtenir un moratoire sur l’installation des parcs éoliens .

Il existe des filières prometteuses pour l’emploi en France, dans l’isolation de l’habitat, la géothermie, dans de nombreuses autres énergies renouvelables et surtout dans le tourisme.
La filière éolienne fait partie des commerces douteux qui valent déjà actuellement à l’Italie et à l’Espagne des collusions bien fâcheuses où prévalent les milieux les moins fréquentables."

mardi 23 mars 2010

LE BUSINESS LUCRATIF DES ÉOLIENNES

Comment, avec l’appui des pouvoirs publics, une bulle massive peut voir le jour, au bénéfice de quelques uns.

683 millions d’euros. 320 millions d’euros. Voici les fortunes qu’ont pu amasser en France Pâris Mouratoglou et Jean-Michel Germa en quelques années avec l’énergie éolienne et le business vert. Respectivement patron de la société Energies nouvelles ou fondateur de la Compagnie du vent, ils bénéficient à fond d’un business model fondé sur les subventions massives de la poche du contribuable français et sur l’aveuglement généralisé dès que l’on touche aux icônes « vertes ».
Comment s’enrichir avec l’éolien ?

Le mode d’enrichissement est simple ; commencer par repérer un terrain favorable et convaincre le propriétaire de vous laisser y implanter votre éolienne, moyennant deux à trois milles euros par an. Contre les trois à quatre milles euros de taxe professionnelle annuelle que cela rapportera, le maire va bien vite accorder son permis de construire. Aucune opposition à attendre du préfet qui appliquera les ordres de Jean-Louis Borloo, qui « les a mis en demeure de favoriser systématiquement les promoteurs » [1]. Aucun client à chercher, EDF doit tout racheter. Il ne reste plus au promoteur qu’à revendre le permis qu’il a ainsi obtenu à un exploitant, pour des prix allant jusqu’à un million ? par éolienne… Chaque éolienne pouvant rapporter 190 000 ? par an. Pas étonnant donc que, rien qu’en Europe, l’énergie éolienne ait attiré en 2008 près de 11 milliards d’investissements [2] !
Mais d’où vient l’argent ?

11 milliards par an, mais avec quoi sont fait les bénéfices qui attirent de tels investissements ? Surement pas de l’intérêt pour la société de la production d’énergie éolienne mais bien plutôt de la générosité des hommes politiques avec l’argent des contribuables : en application de lois récentes, EDF doit acheter l’électricité éolienne au prix exorbitant de 86? le mégawatt/heure. A titre de comparaison, le prix de revient de l’électricité obtenue par le nucléaire est d’à peine 30? le mégawatt/heure… Une situation rêvée pour les producteurs, qui n’ont seulement sont certains d’avoir un débouché puisque EDF est tenu d’acheter leur électricité, mais en plus de l’acheter à un prix défiant toute raison. D’une durée moyenne de quinze ans, les contrats ne présentent aucun risque et permettent une rentabilité moyenne de … 30%. De quoi faire dire à Jacques Attali dans L’Express : « l’éolien est une énergie très envahissante, qui attire toutes les cupidités ». Et Valéry Giscard d’Estaing de renchérir dans Le Point : « l’éolien est un business douteux doublé de rentes fiscales indues ».

Car si EDF surpaie l’électricité, c’est le consommateur et le contribuable qui au final payent. Chaque consommateur en France paye par la « contribution pour le service public d’électricité » ce surcoût massif. Le contribuable complète, en finançant les privilèges fiscaux exorbitants des industriels : exonérations totales ou partielles de l’impôt sur les bénéfices, abattements sur la taxe professionnelle, vente à des conditions fiscales préférentielles de leur entreprise, et ce n’est que le début d’une liste qui rendrait malade tout vrai entrepreneur et tout contribuable qui se respecte. Bien sur, l’Europe rajoute une couche de subventions, estimée à plus de six milliards ? sur dix ans [3].

Puiser dans la poche des pauvres pour enrichir quelques uns… Douteuse moralité du business model de l’éolien… Sans surprise, les escrocs pullulent pour tirer profit des subventions à gogo : en Italie, à Avellino, ce sont quatre personnes qui ont été arrêtées et sept parcs qui ont été placés sous séquestre. Oreste Vigoreto, président de l’association nationale pour l’éolien fait partie des personnes visées par l’enquête sur de nombreuses irrégularités. En Espagne, le village de La Muela s’était fait une spécialité de l’éolien et avec les investissements massifs attirés par les subventions étatiques avait construit théâtre, musée, arène ou centre sportif. Là, ce sont dix sept personnes qui ont été jetées en prison sur fond de soupçons de fraudes à la subvention publique. Au total, ce sont 15% des installations qui sont visées par une enquête de la commission nationale de l’énergie en Espagne…
Un secteur à valeur ajoutée négative pour l’environnement

Bien sur, les plus fervents soutiens de l’écologie, souvent sincères, ne manqueront pas de défendre malgré tout le système de subventions massives à l’éolien, ce dernier étant « bon pour la planète ». Un lieu commun, faux pourtant.

On pourrait se dire que, peu importe leur efficacité, les éoliennes n’émettent pas de CO2. Pourtant, c’est bien là qu’est le problème. Car si elles n’émettent pas de CO2 quand elles tournent, elles ne tournent pas tout le temps et il faut mettre en place des centrales pour pallier les 75% du temps pendant lequel les éoliennes ne tournent pas. Et le nucléaire n’est pas suffisamment flexible pour cela. Conséquence, il faut installer des centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au gaz afin de répondre à la demande quand les éoliennes ne marchent pas (en dessous de 20 kilomètres heure et au dessus de 80). Au final, c’est nettement plus de CO2 qu’on émet qu’avec le nucléaire… Loin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’éolien les fait augmenter. Paradoxe bien connu mais occulté par tous ceux qui profitent de ce business parapublic… Combien de temps les français accepteront-ils de se laisser dépouiller ainsi au bénéfice de quelques uns ?

(article paru sur Yahoo actualités)

[1] Arnaud Casalis, de la Fédération du développement durable
[2] New York Times, 13 décembre 2009
[3] Jean-Louis Burré, L’imposture, pourquoi l’éolien est un danger pour la France, Le Toucan éditeur

vendredi 19 mars 2010

jeudi 18 mars 2010

Bulletin d'informations d'APACHE de mars 2010

LE MOT DE LA PRÉSIDENTE

Ce petit journal a pour but de vous informer, sans tabou ni langue de bois, des faits, des événements, des projets qui vous concernent et dont vous n’avez peut-être pas entendu parler. Il souhaite vous aider dans votre réflexion sur le devenir de notre environnement et de notre vie sociale. Il vous explique les actions que l’association doit mener pour préserver notre qualité de vie et pour l’améliorer.
Essayons d’agir ensemble !

AVIS DE NAISSANCE

L’association APACHE est heureuse de vous annoncer la naissance de ... son blog. Vous pourrez y trouver de précieuses informations sur les projets d’éoliennes du Loudunais et des liens vers des sources d’informations plus générales. Son adresse :

httl://www.association-apache.blogspot.com

Vous pouvez également vous rendre sur le blog d’ADE-ASLA, l’association anti-éolienne d’Arçay : httl://www.ade-asla.blogspot.com - ou encore sur le site de VOL AU VENT, l’association de Sammarçolles : httl://www.dangereoliennes.com.

ÉCOLE BUISSONNIÈRE À POUANT

Le Conseil Municipal de Pouant s’est réuni en session extraordinaire le 12 mars dernier afin de prendre une décision sur le rattachement ou non de l'école de Pouant au nouveau RPI. Après un vote à bulletin secret, Le Conseil a été décidé de FERMER L’ÉCOLE dès septembre 2010. La maternelle reste à Maulay, mais tout le primaire est regroupé à Ceaux-en-Loudun. Cette mesure est censée avoir été prise pour le bien des enfants, mais aussi pour faciliter le travail des enseignants.
Ce n’est certes pas avec une telle mesure que la commune va attirer de jeunes couples pour construire dans le nouveau lotissement. Si, à la disparition de l’école, on ajoute les odeurs de lisier, le projet d’éoliennes et l’absence de commerce, le village n’a que peu de chance de développer son «attractivité».
Reste que les locaux de l’école seront bientôt inoccupés. L’association APACHE suggère que le bâtiment soit rebaptisé «MAISON DES ASSOCIATIONS» et qu’il soit utilisé pour toutes sortes d’activités culturelles ou de loisirs, telles que peinture, poterie, danse, théâtre, cours de langue, parties de cartes, etc. Une association de loisirs pourrait gérer toutes ces activités, lesquelles s’adresseraient aux adultes comme aux enfants. Si cette idée vous séduit, parlez-en autour de vous et contactez-nous pour nous aider à la matérialiser.

PROJET D’ÉPANDAGE DE BOUES INDUSTRIELLES

La société SEDE, basée à Ingrandes-sur-Vienne, est venue présenter son projet de plan d'épandage de boues industrielles et d’amendements organiques. Ce plan concernerait 40 communes de la Vienne (dont Pouant) et 55 communes de l'Indre-et-Loire.
La question posée au Conseil Municipal de Pouant était : êtes-vous favorable ou non au plan d'épandage ? Après délibération et vote, la réponse du Conseil est : NON. Cependant, la décision finale reviendra au préfet.

LES ÉOLIENNES DE POUANT INQUIÈTENT HERVÉ NOVELLI

APACHE a informé le maire de Richelieu du projet éolien de Pouant/Nueil. M. Hervé Novelli, par ailleurs Secrétaire d’Etat au Tourisme, n’est pas insensible à la circulaire de Christine Albanel qui préconise de ne pas implanter d’éoliennes à moins de 10 KM DES MONUMENTS HISTORIQUES, ce qu’est la ville de Richelieu, un joyau d’architecture et d’histoire.
Conscient de l’impact visuel que des éoliennes auraient si près de la cité du Cardinal, M. Novelli nous a écrit être «très attentif à ce sujet». Il a donc fait part de son inquiétude au préfet de la Vienne, qui lui a répondu qu’en cas de demande d’autorisation «pour un parc éolien ayant des incidences pour la ville de Richelieu», il ne manquerait pas «d’être particulièrement vigilant ...».

ÉLECTIONS RÉGIONALES

A l’instar de la FED (600 associations anti-éoliennes), qui a adressé un courrier à toutes les têtes de liste aux régionales, APACHE a adressé un courrier aux têtes de liste des six principales formations politiques de la Vienne (UMP, PS, PC, FN, MoDem et Europe Ecologie). Nous leur avons demandé de se positionner clairement sur l’éolien, sachant que nous appelons tous nos adhérents et sympathisants à ne pas voter pour ceux qui en feront la promotion.
A ce jour, deux candidats se sont prononcés contre l’éolien industriel dans le Loudunais : Olivier Chartier (UMP), lors d’une rencontre avec nos associations, et Nicolas TURQUOIS (MoDem), lors de la réunion publique de Loudun le 5 mars dernier.

LE MAIRE DE POUANT REFUSE DE NOUS RECEVOIR

Suite aux refus répétés du maire de Pouant de recevoir les représentants du collectif anti-éolien, sous prétexte qu’il n’avait rien à nous dire, nous avons à nouveau sollicité un rendez-vous par lettre recommandée. Toujours pas de réponse.
Si lui n’a rien à nous dire, nous, nous souhaitons nous exprimer au nom de tous les habitants qui ont de bonnes raisons de refuser les projets éoliens.
L’article L.2141-1 du Code Général des Collectivités Territoriales affirme que « le droit des habitants de la commune à être informé des affaires de celle-ci et à être consulté sur les décisions qui les concernent ... est un principe essentiel de la démocratie locale ». Dans ces conditions, APACHE estime que l’attitude du maire est un DÉNI DE DÉMOCRATIE.

CENSURE ET DISCRIMINATION

La censure existe. Nous l’avons rencontrée. Le texte qu’APACHE avait rédigé pour paraître dans le bulletin d’informations de Pouant n’a pas été respecté. Un mot remplacé, une phrase réduite de moitié, une autre supprimée : à quand la liberté d’expression à Pouant ?
Par ailleurs, comme toute association en a le droit, APACHE s’est adressée à la mairie de son siège social pour demander l’attribution d’une subvention. En dépit du caractère utilitaire et local de notre association, dont la mission, rappelons-le, est de protéger et d’améliorer le cadre de vie des habitants de Pouant et des environs, le Conseil Municipal a refusé la subvention. Il a également refusé à un habitant de Pouant une subvention demandée pour raisons personnelles.
Dans le même temps, il accordait une subvention à deux associations extérieures à la commune, dont une association d’artistes de Mont-sur-Guesnes n’ayant aucun rapport avec notre village. INJUSTE, non ! Les impôts des Pouantais ne devraient-ils pas bénéficier en priorité aux Pouantais ?

IL A OSÉ DIRE «NON» AUX ÉOLIENNES !

Les marchands d’éoliennes n’ont généralement pas de mal, moyennant une somme rondelette, à convaincre les agriculteurs et autres propriétaires terriens à accepter une éolienne dans leur champ. Il y en a pourtant un à Pouant qui a eu le courage de leur dire «NON». Par mesure de confidentialité, nous ne révèlerons pas son identité, mais nous lui disons un grand MERCI pour son altruisme (le contraire de l’égoïsme).
Inquiet des risques pour la santé et des multiples préjudices entraînés par ces machines industrielles, il a repoussé l’offre alléchante de l’installateur d’éoliennes.
Offre alléchante en apparence seulement, car le jour où il faudra démanteler les carcasses et leur socle, l’installateur s’en lavera les mains. Il aura trouvé le moyen légal d’échapper à son obligation de démontage. C’est alors à l’agriculteur qu’incombera la responsabilité juridique et financière de le faire.
Combien cela coûtera-t-il dans 15 ou 20 ans ? Nul ne peut le dire, mais certainement beaucoup plus que le total des loyers perçus pendant cette période.
Une étude sérieuse faisait état de 750.000 euros par éolienne, pour seulement 60.000 euros récupérés en revendant la ferraille. Qu’aura-t-il gagné alors ???

DES ÉOLIENNES AU MONT-SAINT-MICHEL

Selon un communiqué de l’AFP du 26 février 2010, le préfet d'Ille-et-Vilaine a refusé les permis de construire pour trois projets éoliens en bordure de la baie du Mont-Saint-Michel.
Dans ses motivations, la préfecture explique que les projets sont "dans le champ de covisibilité du Mont-Saint-Michel" et s'inscrivent "dans un paysage emblématique de très grand intérêt répertorié au patrimoine mondial de l'Unesco".
A l’inititiative de la FED, plusieurs centaines d'opposants avaient manifesté fin septembre 2009 au Mont-Saint-Michel contre les 11 projets éoliens situés en bordure de la baie. La lutte continue contre les huit projets restants.

LES NUISANCES DES ÉOLIENNES RECONNUES PAR UN TRIBUNAL

Depuis plusieurs années était engagée devant les tribunaux une affaire pour «troubles de jouissance» provoqués par les 21 éoliennes de la Compagnie du Vent (GDF-SUEZ) installées à Névian (Aude). Longtemps attendue, une première manche vient de se terminer avec le jugement rendu le 8 février 2010 par le tribunal de Montpellier.
Ce jugement est très intéressant pour plusieurs raisons :
- 1) le tribunal y reconnaît « un trouble anormal de voisinage par la DÉGRADATION DU PAYSAGE, par les NUISANCES AUDITIVES et par la DÉPRÉCIATION FONCIÈRE qui en résultent », soit les trois principaux préjudices que nous dénonçons à propos des éoliennes ;
- 2) le tribunal CONDAMNE l’exploitant éolien à DÉMOLIR 4 des 21 éoliennes ;
- 3) le tribunal CONDAMNE l’exploitant éolien à verser de TRÈS LOURDES INDEMNITÉS à un riverain, à titre de dédommagement des préjudices sus-indiqués (200.000 euros pour le préjudice de jouissance et, surtout, 228.673 euros pour le préjudice immobilier), plus un dédommagement pour les frais engagés (10.000 euros).
Cette affaire devrait faire jurisprudence.
Tous les riverains de parcs éoliens pourraient bien se lancer dans une procédure similaire et se faire indemniser des préjudices subis. Les exploitants d’éoliennes perdraient alors plus d’argent qu’ils n’en gagneraient. De quoi les dissuader d’en installer de nouvelles !!!

HALTE À LA PUANTEUR !

Les habitants de Pouant n’en pouvaient plus de la puanteur en provenance des deux sites d’élevage de la société Eliporc. APACHE a décidé d’intervenir. Des courriers ont été adressés à Eliporc, à la mairie, à la préfecture, à la DDASS et à la Direction des Services Vétérinaires.
L’inspecteur des installations classées a effectué plusieurs visites dans les locaux de la porcherie. Fin novembre, nous étions informés que la société Eliporc avait entrepris des démarches auprès des laboratoires Hygefac, spécialisés dans le traitement des lisiers, afin de «réaliser un audit complet de l’exploitation et de trouver des solutions techniques adaptées pour diminuer les nuisances olfactives».
Nous n’avons pas encore été informés des résultats de cet audit et des mesures éventuellement prises, mais ne manquerons pas de vous en tenir informés. En attendant, soyez vigilants : à vos narines !

LES DANGERS DE LA VITESSE

Alarmés par la vitesse excessive de certains conducteurs à l’entrée et à la sortie de Pouant, nous avions attiré l’attention de M. BELIN sur les risques d’accident et demandé la pose de ralentisseurs aux entrées du village. Une étude réalisée en 2008 par la DAEE à la sortie vers Nueil-sous-Faye a conclu que le pourcentage de véhicules dépassant la vitesse de 60 km/h (moins de 20%) n’était pas suffisant pour donner lieu à une intervention (!).
Outre le fait que l’étude a été menée en période creuse (juillet), ce qui n’est pas forcément représentatif, nous déplorons que la sécurité des habitants, et notamment des enfants, ne dépend que d’un simple pourcentage. Et pourtant : une seule voiture roulant à grande vitesse suffit pour tuer un piéton, alors qu’il suffirait d’un seul ralentisseur (peu coûteux) pour éviter cela !
Faudra-t-il attendre qu’un enfant sortant du lotissement se fasse écraser pour, enfin, faire le nécessaire ?

MERCI AU COMITÉ DES FÊTES

Créé par Jean-Luc Pennec et Bernard Blaineau il y a 8 ans, le Comité des Fêtes de Pouant a su se développer par des activités diverses telles que le théâtre, le loto ou encore le vide-grenier, lequel est certainement la fête la plus conviviale parce que c’est l’occasion d’y retrouver voisins et amis. Merci encore aux bénévoles et aux membres du comité pour leur participation à l’animation de la commune.�

jeudi 11 mars 2010

Ségolène Royal favorable aux éoliennes

La candidate Ségolène Royale a répondu à notre courrier du 18 février par lequel nous lui demandions de se positionner sur l'éolien industriel (voir en fin d'article).

"Poitiers, le 10 mars 2010,

Madame la Présidente,

J'ai bien reçu votre courriel par lequel vous appelez mon attention sur la politique régionale en faveur des éoliennes et vous prie d'excuser cette réponse tardive qui s'explique par le flux abondant de correspondances que je reçois.
Sachez tout d'abord que je comprends votre point de vue qui vous fait hésiter sur l'engagement de la Région en faveur des éoliennes. Dans le projet que je propose avec « Poitou-Charentes une énergie d'avance », j'envisage de concentrer les efforts de la Région sur la Croissance verte, notamment en développant les axes suivants qui sont pour moi porteurs d'avenir en matière d'excellence environnementale :
- 5 000 actions de formation aux emplois verts ;
- Contrats de mutation écologique avec les industries pour aller vers « zéro déchets industriels », réduire les pollutions et les consommations d'eau, avec des aides régionales qui seront conditionnées aux progrès en matière d'environnement ;
- La moitié des crédits régionaux d'innovation et de recherche iront à la Croissance verte ;
- Aide régionale aux bâtiments à basse consommation d'énergie (pack éco-énergie pour les ménages, 15000 logements sociaux) ;
- Création d'éco-quartiers et d'éco-villages et lancement d'un plan massif d'économies d'énergies ;
- Triplement de la production d'énergies renouvelables d'ici 2020, avec le plan solaire régional, les énergies marines, la bio masse.
C'est sur ce dernier point que j'envisage la question des éoliennes. Je souhaite à l'avenir accorder une attention particulière sur le développement des éoliennes sous-marines.
Souhaitant avoir répondu à vos attentes, je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

Ségolène Royal"

Sa réponse n’est ni claire ni franche : “triplement de la production d'énergies renouvelables d'ici 2020 ... c’est sur ce dernier point que j’envisage la question des éoliennes”. Elle semble bien pourtant confirmer que la multiplication des éoliennes en Poitou-Charentes est inscrite dans son programme (ce qui est d’ailleurs sous-entendu dans le prospectus distribué par le PS dans les boîtes à lettres). En tout cas, ce qui est clair, c’est qu’elle ne se positionne pas CONTRE les éoliennes !

Cette position en faveur des éoliennes a été confirmée par Jean-François Macaire, tête de liste PS de la Vienne, qui, lors de la réunion d'hier soir à Moncontour, a déclaré : "Nous pensons que nous avons besoin de toutes les énergies renouvelables, dont l'éolien".

Dans ces conditions, nous ne pouvons qu'appeler tous les Loudunais à ne pas voter pour le PS dans ces élections régionales !


Pour mémoire, voici le courrier que nous avions adressé à Ségolène Royal le 18 février dernier :

Madame la Présidente,

Nous connaissons et soutenons votre engagement en faveur des énergies renouvelables. Comme vous, nous sommes POUR le développement des énergies renouvelables et POUR la réduction effective des émissions de CO2.

Dans ce contexte, nous ne comprenons absolument pas l’engagement de la Région Poitou-Charentes en faveur de l’éolien industriel. En effet, le vent étant aléatoire et imprévisible, la production d’électricité l’est tout autant. Or, la demande en électricité est constante. Pour y répondre quand les éoliennes ne tournent pas, il est nécessaire de recourir à des centrales thermiques qui, elles, sont fortement émettrices de CO2. L’Allemagne, qui n’a pas fait le choix du nucléaire, possède le plus grand parc éolien d’Europe : mais pourtant elle est aussi le plus gros producteur de CO2 d’Europe par ses centrales thermiques !

Ce qui est vrai en Allemagne ne l’est pas en France du fait de notre parc de centrales nucléaires et hydrauliques (95% de la production), qui n’émet pas du tout de CO2. En outre, est-il judicieux de saccager les paysages de la France, première destination mondiale du tourisme, en truffant nos régions de milliers d’éoliennes industrielles dont l’incidence sur les émissions de CO2 sera quasiment nulle ?

Cultivons plutôt nos points forts en développant des énergies renouvelables compatibles avec notre réalité : le photovoltaïque, la biomasse, l’hydraulique terrestre et marin. Ce sont des pistes mieux adaptées pour préserver notre environnement, notre patrimoine et nos conditions de vie, et, de surcroît, ne générant pas la discorde dans nos campagnes. Il ne se passe pas un jour sans qu’un article de la presse régionale relate les affrontements entre pro et anti-éoliens, faisant écho à la zizanie et aux conflits que cette polémique entraîne au sein même de chaque collectivité concernée par un projet éolien.

A l’approche des élections régionales, les adhérents de l’association APACHE, membre de la Fédération Environnement Durable Poitou-Charentes, vous demandent d’exprimer clairement votre position sur l’éolien industriel.

Notre association est apolitique. Nos adhérents, de quelque bord soient-ils, feront passer leurs conditions de vie et l’intérêt général avant toute autre considération et feront tout pour faire battre les candidats qui font la promotion de l’éolien industriel.

Dans l’attente de vous lire ou, de préférence, de vous rencontrer, nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, nos respectueuses salutations.

pour les membres de l’association,
Gisèle WION
Présidente de l’association APACHE

mardi 9 mars 2010

Le jugement de Montpellier fait du bruit !

S' il est des décisions qui font du bruit, c'est bien celle-ci : le tribunal de grande instance de Montpellier vient de donner raison à une famille propriétaire viticole, dont les bâtiments sont surplombés par le parc de 21 éoliennes de Névian. Non seulement il ordonne la démolition des quatre aérogénérateurs les plus proches des habitations, mais en plus il condamne l'exploitant du parc, La Compagnie de Vent, à payer une somme considérable à la famille vigneronne, près de 500 000 euros .

Le tribunal a tenu compte du préjudice subi mais aussi de la moins value foncière de la propriété. Une première dans le contexte très tendu des installations de parcs éoliens. Car le juge va loin et assortit sa condamnation d'une force exécutoire du volet financier, ce qui impose à l'exploitant de payer la somme due, même si, et c'est le cas, il fait appel de ce jugement ! En revanche, la démolition n'interviendra que si la cour d'appel confirme le jugement de première instance.

Les parcs éoliens sont soumis à des vents contraires : d'un côté, ils sont encouragés par les politiques gouvernementales environnementales successives, d'autre part ils sont systématiquement attaqués devant la justice. La voie classique est l'action en annulation du permis auprès du juge administratif. Ce fut également le cas ici. En vain. Mais la nouveauté en l'espèce, c'est la demande faite par cette famille de propriétaire devant une juridiction civile, le TGI de Montpellier. David contre Goliath ? La demande au départ paraissait ahurissante : il s'agissait d'obtenir la démolition du parc éolien dans son ensemble et de condamner l'exploitant éolien à payer 400 000 euros de dommages intérêts...

Une affaire hors normes

Il y a neuf ans, la famille Narbonnaise propriétaire du domaine de Bouquignan, située sur la commune de Bizanet avait attaqué en référé "La Compagnie du Vent", protestant contre l'édification de son parc éolien de Névian. Afin de mesurer l'impact du préjudice esthétique et sonore mis en avant par la famille gênée par les éoliennes, le juge du TGI de Narbonne avait désigné un expert indépendant, qui fut également chargé de faire estimer par un autre spécialiste la valeur foncière de la propriété.

Pour sa part, le Compagnie du vent a rappelé les conclusions de sa propre étude d'impact, et a souligné qu'elle avait obtenu toutes les autorisations administratives requises (modification du POS de Névian, permis de construire, autorisation préfectorale...) et que parallèlement à l'action civile, le tribunal administratif de Montpellier avait confirmé la validité du permis de construire. A l'audience du TGI de décembre dernier, l'avocat de l'exploitant éolien, Maître Gassenbach, du barreau de Paris, a exhumé une jurisprudence selon laquelle les propriétaires qui bénéficient d'avantages comme une vue dégagée ou un ensoleillement, ne peuvent prétendre à un droit acquis. "Les propriétaires de Bouquignan depuis 1929 ne peuvent exiger que le paysage demeure en l'état, la vue sur un horizon totalement dégagée n'est pas un droit acquis".

La compagnie du Vent atteste par ailleurs que le rapport de l'Académie de médecine est actuellement contesté, et s'appuie sur ses études acoustiques pour nier le trouble sonore. La famille propriétaire, défendue par Maître Pech de Laclause, a balayé cet argument : "En l'espèce, la construction d'une centrale de 21 éoliennes sur une crête mesurant plus de 72 m de haut, en pleine campagne à l'aplomb d'une maison d'habitation constitue bien un trouble anormal de voisinage, et cette pollution visuelle gâche la jouissance quotidienne des lieux et excède la mesure ordinaire des obligations de voisinage". Le tribunal a retenu que la totalité des rapports aboutissait au même constat : les éoliennes causent des nuisances auditives.

Ce jugement, s'il était confirmé en appel aurait force de jurisprudence. En attendant, ce jugement devrait provoquer une onde de choc dans les autres parcs éoliens.