vendredi 26 mars 2010

Les éoliennes jugées par une commission parlementaire

Philippe Plisson, député PS de Gironde, a expliqué à la chaîne Energie pourquoi il démissionnait d’une mission parlementaire qu’il juge systématiquement hostile à l’énergie éolienne. Les adversaires de l’éolien considèrent qu’il roule en fait lui-même pour l’industrie du vent (il était un pro-éolien convaincu avant même la mise en place de la commission parlementaire, d'où un manque d'objectivité de sa part !). Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durabel (FED), qui coordonne plusieurs centaines d’associations locales en lutte contre l’installation d’éoliennes, répond à l’interview de Philippe Plisson :

"Une commission parlementaire a été constituée pour s’informer et informer les députés sur la réalité de la filière dite éolienne. L’ensemble des membres de la commission, sous la présidence de M. Patrick Ollier, dont la courtoisie et l’objectivité sont à souligner, ont posé des questions pertinentes sans préjuger des conclusions du futur travail collectif. Sauf M.Philippe Plisson, qui a seulement développé les arguments marketing classiques des promoteurs éoliens et à critiqué toute opinion contraire à la sienne

Depuis longtemps cette filière industrielle prospère à la faveur de réseaux relationnels et financiers obscurs en écartant toute voix discordante. Ces réseaux avaient en particulier réussi à écarter de toute consultation notre Fédération qui regroupe pourtant 671 associations de défense d’habitants. Ces derniers sont pourtant les premiers concernés puisqu’ils subissent les effets dramatiques des installations d’aérogénérateurs sur leur lieu de vie. Grâce au Président Valery Giscard d’Estaing la FED a pu être auditionnée par la commission le 26 janvier 2010 Nous avons remis à la commission des documents rendus publics depuis.

Comme le souligne la chaine Energie dans son article d’hier, l’objectif de M Plisson était de «permettre d’obtenir de meilleures conditions d’installations et d’acceptation des éoliennes par la population». Il n’était pas de procéder à une audition objective de la situation. Or nous contestons l’utilité même de la filière depuis que nous avons compris qu’il s’agit avant tout de concevoir des produits financiers de défiscalisation sur fond de subvention publique.

L’écologie n’est qu’un argument de marketing. Le parti-pris de M. Plisson montre qu’il n’était pas objectif et son attaque du président de la Commission nous apparaît pour le moins regrettable.

La FED a déjà largement mis en avant l’inefficacité des éoliennes dans la lutte pour le climat, leurs dangers pour la sécurité, les paysages, leurs conséquences sur la valeur des habitations des riverains. Elle s’est adressé directement au président Sarkozy.

La FED s’est interrogée sur la puissance du lobbying éolien et sur les raisons de l’absence de contrepoids à des décisions à l’évidence contraires à l’intérêt général. Elle a chiffré à près de 40 milliards d’euros les sommes en jeu si la loi du Grenelle de l’environnement, qui n’a pour but que de promouvoir les éoliennes, est votée.

Pour donner un exemple incroyable de la puissance du lobby éolien il faut savoir que les
46 parcs naturels régionaux représentant 13% du territoire sont en cours de saccage par des milliers d’éoliennes géantes et qu’ils sont vendus à l’encan à des promoteurs qui les écument.

Face à ce scandale, les députes Bernard Carayon et Claude Gatignol ont déposé des projets d’amendements pour sauver ces parcs naturels, joyaux de notre pays, et faire interdire toute implantation sur ces zones naturelles protégées. Ces propositions de simple bon sens ont déjà reçu le soutien de plus de 70 députés, ce qui montre la prise de conscience des parlementaires face à la catastrophe éolienne programmée et redonne l’espoir d’obtenir un moratoire sur l’installation des parcs éoliens .

Il existe des filières prometteuses pour l’emploi en France, dans l’isolation de l’habitat, la géothermie, dans de nombreuses autres énergies renouvelables et surtout dans le tourisme.
La filière éolienne fait partie des commerces douteux qui valent déjà actuellement à l’Italie et à l’Espagne des collusions bien fâcheuses où prévalent les milieux les moins fréquentables."

mardi 23 mars 2010

LE BUSINESS LUCRATIF DES ÉOLIENNES

Comment, avec l’appui des pouvoirs publics, une bulle massive peut voir le jour, au bénéfice de quelques uns.

683 millions d’euros. 320 millions d’euros. Voici les fortunes qu’ont pu amasser en France Pâris Mouratoglou et Jean-Michel Germa en quelques années avec l’énergie éolienne et le business vert. Respectivement patron de la société Energies nouvelles ou fondateur de la Compagnie du vent, ils bénéficient à fond d’un business model fondé sur les subventions massives de la poche du contribuable français et sur l’aveuglement généralisé dès que l’on touche aux icônes « vertes ».
Comment s’enrichir avec l’éolien ?

Le mode d’enrichissement est simple ; commencer par repérer un terrain favorable et convaincre le propriétaire de vous laisser y implanter votre éolienne, moyennant deux à trois milles euros par an. Contre les trois à quatre milles euros de taxe professionnelle annuelle que cela rapportera, le maire va bien vite accorder son permis de construire. Aucune opposition à attendre du préfet qui appliquera les ordres de Jean-Louis Borloo, qui « les a mis en demeure de favoriser systématiquement les promoteurs » [1]. Aucun client à chercher, EDF doit tout racheter. Il ne reste plus au promoteur qu’à revendre le permis qu’il a ainsi obtenu à un exploitant, pour des prix allant jusqu’à un million ? par éolienne… Chaque éolienne pouvant rapporter 190 000 ? par an. Pas étonnant donc que, rien qu’en Europe, l’énergie éolienne ait attiré en 2008 près de 11 milliards d’investissements [2] !
Mais d’où vient l’argent ?

11 milliards par an, mais avec quoi sont fait les bénéfices qui attirent de tels investissements ? Surement pas de l’intérêt pour la société de la production d’énergie éolienne mais bien plutôt de la générosité des hommes politiques avec l’argent des contribuables : en application de lois récentes, EDF doit acheter l’électricité éolienne au prix exorbitant de 86? le mégawatt/heure. A titre de comparaison, le prix de revient de l’électricité obtenue par le nucléaire est d’à peine 30? le mégawatt/heure… Une situation rêvée pour les producteurs, qui n’ont seulement sont certains d’avoir un débouché puisque EDF est tenu d’acheter leur électricité, mais en plus de l’acheter à un prix défiant toute raison. D’une durée moyenne de quinze ans, les contrats ne présentent aucun risque et permettent une rentabilité moyenne de … 30%. De quoi faire dire à Jacques Attali dans L’Express : « l’éolien est une énergie très envahissante, qui attire toutes les cupidités ». Et Valéry Giscard d’Estaing de renchérir dans Le Point : « l’éolien est un business douteux doublé de rentes fiscales indues ».

Car si EDF surpaie l’électricité, c’est le consommateur et le contribuable qui au final payent. Chaque consommateur en France paye par la « contribution pour le service public d’électricité » ce surcoût massif. Le contribuable complète, en finançant les privilèges fiscaux exorbitants des industriels : exonérations totales ou partielles de l’impôt sur les bénéfices, abattements sur la taxe professionnelle, vente à des conditions fiscales préférentielles de leur entreprise, et ce n’est que le début d’une liste qui rendrait malade tout vrai entrepreneur et tout contribuable qui se respecte. Bien sur, l’Europe rajoute une couche de subventions, estimée à plus de six milliards ? sur dix ans [3].

Puiser dans la poche des pauvres pour enrichir quelques uns… Douteuse moralité du business model de l’éolien… Sans surprise, les escrocs pullulent pour tirer profit des subventions à gogo : en Italie, à Avellino, ce sont quatre personnes qui ont été arrêtées et sept parcs qui ont été placés sous séquestre. Oreste Vigoreto, président de l’association nationale pour l’éolien fait partie des personnes visées par l’enquête sur de nombreuses irrégularités. En Espagne, le village de La Muela s’était fait une spécialité de l’éolien et avec les investissements massifs attirés par les subventions étatiques avait construit théâtre, musée, arène ou centre sportif. Là, ce sont dix sept personnes qui ont été jetées en prison sur fond de soupçons de fraudes à la subvention publique. Au total, ce sont 15% des installations qui sont visées par une enquête de la commission nationale de l’énergie en Espagne…
Un secteur à valeur ajoutée négative pour l’environnement

Bien sur, les plus fervents soutiens de l’écologie, souvent sincères, ne manqueront pas de défendre malgré tout le système de subventions massives à l’éolien, ce dernier étant « bon pour la planète ». Un lieu commun, faux pourtant.

On pourrait se dire que, peu importe leur efficacité, les éoliennes n’émettent pas de CO2. Pourtant, c’est bien là qu’est le problème. Car si elles n’émettent pas de CO2 quand elles tournent, elles ne tournent pas tout le temps et il faut mettre en place des centrales pour pallier les 75% du temps pendant lequel les éoliennes ne tournent pas. Et le nucléaire n’est pas suffisamment flexible pour cela. Conséquence, il faut installer des centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au gaz afin de répondre à la demande quand les éoliennes ne marchent pas (en dessous de 20 kilomètres heure et au dessus de 80). Au final, c’est nettement plus de CO2 qu’on émet qu’avec le nucléaire… Loin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’éolien les fait augmenter. Paradoxe bien connu mais occulté par tous ceux qui profitent de ce business parapublic… Combien de temps les français accepteront-ils de se laisser dépouiller ainsi au bénéfice de quelques uns ?

(article paru sur Yahoo actualités)

[1] Arnaud Casalis, de la Fédération du développement durable
[2] New York Times, 13 décembre 2009
[3] Jean-Louis Burré, L’imposture, pourquoi l’éolien est un danger pour la France, Le Toucan éditeur

vendredi 19 mars 2010

jeudi 18 mars 2010

Bulletin d'informations d'APACHE de mars 2010

LE MOT DE LA PRÉSIDENTE

Ce petit journal a pour but de vous informer, sans tabou ni langue de bois, des faits, des événements, des projets qui vous concernent et dont vous n’avez peut-être pas entendu parler. Il souhaite vous aider dans votre réflexion sur le devenir de notre environnement et de notre vie sociale. Il vous explique les actions que l’association doit mener pour préserver notre qualité de vie et pour l’améliorer.
Essayons d’agir ensemble !

AVIS DE NAISSANCE

L’association APACHE est heureuse de vous annoncer la naissance de ... son blog. Vous pourrez y trouver de précieuses informations sur les projets d’éoliennes du Loudunais et des liens vers des sources d’informations plus générales. Son adresse :

httl://www.association-apache.blogspot.com

Vous pouvez également vous rendre sur le blog d’ADE-ASLA, l’association anti-éolienne d’Arçay : httl://www.ade-asla.blogspot.com - ou encore sur le site de VOL AU VENT, l’association de Sammarçolles : httl://www.dangereoliennes.com.

ÉCOLE BUISSONNIÈRE À POUANT

Le Conseil Municipal de Pouant s’est réuni en session extraordinaire le 12 mars dernier afin de prendre une décision sur le rattachement ou non de l'école de Pouant au nouveau RPI. Après un vote à bulletin secret, Le Conseil a été décidé de FERMER L’ÉCOLE dès septembre 2010. La maternelle reste à Maulay, mais tout le primaire est regroupé à Ceaux-en-Loudun. Cette mesure est censée avoir été prise pour le bien des enfants, mais aussi pour faciliter le travail des enseignants.
Ce n’est certes pas avec une telle mesure que la commune va attirer de jeunes couples pour construire dans le nouveau lotissement. Si, à la disparition de l’école, on ajoute les odeurs de lisier, le projet d’éoliennes et l’absence de commerce, le village n’a que peu de chance de développer son «attractivité».
Reste que les locaux de l’école seront bientôt inoccupés. L’association APACHE suggère que le bâtiment soit rebaptisé «MAISON DES ASSOCIATIONS» et qu’il soit utilisé pour toutes sortes d’activités culturelles ou de loisirs, telles que peinture, poterie, danse, théâtre, cours de langue, parties de cartes, etc. Une association de loisirs pourrait gérer toutes ces activités, lesquelles s’adresseraient aux adultes comme aux enfants. Si cette idée vous séduit, parlez-en autour de vous et contactez-nous pour nous aider à la matérialiser.

PROJET D’ÉPANDAGE DE BOUES INDUSTRIELLES

La société SEDE, basée à Ingrandes-sur-Vienne, est venue présenter son projet de plan d'épandage de boues industrielles et d’amendements organiques. Ce plan concernerait 40 communes de la Vienne (dont Pouant) et 55 communes de l'Indre-et-Loire.
La question posée au Conseil Municipal de Pouant était : êtes-vous favorable ou non au plan d'épandage ? Après délibération et vote, la réponse du Conseil est : NON. Cependant, la décision finale reviendra au préfet.

LES ÉOLIENNES DE POUANT INQUIÈTENT HERVÉ NOVELLI

APACHE a informé le maire de Richelieu du projet éolien de Pouant/Nueil. M. Hervé Novelli, par ailleurs Secrétaire d’Etat au Tourisme, n’est pas insensible à la circulaire de Christine Albanel qui préconise de ne pas implanter d’éoliennes à moins de 10 KM DES MONUMENTS HISTORIQUES, ce qu’est la ville de Richelieu, un joyau d’architecture et d’histoire.
Conscient de l’impact visuel que des éoliennes auraient si près de la cité du Cardinal, M. Novelli nous a écrit être «très attentif à ce sujet». Il a donc fait part de son inquiétude au préfet de la Vienne, qui lui a répondu qu’en cas de demande d’autorisation «pour un parc éolien ayant des incidences pour la ville de Richelieu», il ne manquerait pas «d’être particulièrement vigilant ...».

ÉLECTIONS RÉGIONALES

A l’instar de la FED (600 associations anti-éoliennes), qui a adressé un courrier à toutes les têtes de liste aux régionales, APACHE a adressé un courrier aux têtes de liste des six principales formations politiques de la Vienne (UMP, PS, PC, FN, MoDem et Europe Ecologie). Nous leur avons demandé de se positionner clairement sur l’éolien, sachant que nous appelons tous nos adhérents et sympathisants à ne pas voter pour ceux qui en feront la promotion.
A ce jour, deux candidats se sont prononcés contre l’éolien industriel dans le Loudunais : Olivier Chartier (UMP), lors d’une rencontre avec nos associations, et Nicolas TURQUOIS (MoDem), lors de la réunion publique de Loudun le 5 mars dernier.

LE MAIRE DE POUANT REFUSE DE NOUS RECEVOIR

Suite aux refus répétés du maire de Pouant de recevoir les représentants du collectif anti-éolien, sous prétexte qu’il n’avait rien à nous dire, nous avons à nouveau sollicité un rendez-vous par lettre recommandée. Toujours pas de réponse.
Si lui n’a rien à nous dire, nous, nous souhaitons nous exprimer au nom de tous les habitants qui ont de bonnes raisons de refuser les projets éoliens.
L’article L.2141-1 du Code Général des Collectivités Territoriales affirme que « le droit des habitants de la commune à être informé des affaires de celle-ci et à être consulté sur les décisions qui les concernent ... est un principe essentiel de la démocratie locale ». Dans ces conditions, APACHE estime que l’attitude du maire est un DÉNI DE DÉMOCRATIE.

CENSURE ET DISCRIMINATION

La censure existe. Nous l’avons rencontrée. Le texte qu’APACHE avait rédigé pour paraître dans le bulletin d’informations de Pouant n’a pas été respecté. Un mot remplacé, une phrase réduite de moitié, une autre supprimée : à quand la liberté d’expression à Pouant ?
Par ailleurs, comme toute association en a le droit, APACHE s’est adressée à la mairie de son siège social pour demander l’attribution d’une subvention. En dépit du caractère utilitaire et local de notre association, dont la mission, rappelons-le, est de protéger et d’améliorer le cadre de vie des habitants de Pouant et des environs, le Conseil Municipal a refusé la subvention. Il a également refusé à un habitant de Pouant une subvention demandée pour raisons personnelles.
Dans le même temps, il accordait une subvention à deux associations extérieures à la commune, dont une association d’artistes de Mont-sur-Guesnes n’ayant aucun rapport avec notre village. INJUSTE, non ! Les impôts des Pouantais ne devraient-ils pas bénéficier en priorité aux Pouantais ?

IL A OSÉ DIRE «NON» AUX ÉOLIENNES !

Les marchands d’éoliennes n’ont généralement pas de mal, moyennant une somme rondelette, à convaincre les agriculteurs et autres propriétaires terriens à accepter une éolienne dans leur champ. Il y en a pourtant un à Pouant qui a eu le courage de leur dire «NON». Par mesure de confidentialité, nous ne révèlerons pas son identité, mais nous lui disons un grand MERCI pour son altruisme (le contraire de l’égoïsme).
Inquiet des risques pour la santé et des multiples préjudices entraînés par ces machines industrielles, il a repoussé l’offre alléchante de l’installateur d’éoliennes.
Offre alléchante en apparence seulement, car le jour où il faudra démanteler les carcasses et leur socle, l’installateur s’en lavera les mains. Il aura trouvé le moyen légal d’échapper à son obligation de démontage. C’est alors à l’agriculteur qu’incombera la responsabilité juridique et financière de le faire.
Combien cela coûtera-t-il dans 15 ou 20 ans ? Nul ne peut le dire, mais certainement beaucoup plus que le total des loyers perçus pendant cette période.
Une étude sérieuse faisait état de 750.000 euros par éolienne, pour seulement 60.000 euros récupérés en revendant la ferraille. Qu’aura-t-il gagné alors ???

DES ÉOLIENNES AU MONT-SAINT-MICHEL

Selon un communiqué de l’AFP du 26 février 2010, le préfet d'Ille-et-Vilaine a refusé les permis de construire pour trois projets éoliens en bordure de la baie du Mont-Saint-Michel.
Dans ses motivations, la préfecture explique que les projets sont "dans le champ de covisibilité du Mont-Saint-Michel" et s'inscrivent "dans un paysage emblématique de très grand intérêt répertorié au patrimoine mondial de l'Unesco".
A l’inititiative de la FED, plusieurs centaines d'opposants avaient manifesté fin septembre 2009 au Mont-Saint-Michel contre les 11 projets éoliens situés en bordure de la baie. La lutte continue contre les huit projets restants.

LES NUISANCES DES ÉOLIENNES RECONNUES PAR UN TRIBUNAL

Depuis plusieurs années était engagée devant les tribunaux une affaire pour «troubles de jouissance» provoqués par les 21 éoliennes de la Compagnie du Vent (GDF-SUEZ) installées à Névian (Aude). Longtemps attendue, une première manche vient de se terminer avec le jugement rendu le 8 février 2010 par le tribunal de Montpellier.
Ce jugement est très intéressant pour plusieurs raisons :
- 1) le tribunal y reconnaît « un trouble anormal de voisinage par la DÉGRADATION DU PAYSAGE, par les NUISANCES AUDITIVES et par la DÉPRÉCIATION FONCIÈRE qui en résultent », soit les trois principaux préjudices que nous dénonçons à propos des éoliennes ;
- 2) le tribunal CONDAMNE l’exploitant éolien à DÉMOLIR 4 des 21 éoliennes ;
- 3) le tribunal CONDAMNE l’exploitant éolien à verser de TRÈS LOURDES INDEMNITÉS à un riverain, à titre de dédommagement des préjudices sus-indiqués (200.000 euros pour le préjudice de jouissance et, surtout, 228.673 euros pour le préjudice immobilier), plus un dédommagement pour les frais engagés (10.000 euros).
Cette affaire devrait faire jurisprudence.
Tous les riverains de parcs éoliens pourraient bien se lancer dans une procédure similaire et se faire indemniser des préjudices subis. Les exploitants d’éoliennes perdraient alors plus d’argent qu’ils n’en gagneraient. De quoi les dissuader d’en installer de nouvelles !!!

HALTE À LA PUANTEUR !

Les habitants de Pouant n’en pouvaient plus de la puanteur en provenance des deux sites d’élevage de la société Eliporc. APACHE a décidé d’intervenir. Des courriers ont été adressés à Eliporc, à la mairie, à la préfecture, à la DDASS et à la Direction des Services Vétérinaires.
L’inspecteur des installations classées a effectué plusieurs visites dans les locaux de la porcherie. Fin novembre, nous étions informés que la société Eliporc avait entrepris des démarches auprès des laboratoires Hygefac, spécialisés dans le traitement des lisiers, afin de «réaliser un audit complet de l’exploitation et de trouver des solutions techniques adaptées pour diminuer les nuisances olfactives».
Nous n’avons pas encore été informés des résultats de cet audit et des mesures éventuellement prises, mais ne manquerons pas de vous en tenir informés. En attendant, soyez vigilants : à vos narines !

LES DANGERS DE LA VITESSE

Alarmés par la vitesse excessive de certains conducteurs à l’entrée et à la sortie de Pouant, nous avions attiré l’attention de M. BELIN sur les risques d’accident et demandé la pose de ralentisseurs aux entrées du village. Une étude réalisée en 2008 par la DAEE à la sortie vers Nueil-sous-Faye a conclu que le pourcentage de véhicules dépassant la vitesse de 60 km/h (moins de 20%) n’était pas suffisant pour donner lieu à une intervention (!).
Outre le fait que l’étude a été menée en période creuse (juillet), ce qui n’est pas forcément représentatif, nous déplorons que la sécurité des habitants, et notamment des enfants, ne dépend que d’un simple pourcentage. Et pourtant : une seule voiture roulant à grande vitesse suffit pour tuer un piéton, alors qu’il suffirait d’un seul ralentisseur (peu coûteux) pour éviter cela !
Faudra-t-il attendre qu’un enfant sortant du lotissement se fasse écraser pour, enfin, faire le nécessaire ?

MERCI AU COMITÉ DES FÊTES

Créé par Jean-Luc Pennec et Bernard Blaineau il y a 8 ans, le Comité des Fêtes de Pouant a su se développer par des activités diverses telles que le théâtre, le loto ou encore le vide-grenier, lequel est certainement la fête la plus conviviale parce que c’est l’occasion d’y retrouver voisins et amis. Merci encore aux bénévoles et aux membres du comité pour leur participation à l’animation de la commune.�

jeudi 11 mars 2010

Ségolène Royal favorable aux éoliennes

La candidate Ségolène Royale a répondu à notre courrier du 18 février par lequel nous lui demandions de se positionner sur l'éolien industriel (voir en fin d'article).

"Poitiers, le 10 mars 2010,

Madame la Présidente,

J'ai bien reçu votre courriel par lequel vous appelez mon attention sur la politique régionale en faveur des éoliennes et vous prie d'excuser cette réponse tardive qui s'explique par le flux abondant de correspondances que je reçois.
Sachez tout d'abord que je comprends votre point de vue qui vous fait hésiter sur l'engagement de la Région en faveur des éoliennes. Dans le projet que je propose avec « Poitou-Charentes une énergie d'avance », j'envisage de concentrer les efforts de la Région sur la Croissance verte, notamment en développant les axes suivants qui sont pour moi porteurs d'avenir en matière d'excellence environnementale :
- 5 000 actions de formation aux emplois verts ;
- Contrats de mutation écologique avec les industries pour aller vers « zéro déchets industriels », réduire les pollutions et les consommations d'eau, avec des aides régionales qui seront conditionnées aux progrès en matière d'environnement ;
- La moitié des crédits régionaux d'innovation et de recherche iront à la Croissance verte ;
- Aide régionale aux bâtiments à basse consommation d'énergie (pack éco-énergie pour les ménages, 15000 logements sociaux) ;
- Création d'éco-quartiers et d'éco-villages et lancement d'un plan massif d'économies d'énergies ;
- Triplement de la production d'énergies renouvelables d'ici 2020, avec le plan solaire régional, les énergies marines, la bio masse.
C'est sur ce dernier point que j'envisage la question des éoliennes. Je souhaite à l'avenir accorder une attention particulière sur le développement des éoliennes sous-marines.
Souhaitant avoir répondu à vos attentes, je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

Ségolène Royal"

Sa réponse n’est ni claire ni franche : “triplement de la production d'énergies renouvelables d'ici 2020 ... c’est sur ce dernier point que j’envisage la question des éoliennes”. Elle semble bien pourtant confirmer que la multiplication des éoliennes en Poitou-Charentes est inscrite dans son programme (ce qui est d’ailleurs sous-entendu dans le prospectus distribué par le PS dans les boîtes à lettres). En tout cas, ce qui est clair, c’est qu’elle ne se positionne pas CONTRE les éoliennes !

Cette position en faveur des éoliennes a été confirmée par Jean-François Macaire, tête de liste PS de la Vienne, qui, lors de la réunion d'hier soir à Moncontour, a déclaré : "Nous pensons que nous avons besoin de toutes les énergies renouvelables, dont l'éolien".

Dans ces conditions, nous ne pouvons qu'appeler tous les Loudunais à ne pas voter pour le PS dans ces élections régionales !


Pour mémoire, voici le courrier que nous avions adressé à Ségolène Royal le 18 février dernier :

Madame la Présidente,

Nous connaissons et soutenons votre engagement en faveur des énergies renouvelables. Comme vous, nous sommes POUR le développement des énergies renouvelables et POUR la réduction effective des émissions de CO2.

Dans ce contexte, nous ne comprenons absolument pas l’engagement de la Région Poitou-Charentes en faveur de l’éolien industriel. En effet, le vent étant aléatoire et imprévisible, la production d’électricité l’est tout autant. Or, la demande en électricité est constante. Pour y répondre quand les éoliennes ne tournent pas, il est nécessaire de recourir à des centrales thermiques qui, elles, sont fortement émettrices de CO2. L’Allemagne, qui n’a pas fait le choix du nucléaire, possède le plus grand parc éolien d’Europe : mais pourtant elle est aussi le plus gros producteur de CO2 d’Europe par ses centrales thermiques !

Ce qui est vrai en Allemagne ne l’est pas en France du fait de notre parc de centrales nucléaires et hydrauliques (95% de la production), qui n’émet pas du tout de CO2. En outre, est-il judicieux de saccager les paysages de la France, première destination mondiale du tourisme, en truffant nos régions de milliers d’éoliennes industrielles dont l’incidence sur les émissions de CO2 sera quasiment nulle ?

Cultivons plutôt nos points forts en développant des énergies renouvelables compatibles avec notre réalité : le photovoltaïque, la biomasse, l’hydraulique terrestre et marin. Ce sont des pistes mieux adaptées pour préserver notre environnement, notre patrimoine et nos conditions de vie, et, de surcroît, ne générant pas la discorde dans nos campagnes. Il ne se passe pas un jour sans qu’un article de la presse régionale relate les affrontements entre pro et anti-éoliens, faisant écho à la zizanie et aux conflits que cette polémique entraîne au sein même de chaque collectivité concernée par un projet éolien.

A l’approche des élections régionales, les adhérents de l’association APACHE, membre de la Fédération Environnement Durable Poitou-Charentes, vous demandent d’exprimer clairement votre position sur l’éolien industriel.

Notre association est apolitique. Nos adhérents, de quelque bord soient-ils, feront passer leurs conditions de vie et l’intérêt général avant toute autre considération et feront tout pour faire battre les candidats qui font la promotion de l’éolien industriel.

Dans l’attente de vous lire ou, de préférence, de vous rencontrer, nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, nos respectueuses salutations.

pour les membres de l’association,
Gisèle WION
Présidente de l’association APACHE

mardi 9 mars 2010

Le jugement de Montpellier fait du bruit !

S' il est des décisions qui font du bruit, c'est bien celle-ci : le tribunal de grande instance de Montpellier vient de donner raison à une famille propriétaire viticole, dont les bâtiments sont surplombés par le parc de 21 éoliennes de Névian. Non seulement il ordonne la démolition des quatre aérogénérateurs les plus proches des habitations, mais en plus il condamne l'exploitant du parc, La Compagnie de Vent, à payer une somme considérable à la famille vigneronne, près de 500 000 euros .

Le tribunal a tenu compte du préjudice subi mais aussi de la moins value foncière de la propriété. Une première dans le contexte très tendu des installations de parcs éoliens. Car le juge va loin et assortit sa condamnation d'une force exécutoire du volet financier, ce qui impose à l'exploitant de payer la somme due, même si, et c'est le cas, il fait appel de ce jugement ! En revanche, la démolition n'interviendra que si la cour d'appel confirme le jugement de première instance.

Les parcs éoliens sont soumis à des vents contraires : d'un côté, ils sont encouragés par les politiques gouvernementales environnementales successives, d'autre part ils sont systématiquement attaqués devant la justice. La voie classique est l'action en annulation du permis auprès du juge administratif. Ce fut également le cas ici. En vain. Mais la nouveauté en l'espèce, c'est la demande faite par cette famille de propriétaire devant une juridiction civile, le TGI de Montpellier. David contre Goliath ? La demande au départ paraissait ahurissante : il s'agissait d'obtenir la démolition du parc éolien dans son ensemble et de condamner l'exploitant éolien à payer 400 000 euros de dommages intérêts...

Une affaire hors normes

Il y a neuf ans, la famille Narbonnaise propriétaire du domaine de Bouquignan, située sur la commune de Bizanet avait attaqué en référé "La Compagnie du Vent", protestant contre l'édification de son parc éolien de Névian. Afin de mesurer l'impact du préjudice esthétique et sonore mis en avant par la famille gênée par les éoliennes, le juge du TGI de Narbonne avait désigné un expert indépendant, qui fut également chargé de faire estimer par un autre spécialiste la valeur foncière de la propriété.

Pour sa part, le Compagnie du vent a rappelé les conclusions de sa propre étude d'impact, et a souligné qu'elle avait obtenu toutes les autorisations administratives requises (modification du POS de Névian, permis de construire, autorisation préfectorale...) et que parallèlement à l'action civile, le tribunal administratif de Montpellier avait confirmé la validité du permis de construire. A l'audience du TGI de décembre dernier, l'avocat de l'exploitant éolien, Maître Gassenbach, du barreau de Paris, a exhumé une jurisprudence selon laquelle les propriétaires qui bénéficient d'avantages comme une vue dégagée ou un ensoleillement, ne peuvent prétendre à un droit acquis. "Les propriétaires de Bouquignan depuis 1929 ne peuvent exiger que le paysage demeure en l'état, la vue sur un horizon totalement dégagée n'est pas un droit acquis".

La compagnie du Vent atteste par ailleurs que le rapport de l'Académie de médecine est actuellement contesté, et s'appuie sur ses études acoustiques pour nier le trouble sonore. La famille propriétaire, défendue par Maître Pech de Laclause, a balayé cet argument : "En l'espèce, la construction d'une centrale de 21 éoliennes sur une crête mesurant plus de 72 m de haut, en pleine campagne à l'aplomb d'une maison d'habitation constitue bien un trouble anormal de voisinage, et cette pollution visuelle gâche la jouissance quotidienne des lieux et excède la mesure ordinaire des obligations de voisinage". Le tribunal a retenu que la totalité des rapports aboutissait au même constat : les éoliennes causent des nuisances auditives.

Ce jugement, s'il était confirmé en appel aurait force de jurisprudence. En attendant, ce jugement devrait provoquer une onde de choc dans les autres parcs éoliens.

lundi 8 mars 2010

Les réponses des candidats

La Fédération Environnement Durable (FED) de Poitou-Charentes a envoyé un courrier à tous les candidats aux régionales pour leur demander de se positionner clairement sur l'éolien industriel, tout comme l'a fait l'association APACHE avec les candidats de la Vienne. Dans son communiqué de presse d'aujourd'hui, la FED précise que la grande majorité des candidats n'a pas osé prendre position sur ce sujet, pourtant majeur.

Ceux qui ont répondu :

- pour l'UMP, M. Dominique Bussereau (Charente-maritime) a déclaré publiquement qu'il "ne croit pas aux éoliennes industrielles" et qu'il est contre leur développement dans notre région ... mais n'a pas encore confirmé sa position par écrit. De même pour Olivier Chartier (Vienne).

- pour le MoDem, M. Nicolas Turquois (Vienne) a déclaré publiquement à Loudun (le 5 mars) son opposition à l'éolien industriel en général et plus particulièrement dans le Loudunais.

- pour le Front National, M. de Lacoste-Lareymondie prend, au nom de son parti et des candidats FN de Poitou-Charente une position résolument contre, ainsi que M. Eric Audebert (Vienne).

Ceux qui n'ont ni répondu, ni débattu publiquement :

- pour le PS-PRG, Mme Ségolène Royal, qui a parmi ses colistiers des militants pro-éoliens (dont J.-F. Macaire, dans la Vienne).

- pour le Front de Gauche-PC, Patrick Coronas (Vienne) ne s'est pas exprimé. Si pour le PC, les positions sont plutôt contre l'éolien industriel, il faut remarquer qu'il n'en est pas de même au sein du Front de Gauche, bien que la question éolienne crée actuellement des scissions dans de nombreuses régions.

- pour Europe-Ecologie : aucune réponse, alors que l'on sait que ce parti est actuellement pour l'éolien industriel, même si de nombreux militants s'interrogent de plus en plus.

L'éolien industriel est notoirement connu pour sa production d'électricité aléatoire et insignifiante, couplée à des centrales thermiques polluantes. Il est l'occasion d'un business douteux, la source de fortunes scandaleuses payées par les citoyens et construites sur le dos des riverains qui y perdent, pour certains, la santé et, pour tous, la valeur de leur patrimoine.
La construction de plusieurs centaines d'éoliennes en Poitou-Charentes est en cours de discussion dans l'opacité la plus totale.

Trente-trois associations anti-éoliennes luttent actuellement en Poitou-Charentes pour sauver nos paysages et notre patrimoine. Dans le Loudunais, elles sont quatre : APACHE, ADE-ASLA, VOL AU VENT et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS. Soutenez leur action en ne votant pas pour les candidats qui ne se sont pas prononcés contre l'éolien industriel.

vendredi 5 mars 2010

Lettre du 18 février aux candidats de la Vienne

Courrier adressé aux têtes de liste de la Vienne des partis politiques candidats aux élections régionales 2010 :

Loudun, le 18 février 2010,

Madame (ou Monsieur),

A l’approche des élections régionales, les adhérents de l’association APACHE, membre de la Fédération Environnement Durable Poitou-Charentes, vous demandent d’exprimer clairement votre position sur l’éolien industriel.

Nous sommes POUR le développement des énergies renouvelables et POUR la réduction effective des émissions de CO2. C’est pourquoi nous ne comprenons absolument pas l’engagement actuel de la Région Poitou-Charentes en faveur de l’éolien industriel.

En effet, le vent étant aléatoire et imprévisible, la production d’électricité l’est tout autant. Or, la demande en électricité est constante. Pour y répondre quand les éoliennes ne tournent pas, il est nécessaire de recourir à des centrales thermiques qui, elles, sont fortement émettrices de CO2. L’Allemagne, qui n’a pas fait le choix du nucléaire, possède le plus grand parc éolien d’Europe : mais pourtant elle est aussi le plus gros producteur de CO2 d’Europe par ses centrales thermiques !

Ce qui est vrai en Allemagne ne l’est pas en France du fait de notre parc de centrales nucléaires et hydrauliques (95% de la production), qui n’émet pas du tout de CO2. En outre, est-il judicieux de saccager les paysages de la France, première destination mondiale du tourisme, en truffant nos régions de milliers d’éoliennes industrielles dont l’incidence sur les émissions de CO2 sera quasiment nulle ?

Cultivons plutôt nos points forts en développant des énergies renouvelables compatibles avec notre réalité : le photovoltaïque, la biomasse, l’hydraulique terrestre et marin. Ce sont des pistes mieux adaptées pour préserver notre environnement, notre patrimoine et nos conditions de vie, et, de surcroît, ne générant pas la discorde dans nos campagnes. Il ne se passe pas un jour sans qu’un article de la presse régionale relate les affrontements entre pro et anti-éoliens, faisant écho à la zizanie et aux conflits que cette polémique entraîne au sein même de chaque collectivité concernée par un projet éolien.

Notre association est apolitique. Nos adhérents, de quelque bord soient-ils, feront passer leurs conditions de vie et l’intérêt général avant toute autre considération et feront tout pour faire battre les candidats qui font la promotion de l’éolien industriel.

Dans l’attente de vous lire ou, de préférence, de vous rencontrer, nous vous prions d’agréer, Madame (ou Monsieur), nos respectueuses salutations.

pour les membres de l’association,
Gisèle WION
Présidente de l’association APACHE

Lettre du 18 février à la candidate Ségolène Royal

Madame Ségolène ROYAL
Conseil Régional
15 rue de l’Ancienne Comédie
86021 POITIERS Cedex


Loudun, le 18 février 2010,



Madame la Présidente,

Nous connaissons et soutenons votre engagement en faveur des énergies renouvelables. Comme vous, nous sommes POUR le développement des énergies renouvelables et POUR la réduction effective des émissions de CO2.

Dans ce contexte, nous ne comprenons absolument pas l’engagement de la Région Poitou-Charentes en faveur de l’éolien industriel. En effet, le vent étant aléatoire et imprévisible, la production d’électricité l’est tout autant. Or, la demande en électricité est constante. Pour y répondre quand les éoliennes ne tournent pas, il est nécessaire de recourir à des centrales thermiques qui, elles, sont fortement émettrices de CO2. L’Allemagne, qui n’a pas fait le choix du nucléaire, possède le plus grand parc éolien d’Europe : mais pourtant elle est aussi le plus gros producteur de CO2 d’Europe par ses centrales thermiques !

Ce qui est vrai en Allemagne ne l’est pas en France du fait de notre parc de centrales nucléaires et hydrauliques (95% de la production), qui n’émet pas du tout de CO2. En outre, est-il judicieux de saccager les paysages de la France, première destination mondiale du tourisme, en truffant nos régions de milliers d’éoliennes industrielles dont l’incidence sur les émissions de CO2 sera quasiment nulle ?

Cultivons plutôt nos points forts en développant des énergies renouvelables compatibles avec notre réalité : le photovoltaïque, la biomasse, l’hydraulique terrestre et marin. Ce sont des pistes mieux adaptées pour préserver notre environnement, notre patrimoine et nos conditions de vie, et, de surcroît, ne générant pas la discorde dans nos campagnes. Il ne se passe pas un jour sans qu’un article de la presse régionale relate les affrontements entre pro et anti-éoliens, faisant écho à la zizanie et aux conflits que cette polémique entraîne au sein même de chaque collectivité concernée par un projet éolien.

A l’approche des élections régionales, les adhérents de l’association APACHE, membre de la Fédération Environnement Durable Poitou-Charentes, vous demandent d’exprimer clairement votre position sur l’éolien industriel.

Notre association est apolitique. Nos adhérents, de quelque bord soient-ils, feront passer leurs conditions de vie et l’intérêt général avant toute autre considération et feront tout pour faire battre les candidats qui font la promotion de l’éolien industriel.

Dans l’attente de vous lire ou, de préférence, de vous rencontrer, nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, nos respectueuses salutations.

pour les membres de l’association,
Gisèle WION
Présidente de l’association APACHE

VIDÉOS À VISIONNER

Utilisez les liens suivants pour visionner des vidéos :

1) un vautour victime d'une éolienne :
http://www.koreus.com/video/vautour-eolienne.html

2) le vent qui fait exploser une éolienne :
http://www.koreus.com/video/eolienne-detruite-vent.html

3) lien vers des vidéos d'accidents sur le site de la FED
http://www.environnementdurable.net/vdb/accident.htm

Bulletin d'informations d'APACHE janvier 2010

COUP DE FROID : NE COMPTEZ PAS SUR L’EOLIEN !

Au cours de l’émission «C dans l’air» du 8 janvier dernier sur le thème de la vague de froid de ce début d’année, Laurent Cabrol, spécialiste météo bien connu, a déclaré à propos des éoliennes :
«En général, quand il fait très froid, nous sommes en anticyclone, et quand il y a un anticyclone, il n’y a pas de vent. Donc l’éolien, qu’est censé nous apporter de l’électricité au moment où l’on en a le plus besoin, ne fonctionne pas parce qu’il n’y a pas de vent».
La Bretagne en a fait la cruelle expérience. Alors que cette belle région est de plus en plus défigurée par de nombreux parcs éoliens, elle n’a pas pu faire face à la demande en électricité de ses habitants, d’où coupures et restrictions.

LE SÉNAT JUGE LES ÉOLIENNES «DANGEREUSES»

Voilà une bonne nouvelle qui ravira tous ceux à qui la vue d’une éolienne donne des boutons. Dans le cadre de l’examen de la loi Grenelle 2, les sénateurs viennent d’adopter une mesure qui rend encore plus sévère les conditions d’installation d’éoliennes dans une commune. En effet, sauf vote contraire de l’Assemblée nationale (fin décembre 2009), les éoliennes seront désormais soumises à la procédure ICPE, sigle barbare pour « installations classées pour la protection de l’environnement ».
En clair, les éoliennes rejoignent la cohorte des installations jugées dangereuses pour l’environnement au même titre que l’est une usine dont l’activité présente des risques de pollution ou de dégâts pour l’environnement (de type Seveso, par exemple).

LES CHASSEURS DE CO2 SE TROMPENT DE CIBLE

La production d’électricité en France n’est responsable que de 4,6% des émissions de C02 (grâce au nucléaire et à l’hydraulique). Les vrais coupables sont les transports routiers (21%) et l’agriculture (20%). Nos politiques préfèrent concentrer leurs efforts et notre argent sur ces 4,6% ... plutôt que sur les 21% et 20%. Une histoire de fric, évidemment !

PLUS IL Y AURA D’ÉOLIENNES,
PLUS ON ÉMETTRA DE GAZ À EFFET DE SERRE !

Etrange paradoxe, mais qui s’explique très facilement. Le vent est une source d’énergie intermittente et imprévisible, alors que la consommation d’électricité, elle, est permanente. Ainsi, pour alimenter le réseau, si le vent vient à manquer (80% du temps), il faut compenser l’absence de production éolienne par la remise en marche de centrales thermiques à flamme (pétrole, gaz, charbon) qui, elles, sont fortement génératrices de Co2.

PAS VRAIMENT ÉCOLOGIQUES, LES ÉOLIENNES !!!

Certes, les éoliennes n’émettent pas de CO2. Mais pour le reste, ce n’est pas vraiment le rêve écologique :
- leur fabrication, leur transport et leur mise en place au moyen d’engins mastodontes génèrent beaucoup de CO2.
- elles sont fabriquées dans des matériaux composites nouveaux que l’on ne sait pas encore recycler.
- les centaines de tonnes de béton coulées dans le sol pour réaliser leur socle resteront à jamais enfouies dans le sol.
- elles détruisent de nombreux oiseaux et chauves-souris (espèces protégées), sans oublier les effets pervers sur le reste de la faune (abeilles, notamment).
- enfin, elles polluent les paysages de la France, première destination mondiale du tourisme. Les ministres de l’Ecologie qui se sont succédés depuis plusieurs décennies ont tous cherché à préserver la richesse et la diversité de nos paysages au travers de documents d’urbanisme, de la loi Montagne, de la loi Littoral, de la protection de sites classés, d’espaces naturels protégés, d’exigences architecturales diverses : pourquoi laisserions-nous les éoliennes anéantir tous ces efforts pour transmettre aux générations futures des paysages de qualité ?

Un exemple : s’il fallait remplacer la centrale nucléaire de Chinon par des éoliennes, il faudrait en installer des milliers dans notre région pour une production d’électricité équivalente. Une éolienne ne produisant que 20 à 25% du temps (faute de vent permanent), il faudrait plus de 8000 éoliennes de 2 MW pour assurer la même production que Chinon (3816 MW). Un paysage de cauchemar !

PLUS IL Y AURA D’ ÉOLIENNES,
PLUS L’ÉLECTRICITÉ COÛTERA CHER !
C’est triste à dire, mais c’est la vérité. Aujourd’hui, EDF rachète le kilowatt éolien à 0,86 euro, soit plus du double que le kilowatt nucléaire ou hydraulique. Et si l’électricité est beaucoup plus chère chez nos voisins européens, c’est parce qu’ils n’ont pas nos centrales nucléaires. Moralité : en France, plus la part des éoliennes sera importante, plus l’électricité coûtera cher au consommateur. En outre le consommateur paye déjà de sa poche les subventions accordées aux constructeurs d’éoliennes. Regardez bien votre facture Sorégies, la CSPE, ça sert à ça !
Récemment deux pays qui avaient tout misé sur l’éolien ont commencé à faire marche arrière : l’Allemagne a décidé de réduire les subventions pro-éoliennes, et l’Espagne de baisser les tarifs de rachat de l’électricité produite par l’éolien.

A QUI ÇA RAPPORTE ?

Un peu aux collectivités, et un peu au propriétaire du terrain sur lequel est installée l’éolienne (mais en même temps, il perd 20 à 40% sur la valeur de sa maison s’il habite dans les environs). Ça rapporte surtout au constructeur et à l’exploitant : un formidable retour sur investissement cautionné par l’Etat, donc par le contribuable.

A QUI ÇA FAIT PERDRE DE L’ARGENT ?

A nous tous. Les riverains d’abord, qui verront partir en fumée la valeur de la maison qu’ils ont passé leur vie à payer. Les riverains et les communes, qui ont investi de grosses sommes pour développer le tourisme dans le Loudunais (gîtes, châteaux, festivités). Les actifs, parce qu’une forêt d’éoliennes dans le Loudunais, ça fera fuir les investisseurs et donc l’emploi (rappelons que les éoliennes ne créent aucun emploi local).

ET LES RISQUES POUR LA SANTÉ ?

Les discours officiels n’en parlent pas. Et pourtant, ils existent. Rappelons que la très vénérable Académie Nationale de Médecine a reconnu que le bruit des éoliennes représentait un danger pour la santé et que, selon le principe de précaution, il ne fallait pas en installer à moins de 1500 mètres des habitations : Abowind veut les installer à 6 ou 700 mètres des maisons de Pouant et de Nueil. Notre santé, Abowind n’en a rien à faire !

FRONT COMMUN DES 4 ASSOCIATIONS ANTI-ÉOLIENNES DU LOUDUNAIS

La Vienne n’étant pas épargnée par le lobby des fabricants d’éoliennes, il existe actuellement 18 associations de défense des riverains contre des projets de parc éolien.
Trois projets avérés dans le Loudunais ont entraîné la création de des associations APACHE (projet de Pouant/Nueil), VOL AU VENT (projet de Ceaux/Messemé/Maulay) et ADE ASLA (projet d’Arçay/St-laon). L’association BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS (qui avait fait capoter le projet éolien de Mouterre-Silly il y a quelques années) s’étant également mobilisée contre ces projets d’éoliennes, les 4 associations ont décidé de joindre leurs efforts pour faire barrage aux projets qui menacent notre région.

Leur première action commune a été d’adresser un courrier à tous les maires et conseillers municipaux du Loudunais pour lancer un cri d’alarme. Le même courrier a été adressé aux principaux décideurs du département : à M. BELIN, président de la CCPL, au député ABELIN, au préfet TOMASINI, au sénateur RAFFARIN, au président BERTAUD (CG), à Ségolène ROYAL, présidente de région et enfin au secrétaire d’Etat au Tourisme, M. NOVELLI, qui est aussi le maire de Richelieu.
A ce jour, seuls M. BERTAUD et M. NOVELLI ont eu la correction de répondre à ce courrier.

Quant aux maires, on s’aperçoit - preuves à l’appui - qu’ils pratiquent la rétention d’information, à l’égard de leurs administrés, mais aussi à l’égard des membres de leurs propres Conseils municipaux ! Ainsi par exemple à Pouant, nous savons que le maire n’a pas transmis notre courrier à ses conseillers et a refusé de le lire au cours de la réunion du Conseil, bien qu’un conseiller municipal lui ait demandé de le faire. Bonjour la démocratie !

NE LAISSEZ PAS VENDRE AU DIABLE L’ÂME DU LOUDUNAIS !

Les 4 associations anti-éoliennes du Loudunais étaient présentes aux portes de la salle des fêtes de Prinçay le 25 novembre dernier pour manifester leur opposition au projet de ZDE (zone de développement éolien) qui était à l’ordre du jour. Ils ont distribué le tract suivant à tous les délégués de la CCPL présents :

NUISANCES SONORES

RISQUES POUR LA SANTE

SACCAGE DES PAYSAGES
RUINE DE L'IMMOBILIER

CONTRESENS ECOLOGIQUE
ECONOMIQUE ET ENERGETIQUE
EOLIENNES = DANGER !!!

De nombreux projets éoliens sont à l’étude dans le Loudunais. La population loudunaise est en émoi. Elle a fait confiance à ses élus, mais devant la multiplication de ces projets, elle craint pour l’avenir du nord de la Vienne.
La nécessité de truffer le territoire national d’éoliennes industrielles géantes est fortement controversée. Des voix s’élèvent de toutes parts pour dénoncer les méfaits de ces machines, les nuisances qu’elles engendrent pour les riverains et leur impact désastreux sur le paysage. Le Président Nicolas Sarkozy lui-même n’a-t-il pas déclaré : « Les éoliennes, oui, mais d’abord sur les friches industrielles, et loin des sites emblématiques. Et, franchement, quand je survole certains pays européens… hein… ça ne donne pas envie ! ».

En matière d’immobilier, les éoliennes industrielles font fuir les acheteurs, et à défaut d’acheteurs, la région sera bientôt victime du fléau de la désertification. Ne contribuez pas à faire du Loudunais une région sinistrée ! Ne trahissez pas ceux qui vous ont élus ! Ne laissez pas semer la zizanie dans nos communes car vous mettriez en péril la paix sociale !

Avec nous, ADE ASLA, APACHE, VOL-AU-VENT et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS, 4 associations du Loudunais qui regroupent déjà plusieurs centaines d’adhérents :


- Refusez la création dans le Loudunais d’une Z.D.E. qui ouvrirait les portes à une implantation massive et incontrôlable d’éoliennes industrielles

- Exigez l’arrêt immédiat de tous les projets en cours dans le Loudunais afin qu’aucun habitant ne soit lésé dans son environnement (projets d’Arçay/Saint-Laon, de Ceaux/Messemé, de Pouant/Nueil-sous-Faye, Angliers)

AU NOM DE TOUS LES HABITANTS DU LOUDUNAIS, NOUS VOUS DEMANDONS INSTAMMENT DE NE PAS AVALISER CE PROJET DE Z.D.E. QUI SERA LA RUINE DE NOTRE REGION !!! NON AUX EOLIENNES !!!

Notre message était pourtant clair :
Ne contribuez pas à faire du Loudunais une région sinistrée !
Ne trahissez pas ceux qui vous ont élus !
Ne laissez pas semer la zizanie dans nos communes !

Hélas, les associations n’ont pas été écoutées par leurs élus. Ces derniers ont voté à la quasi unanimité en faveur d’une étude préalable en vue de la mise en place d’une ZDE dans tout le Loudunais. En agissant ainsi, ils viennent de mettre le doigt dans un engrenage machiavélique qui aboutira inéluctablement à une implantation massive et incontrôlable de dizaines, sans doute de centaines d’éoliennes géantes dans notre région. Avec tous les méfaits qu’elles engendrent : nuisances sonores préjudiciables à la santé des riverains, saccage des paysages, grave dévaluation du patrimoine touristique et immobilier.

Conditionnés par la présentation rassurante du président de la CCPL, Bruno BELIN, inconscients qu’ils n’auront bientôt plus le pouvoir de faire marche arrière, indifférents à la grogne des habitants du Loudunais venus manifester leur désapprobation et leur colère, aveuglés par une hypothétique taxe professionnelle qui ne compensera jamais le grave préjudice causé à ce territoire, ils ont ouvert une brèche dans laquelle les marchands d’éoliennes, de puissants groupes industriels étrangers, pourront s’engouffrer.

Et le Loudunais ressemblera bientôt à la Beauce : une immense zone industrielle truffée de carcasses fantomatiques géantes. Pour une poignée d’euros (un miroir aux alouettes !), nos élus auront alors vendu au diable l’âme du Loudunais.

REFUSEZ LA DÉVALORISATION
DE VOTRE PATRIMOINE

Nous ne le répèterons jamais assez : la présence d’éoliennes industrielles géantes à proximité des maisons entraîne inévitablement une importante diminution de leur valeur.

Partant de ce constat, l’association VOL AU VENT de Sammarçolles a décidé de prendre les devants : elle a d’ores et déjà demandé à un avocat de préparer un dossier de demande d’indemnisation des riverains touchés par le projet éolien de Ceaux/Messemé/La Roche-Rigault. Le versement d’indemnités sera demandé par voie judiciaire à l’encontre des personnes physiques et morales à l’origine du préjudice, à savoir : les communes impliquées dans le projet, les propriétaires des terrains qui seront loués à l’exploitant des éoliennes et les sociétés Abowind et Sergies, associées dans la réalisation du projet.

Pour constituer son dossier, l’avocat a adressé un courrier aux maires des communes concernées. Ceux-ci ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus des risques financiers qu’ils encourent s’ils persistent dans leur projet ! Une copie de ce courrier a été envoyée à tous les autres maires de la Communauté de Communes du Pays Loudunais.

Texte de ce courrier (cliquez sur l'image pour agrandir) :




Pour sa part, l’association APACHE a l’intention d’entreprendre la même démarche concernant le projet de Pouant/Nueil-sous-Faye. Le dossier est en préparation. A noter que seuls les adhérents et adhérentes de l’association pourront bénéficier des résultats de cette démarche. Ne tardez donc pas, si vous craignez pour votre patrimoine, à adhérer à l’association APACHE.

ADHÉRER À L'ASSOCIATION APACHE

BULLETIN D’ADHESION

à renvoyer à : Association A.P.A.C.H.E – Puyraveau 86200 Pouant

nom : ………………………………….…

prénom : ………………………………..….

n° : ……… rue : ………………………………………………

code : …………………

commune : ……………………………………………………

téléphone : ………………………………

courriel : …………………………………..

Ci-joint un chèque de 10 euros (à l’ordre de « association A.P.A.C.H.E ») en règlement de ma cotisation. J’accepte de recevoir toutes les infos par courriel.

Signature de l’adhérent : date :



vos contacts :
Gisèle WION (présidente) : 05-49-22-83-64
Robert DELECOURT (trésorier) : 05-49-22-96-51
John HUBAND (membre du CA) : 05-49-22-55-37

Bulletin d'informations APACHE octobre 2009

LE POINT SUR LA RÉUNION DE POUANT DU 18 SEPTEMBRE

Merci aux habitants de Pouant, de Nueil, de Maulay, de Ceaux et d’ailleurs venus assister à notre réunion d’information.

S’il y avait plus de monde à notre réunion qu’à celle organisée une semaine plus tôt par les promoteurs d’éoliennes, c’est sans doute que davantage d’habitants se sentaient concernés par notre démarche d’opposition aux éoliennes.

Ils ont pu prendre connaissance des raisons concrètes pour lesquelles nous refusons les projets éoliens dans notre région. Puis, pour donner une vue plus élargie du sujet, M. Michel Broncard, président de la Fédération Environnement Durable de Poitou-Charente, leur a fait la démonstration que l’énergie éolienne ne répondait pas aux exigences économiques et écologiques de la France.

La parole a ensuite été donnée au public afin que chacun puisse poser les questions qu’il souhaite. Un échange de points de vue s’en est suivi, au cours duquel les maires de Pouant, de Ceaux et de Saint-Laon (projet éolien d’Arçay) ont tenté de justifier leur décision d’accepter un parc éolien sur leur commune, souvent hués par le public.

Mais c’est surtout la présence de représentants des sociétés SERGIES et ABOWIND (complices pour truffer la Vienne d’éoliennes industrielles) qui aura été très instructive : en effet, à défaut de pouvoir démentir les multiples arguments présentés par APACHE et par la FED, les promoteurs d’éoliennes ont cherché à détourner le débat sur les problèmes d’émissions de Co2 et sur les avantages supposés d’une distribution locale de la production électrique. Bien mal leur en a pris.

ILS N’ONT PAS DÉMENTI
NOS ARGUMENTS «CONTRE»

Le directeur de SERGIES a fini par reconnaître :

1) que le kilowatt éolien coûte deux fois plus cher que le kilowatt d’origine nucléaire, et que par conséquent, sans subvention de l’Etat (donc des contribuables), l’électricité produite par l’éolien ne serait pas rentable,

2) que la SERGIES s’était lancée dans un programme d’implantation de panneaux photovoltaïques, dont la production est plus constante que celle des éoliennes et qui est promis à un meilleur avenir que l’éolien.
Quant au responsable d’ABOWIND, il n’a pas été plus convaincant :

1) il nous a expliqué que la production d’un parc éolien alimentait directement les foyers de la région, alors qu’il démontrait quelques minutes plus tard que tous les parcs éoliens étaient reliés entre eux au niveau national pour équilibrer le réseau. Contradictoire !

2) il nous a avoué, pour répondre à la question d’un habitant de Pouant, qu’il n’était pas prévu de retirer la totalité du socle de 1500 tonnes de béton à la fin de l’exploitation. La plus grosse partie restera à jamais dans le sous-sol. Alors qu’ailleurs les pollueurs sont toujours sommés de remettre les friches industrielles dans l’état où ils les ont trouvées, les marchands d’éoliennes échapperaient-ils à la règle ?

3) il a insisté sur le fait que les éoliennes ne produisent pas de Co2. Mais il n’a pas pu démentir que, pour compenser leur «inactivité» quand le vent fait défaut ou qu’il y en a trop (75 à 80% du temps), il faut faire fonctionner des centrales thermiques à fuel, gaz ou charbon qui, elles, produisent beaucoup de Co2. Résultat : plus il y a d’éoliennes, plus on émet de Co2 !

4) il a fait valoir que la TP (ou quelque autre forme qu’elle prenne) versée aux collectivités bénéficierait aux habitants. FAUX ! On sait que les deux tiers de cette taxe seront remboursés à l’exploitant des éoliennes par l’Etat. Et l’Etat, c’est nous : donc c’est nous qui paierons !!!

20.000 EUROS POUR UNE ETUDE

Nous avons appris de la bouche d’un élu que la création de la ZDE (zone de développement éolien), sans laquelle la société ABOWIND ne pourrait revendre son électricité à EDF au tarif préférentiel, doit être effectuée par un bureau d’études. Le coût de cette étude, estimé à 20.000 euros, sera à la charge des communes du Loudunais concernées par les 3 projets éoliens en cours (Pouant, Nueil, Ceaux, Messemé, Arçay et Saint-Laon).
Et pourtant les marchands d’éoliennes avaient présenté leur projet en affirmant que cela ne coûterait rien aux habitants. Ça commence bien !!!

REFUSONS LES ÉOLIENNES INDUSTRIELLES

Elles ne créeront aucun emploi direct dans la région.
Elles ne donneront droit aux riverains à aucune réduction du tarif sur l’électricité.
Elles ne réduiront pas les émissions de Co2, responsable du réchauffement planétaire, bien au contraire.

DÉVALORISATION DU PATRIMOINE

Elles porteront dramatiquement atteinte au patrimoine immobilier des riverains, jusqu’à 10 km à la ronde : non seulement leurs propriétés subiront une grave perte de valeur (de -20 à -40%), mais on peut imaginer que les maisons les plus proches deviendront carrément invendables !

RÉGION SINISTRÉE

Elles défigureront le paysage, ce qui nuira au tourisme local, qui est une richesse économique non négligeable. Avec leurs 150 mètres de hauteur, les éoliennes seront visibles à plus de 30 km.

Les touristes, les investisseurs et tous les nouveaux habitants venus chercher l’authenticité, la tranquillité et le bien vivre dans notre région finiront par la déserter, parce qu’elle sera devenue inhospitalière.

RISQUES POUR LA SANTÉ

Des études scientifiques dignes de foi l’ont prouvé : les éoliennes sont une source de nuisances sonores qui peut occasionner des troubles chez les riverains, notamment par les infrasons (vibrations ressenties par le corps).
Elles sont la cause de troubles psychiques et neurologiques par leur simple présence obsédante dans le champ de vision des riverains. On leur reproche aussi de perturber le sommeil de certains riverains par le bruit et par les flashes lumineux réguliers qu’elles émettent la nuit. Il y a donc des risques pour la santé, surtout chez les enfants.
Rappelons que l’Académie de Médecine a préconisé un éloignement de 1500 m des habitations, alors que cette distance – on l’a vu - n’est que de 600 à 700 mètres dans le projet qui nous concerne.

DANGER POUR L’ENVIRONNEMENT

Les éoliennes industrielles sont un danger pour les oiseaux et les chauves-souris. Mais si les études d’impact se soucient des animaux, elles n’ont aucun égard pour l’être humain. Car c’est bien les humains qui en souffriront le plus !

Pour terminer, nous n’avons aucune certitude sur le démontage de ces machines. Les socles de 1500 tonnes de béton et de ferraille resteront à jamais enfouies dans le sol. Quant à la partie aérienne, elle pourrait bien ne jamais être démontée par leurs installateurs, bien qu’ils s’y engagent en théorie, ce qui contraindraient les collectivités ou les propriétaires des parcelles d’implantation à le faire à leurs frais.

Ces-derniers ont-ils d’ailleurs bien mesuré le bénéfice qu’ils tireront de l’opération une fois déduits les primes d’assurance, l’impôt foncier sur un terrain devenu «bâti industriel et commercial», l’impôt sur les loyers, les prélèvements sociaux, la perte des DPU et des subventions ? Sans compter la perte de valeur de leur propriété.
Et savent-ils qu’en cas d’incident, c’est à eux que la justice demandera des comptes ?

Quant aux riverains, quel bénéfice tireront-ils en contrepartie des graves conséquences pour leur avenir ? Quelques milliers d’euros ... C’est dérisoire !!!

Conclusion : Sommes-nous d’accord, en échange de quelques retombées financières illusoires, d’accepter toutes les nuisances, de risquer notre santé et de sacrifier notre patrimoine ?

La réponse est NON !

Arrêtons les frais et obligeons nos élus à revenir sur une décision prise à la hâte et sans considération des graves conséquences que l’implantation d’éoliennes industrielles aura sur l’avenir de notre région et de ses habitants.

Pour y parvenir, nous avons besoin de vous tous.
Rejoignez notre association pour défendre

VOTRE AVENIR ET
L’AVENIR DE VOS ENFANTS !

QUELQUES IDÉES REçUES SUR LES ÉOLIENNES

« je paierai moins cher l’électricité » :

FAUX ! - il n’y a aucun tarif préférentiel pour les riverains qui subissent les nuisances des éoliennes. En revanche, vous bénéficierez gratuitement de ... tous les inconvénients !

« ma commune touchera la taxe professionnelle » :

FAUX ! - la taxe professionnelle ne doit pas être versée à la commune, mais à la Communauté de Communes, qui en disposera à sa guise. De toute manière, cette taxe est appelée à disparaître. Ainsi, les éoliennes ne profitent qu’à leurs promoteurs, aux sociétés qui les importent et aux propriétaires des terrains sur lesquelles elles sont implantées.

« les éoliennes vont créer de l’emploi » :

FAUX ! - aucun emploi permanent n’a jamais été créé dans un parc éolien industriel. En revanche, en faisant fuir les touristes, les éoliennes représentent un manque à gagner énorme pour l’emploi local. Aucun emploi non plus au plan national, puisque les éoliennes sont toutes importées d’Allemagne et des Pays-Bas !

« l’énergie éolienne est écologique » :

FAUX ! - l’éolien industriel ne diminue pas l’effet de serre, il ne réduit pas les émissions de Co2, car son fonctionnement est intermittent (moins de 20% du temps) et qu’il est nécessaire pour équilibrer le réseau de faire fonctionner des centrales thermiques à flamme qui, elles, sont fortement génératrices de Co2.

« les éoliennes ne font pas de bruit » :

FAUX ! - le bruit d’une éolienne peut s’entendre à plus de 2 km. Les vibrations, les infrasons et l’effet stroboscopique s’additionnent et perturbent la santé des hommes et des animaux. C’est ce qu’a démontré le docteur Nina Pierpont, spécialiste mondiale des problèmes et des risques des éoliennes pour la santé. Par ailleurs, dans son rapport 2006, l’Académie de Médecine recommande de ne pas implanter d’éoliennes à moins de 1500m des habitations. Or, le parc éolien de Pouant/Nueil est prévu à 600 m seulement !

« les éoliennes, c’est de l’énergie gratuite » :

FAUX ! - le programme éolien français va coûter en 10 ans environ 20 milliards d’euros à notre pays. C’est le contribuable qui paye la facture. Avec cette somme, il serait possible de développer plus de 100.000 emplois par an dans la recherche et les industries de haute technologie.

« les éoliennes n’affectent pas l’immobilier » :

FAUX ! - la cour d’appel de Rennes reconnaissait le 20/09/ 2007 une dévalorisation de 28 à 46% de l’habitat, suivant la proximité des implantations. Plus récemment, le TGI d’Angers a condamné le vendeur d’une maison à rembourser 20% du prix de vente pour avoir gardé le silence sur l’existence d’un projet éolien dans les environs. Encore heureux qu’il n’ait pas exigé le remboursement total ! Après tout, qui de sensé achèterait la maison de ses rêves auprès d’une éolienne ???

« les éoliennes seront démontées » :

FAUX ! - le décret d’application de la loi qui oblige les exploitants d’éoliennes à prévoir leur démontage n’est jamais paru et ne le sera sans doute jamais, ce qui rend la loi totalement inapplicable. En outre, les exploitants d’éoliennes créent des sociétés «fusibles» qui seront mises en faillite à la fin de l’exploitation. Il n’y aura plus personne alors pour prendre en charge le démontage des amas de tôle rouillée et de leurs socles (1000 à 1500 tonnes de béton et de ferraille à jamais enfouies dans les sols).

« les éoliennes attirent les touristes » :

FAUX ! - les éoliennes industrielles sont hautes comme des immeubles de 50 étages (150 m). Elles défigurent le paysage. Une fois passé l’effet de curiosité, les éoliennes sont de véritables épouvantails à touristes. Elles seront la ruine du tourisme vert de notre région. Ce n’est pas le Futuroscope !

« laisser un monde plus propre à nos enfants » :

FAUX ! - c’est avant tout permettre à des profiteurs de réaliser des rendements financiers énormes, sous couvert de prétendus bons sentiments. Le résultat, c’est que les éoliennes dilapident le capital rural de nos enfants pour le seul profit de quelques-uns. Hélas, les carcasses fantomatiques des éoliennes les hanteront toute leur vie : pour tout héritage, ils n'auront que la vue de paysages saccagés.

Bulletin d'informations d'APACHE d'août 2009

8 éoliennes géantes entre Nueil-sous-Faye et Pouant !

Il suffit de consulter les innombrables sites Internet consacrés aux éoliennes pour se rendre compte de cette gigantesque supercherie économique et écologique qu’est l’éolien industriel, une source d’énergie qui sera bientôt supplantée par d’autres techniques bien plus performantes, comme le photovoltaïque.
Fin 2008, les Conseils Municipaux de Pouant et Nueil-sous-Faye ont autorisé la société Abowind à procéder à une étude de faisabilité pour l’implantation d’un parc éolien industriel sur leur territoire.
Les conseillers municipaux se sont fait avoir : en autorisant ce qui leur a été présenté comme une simple étude « qui n’engage à rien », ils ont ouvert grand la porte aux promoteurs d’éoliennes, d’habiles manipulateurs qui ont, en autres choses, déjà convaincu au moyen d’arguments financiers alléchants les propriétaires des parcelles susceptibles d’accueillir leurs machines.

Des retombées financières ? Pour qui ? Pas pour les collectivités, puisque la taxe professionnelle est appelée à disparaître ; ni pour les habitants des communes riveraines, qui continueront à subventionner l’éolien au moyen de la CSPE (taxe maquillée, payée par tous les Français sur leur facture d’électricité) au lieu de bénéficier d’une quelconque réduction du tarif.
Seuls ont quelque chose à gagner les propriétaires des parcelles louées, qui percevront un loyer, et les promoteurs d’éoliennes, qui feront d’énormes profits au détriment du pouvoir d’achat des Français !

QUI VA PAYER ?

Dans son dernier bulletin d’information, la commune de Pouant nous précise que la CCPL (Communauté de Communes du Loudunais) : «ne souhaite pas prendre en charge la compétence de l’organisation du parc éolien sur son territoire. Ce qui en clair signifie qu’elle laisse aux communes la décision d’implantation ou non des éoliennes, ainsi que la charge des investissements ».

Concernant les « investissements » qui deviendraient à la charge de la commune, nous voulons comprendre. En effet, la commune et les riverains n’étant aucunement bénéficiaires en cas de réalisation du projet, il serait mal venu que de surcroît il en coûte aux administrés, lesquels seraient déjà lourdement pénalisés financièrement par la dévaluation de leurs biens immobiliers.

L’association A.P.A.C.H.E a donc interrogé le maire de Pouant sur la nature des ces soi-disant «investissements» : la réponse du maire ne nous a pas éclairés. Il nous a seulement été répondu que «pour l’instant il ne s’agissait que d’une étude sans aucun coût pour la commune».
Pour l’instant ? Mais quels sont alors ces mystérieux «investissements» ? Ne s’agirait-il pas du coût des aménagements routiers nécessaires au passage des convois exceptionnels pour l’acheminement des géantes blanches ? Chacun de nous doit-il payer de sa poche pour enrichir les profiteurs ?

LES PRÉJUDICES DUS AUX ÉOLIENNES

nuisances auditives
les médecins décrivent des troubles psychiques (anxiété, dépression)

perturbations des réceptions TV et téléphone
sans oublier le reflet du soleil dans les pales et l’ombre des pales qui tournent et perturbent l’équilibre des riverains

puissants flashes la nuit
qui perturbent le sommeil, ce que les Allemands appellent l’effet « disco »

importante perte de valeur des habitations
et même peut-être impossibilité de vendre. Que laisserez-vous à vos enfants ?

destruction des oiseaux migrateurs
du gibier à plumes, des chauves-souris

paysage défiguré
et sinistré par des monstres de 150 mètres de hauteur aux portes de nos villages

ruine du tourisme vert
et donc de l’activité touristique en général

ABO ... MINABLE !

Pour la seconde fois, la mercantile société Abowind vient de distribuer un courrier dans les boîtes à lettres de nos villages, invitant les habitants à assister à leurs réunions d’information et à se rendre à une «garden-party» sur le site du Rochereau. Il faut effectivement déployer beaucoup d’efforts pour parvenir à convaincre les riverains que leur environnement n’est pas menacé !

Mais ce qui est inquiétant, c’est que les courriers d’Abowind ont été dans les deux cas contresignés par les maires de Pouant et de Nueil. Pour quelles raisons ces élus apportent-ils leur aval à ces courriers, alors qu’il ne s’agit officiellement que d’une étude «qui n’engage à rien» ? En apposant leur signature, ils se positionnent déjà ouvertement en faveur du projet. Vous trouvez ça normal ???

LES NUISANCES DES ÉOLIENNES RECONNUES PAR UN TRIBUNAL

Vous trouverez ci-dessous le texte d'une condamnation qui devrait brasser du vent dans les éoliennes. Cette décision du tribunal de Montpellier est très intéressante pour plusieurs raisons :
1) le tribunal reconnaît « un trouble anormal de voisinage par la dégradation du paysage, par les nuisances auditives et par la dépréciation foncière qui en résultent », soit les trois principaux préjudices que nous dénonçons à propos des éoliennes ;
2) le tribunal condamne l’exploitant éolien à démolir 4 des 21 éoliennes ;
3) le tribunal condamne l’exploitant éolien à verser de très lourdes indemnités à un riverain, à titre de dédommagement des préjudices sus-indiqués (200.000 euros pour le préjudice de jouissance et, surtout, 228.673 euros pour le préjudice immobilier), plus un dédommagement pour les frais engagés (10.000 euros).

Cette affaire devrait faire jurisprudence. Les installateurs d’éoliennes devraient maintenant peser les risques encourus : et si tous les riverains de parcs éoliens se lançaient dans une procédure similaire ?


Texte intégral :

"Le tribunal statuant publiquement par jugement contradictoire, mis à disposition au greffe et en premier ressort,

Vu le rapport d'expertise judiciaire déposé par M. Jacques Amiel, le 8 septembre 2005,

Dit et juge que l'installation d'un parc de 21 aérogénérateurs en surplomb d'un domaine agricole constitue, pour les propriétaires de ce domaine, un trouble anormal de voisinage par la dégradation du paysage, par les nuisances auditives et par la dépréciation foncière qui en résultent.

Dit et juge que les éoliennes 18, 19, 20, 21 sont directement la cause des nuisances visuelles et auditives les plus importantes subies par les propriétaires du Domaine de Bouquignan.

Condamne en conséquence, la société "La Compagnie du Vent" à la démolition des éoliennes 18, 19, 20, 21, sous astreinte de 1000 € par jour de retard et par éolienne, passé le délai d'un mois à compter de la signification du présent jugement.

Condamne la société "La Compagnie du Vent" à indemniser le préjudice de jouissance subi et restant à subir par les consorts Benet par le paiement d'une indemnité de 200 000€.

Condamne la société "La Compagnie du Vent" à payer aux consorts Benet,une indemnité de 228 673 €, valeur 2003, au titre de la dépréciation foncière de leur domaine.

Dit et juge que cette indemnité sera actualisée sur l'évolution de l'indice BT entre 2003 et la date du paiement effectif.

Déboute les requérants de tout autre chef de demande.

Ordonne l'exécution provisoire des chefs de condamnation au paiement de dommages-itérêts.

Condamne la société "La Compagnie du Vent" à payer aux consorts Benet la somme de 10 000 € sur le fondement de l'article 700 du code de procédure civile.

Condamne la société 3La Compagnie du Vent" au paiement des entiers dépens de l'instance en ce compris les frais d'expertise judiciaire.

le greffier ; Marie Brière - le président : Marie-Agnès Chaumaz"

Plan d'implantation du parc éolien de Pouant/Nueil-sous-Faye

QUI SOMMES-NOUS ?

Pour faire face à la recrudescence de la délinquance éolienne, l'association APACHE a tenu à diffuser de manière plus large et plus accessible les informations dont elle dispose. Vous pourrez désormais consulter son blog pour vous tenir au courant de l'actualité et, si vous le souhaitez, la soutenir dans son action.

APACHE ? Qui sommes-nous ?

Même si, avant de fumer le calumet de la paix, ils sont amenés à déterrer la hache de guerre, les membres de l'association APACHE n'ont rien d'une tribu belliqueuse !
Ce sont simplement des gens comme vous et moi qui ont décidé de se réunir pour défendre leur droit à une vie sereine dans un environnement agréable.
Ce n'est pas par hasard qu'APACHE signifie : Association pour la Protection et l'Amélioration du Cadre de vie, de l'Habitat et de l'Environnement.

APACHE regroupe des personnes de différents horizons :
- des personnes issues du milieu rural qui souhaitent préserver le patrimoine et l'environnement qu'ils transmettront à leurs enfants,
- des personnes venues d'autres communes, d'autres régions de France et même d'Angleterre pour retrouver une certaine qualité de vie,
- des personnes qui ont investi de lourdes sommes pour participer au développement économique et touristique de notre région.

Si, comme ces personnes, vous souhaitez protéger et améliorer votre cadre de vie, rejoignez l'association APACHE en y adhérant (voir bulletin d'adhésion dans les archives de mars).

Créée en juin 2009 à l'initiative d'un groupe d'habitants de Pouant, Nueil-sous-Faye et Maulay, l'association APACHE s'intéresse en priorité aux problèmes qui touchent ces communes. Mais son rayon d'action pourra s'étendre au Loudunais et au Richelais.
Par exemple, pour faire face à la menace des projets de parcs éoliens dans le Loudunais, elle s'est rapprochée des associations ADE-ASLA d'Arçay, VOL AU VENT de Sammarçolles et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS de Loudun. Les quatre associations ont décidé de joindre leurs efforts afin d'empêcher ces projets nuisibles d'aboutir.

Contacts :

Gisèle WION - Présidente - 8 rue Neuve 86200 POUANT
tél : 05-49-22-83-64

Robert DELECOURT - Trésorier - Puyraveau 86200 POUANT
tél: 05-49-22-96-51

John HUBAND - membre du bureau - La Ronceraie Malabry 86200 MAULAY
tél: 05-49-22-55-37