lundi 27 septembre 2010

LA SAGESSE L'A EMPORTÉ

La presse s'en est fait l'écho : le projet de ZDE dans le Loudunais est abandonné.
Nos efforts sont donc récompensés.
Avec l'aide des 3 autres associations anti-éoliennes du Loudunais (Vol au Vent, ADE-ASLA et Bien Vivre en Loudunais), APACHE a multiplié les actions depuis plus d'un an : réunions publiques d'information, bulletins d'information, blog, nombreux courriers aux élus, rencontre de ces élus (quand ils ont accepté de le faire), articles de presse, manifestation, pétition, etc.
Bien sûr, l'arrivée de CENTER PARC a été décisive dans le choix d'abandonner les projets éoliens, mais, sans aucun doute, la sonnette d'alarme que nous avions tirée n'a pas été étrangère à ce choix. Mettre en évidence les nuisances et dangers des éoliennes industrielles pour l'économie et le développement touristique de notre région a permis de sensibiliser certains élus soucieux de l'avenir du Loudunais et de les amener à oeuvrer dans le bon sens lorsque l'opportunité du CENTER PARC s'est présentée.

Dans un article daté de ce jour, la Nouvelle République rend compte de la réunion publique que nos associations ont organisée vendredi dernier :

Loudun
Titre de l'article : Les élus ont eu raison d'annuler ce projet

"Malgré le retrait du projet de ZDE en Loudunais, les quatre associations anti-éoliennes organisaient une réunion publique vendredi.

Malgré l'annonce faite mercredi soir en conseil de CCPL du retrait du projet de ZDE (zone de développement de l'éolien) en Loudunais, une centaine de personnes ont répondu à l'appel du collectif des quatre associations anti-éoliennes pour une réunion publique, qui s'est déroulée vendredi soir à la salle des fêtes de l'hôtel de ville de Loudun.

« Les élus ont eu raison d'annuler ce projet qui n'était pas bon pour le Loudunais et, sans cette annonce, nous aurions certainement été plus nombreux ce soir », a souligné Bruno Chanetz en présentant le débat.
De nombreux visuels et des extraits de films ont permis ensuite de se faire une meilleure idée du fonctionnement et des nuisances liées à l'installation d'éoliennes, ainsi que du peu d'intérêt sur le plan économique de ce type de production, alors que du côté de l'immobilier, selon elles, les parcs d'éoliennes provoquent une baisse catastrophique des cours.
Plusieurs témoignages ont ensuite apporté de l'eau au moulin des opposants, tel celui de cette habitante d'Arçay, dénonçant les méthodes commerciales d'un opérateur, ou celui d'une dame d'Antoigné, dont le double vitrage laisse passer le bruit des machines implantées à 900 mètres de son domicile.
Au cours du débat qui a suivi la projection, les anti-éoliens se sont défendus d'être des opposants systématiques, se présentant plutôt comme des acteurs du bien-vivre en Loudunais.

Bon à savoir

Les associations « Vol au vent en Loudunais », Apache, ADE-ASLA et « Bien vivre en Loudunais » « se déclarent très favorables à l'implantation d'un Center Parcs dans le secteur des Trois-Moutiers » dans un communiqué. « Nos associations oeuvreront pour créer les conditions d'accueil nécessaires à la fidélisation des vacanciers et à leur implantation dans le Loudunais et sont prêtes à apporter leur concours aux élus locaux en vue de contribuer à rendre la ville de Loudun et ses environs plus attirants [...], soulignent-elles par ailleurs. En tant qu'associations ayant pour objet la défense du Loudunais et de son développement économique et écologique durable, nous resterons évidemment très vigilants en suivant attentivement la progression de ce projet et en veillant au bon respect des règles et des engagements des différents acteurs. »

Corr. Jean-Marc Lamothe

jeudi 23 septembre 2010

LA ZDE DU LOUDUNAIS EST ENTERRÉE

Titre de l'article de ce jour dans la NOUVELLE RÉPUBLIQUE :

LA ZONE DE DÉVELOPPEMENT ÉOLIEN ENTERRÉE

24/09/2010 05:38
Le conseil de communauté du Pays loudunais a été marqué par l'annonce de l'annulation du projet d'implantation d'éoliennes en Nord-Vienne mercredi.
Le conseil de communauté du Pays loudunais s'est réuni mercredi soir à la salle des fêtes de Saint-Léger-de-Montbrillais. L'ordre du jour comprenait l'adoption d'un plan de financement d'une étude de faisabilité concernant une zone de développement de l'éolien (ZDE). Hubert Baufumé a annoncé le retrait de ce point de l'ordre du jour. A une question de Pierre Lantier, le président Bruno Belin a répondu très laconiquement : « Nous avons décidé, avec l'accord de tous les maires concernés, de ne pas donner suite à un projet de ZDE en Loudunais ». Fin du débat.
En début de séance, le maire de Loudun Elefthérios Benas, visiblement courroucé, avait demandé la parole. S'adressant à Philippe Fortin, il a dénoncé les propos tenus par l'élu socialiste dans une rubrique des lecteurs de notre quotidien le matin même. « Vous êtes un élu qui doit prendre de la hauteur, pas un simple citoyen. Parler d'une '' course à l'échalote '' à propos d'un dossier comme celui de Center Parcs et des élus qui s'y sont investis n'est pas responsable... Les cantonales, c'est dans six mois. Restons fédérés et unis et, si vous, au conseil régional, avez un projet à porter, on verra ». « C'est un véritable conseil de discipline », a répondu Philippe Fortin. Dominique Réant, avec des propos plutôt crus, a finalement appelé au calme et à la discrétion : « On n'a pas encore gagné la bataille. Ce dossier est fragile et, si on commence comme ça, c'est perdu d'avance ! ».

Jean-Marc Lamothe, correspondant de la Nouvelle République pour LOUDUN

LA CCPL DIT NON A LA ZDE

Saint-Léger-de-Montbrillais, le 22 septembre 2010 :
La Communauté de Communes du Pays Loudunais (CCPL) a renoncé à son projet de ZDE dans le Loudunais.

OUI AU CENTER PARC

Communiqué du collectif des Associations VOL AU VENT EN LOUDUNAIS, APACHE, ADE-ASLA et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS

Les associations de Défense du cadre de vie et de l’environnement en Loudunais se déclarent très favorables à l’implantation d’un CENTER PARC dans le secteur des Trois-Moutiers..

Dans un passé récent, de nombreux membres de nos associations avaient combattu le projet Naturoscope en forêt de Scévolles, qu’ils jugeaient anti-écologique, un peu flou et très dispendieux en deniers publics. Rien de tel dans l’actuel projet CENTER PARC, qui est à l’initiative d’une société privée Pierre et Vacances. La participation financière du conseil général à cet investissement – limitée d’ailleurs - sera employée au profit de tous : routes, infrastructures diverses et amélioration du cadre de vie dans les communes. Les retombées en terme d’impôt et de TVA seront très positives pour notre territoire.

Aussi les associations, impliquées en amont par les porteurs du projet, le soutiennent sans ambiguïté car il participe puissamment au développement économique du Loudunais en accord avec sa vocation touristique. Les emplois liés au tourisme sont les seuls à n’être pas délocalisables. En ces temps de crise, c’est une garantie que n’offre pas l’industrie traditionnelle.

De plus ce projet architectural, constitué de nombreux cottages Haute Qualité Environnementale (HQE) respecte l’environnement auquel nos associations sont très attachées.

Elles y voient l’occasion d’embellir et de renforcer l’attractivité de la ville de Loudun et de valoriser tous les villages du Loudunais afin de retenir au sein de notre communauté de communes les nombreux vacanciers, qui viendront se reposer au Parc Center. Le Loudunais, où l’on ne fait que passer, deviendra un lieu touristique accueillant, dont profitera le commerce local. Le développement hôtelier et de chambres d’hôte suivra dans le sillage de cette réalisation, qui est une chance pour tous ceux qui sont attachés à ce territoire.

Nos associations oeuvreront pour créer les conditions d’accueil nécessaires à la fidélisation des vacanciers et à leur implantation dans le Loudunais et sont prêtes à apporter leur concours aux élus locaux en vue de contribuer à rendre la ville de Loudun et ses environs plus attirante. Elles seront une force de proposition au service des ambitions de la Communauté de Communes du Pays Loudunais (CCPL).

En tant qu’associations ayant pour objet la défense du Loudunais et de son développement économique et écologique durable, nous resterons évidemment très vigilants en suivant attentivement la progression de ce projet et en veillant au bon respect des règles et des engagements des différents acteurs.

lundi 20 septembre 2010

LE GASPILLAGE DES ÉOLIENNES EN MER

Article paru le 14 septembre 2010 dans la très sérieuse revue économique "LES ÉCHOS»

Le gouvernement français qui cherche par tous les moyens à réduire les déficits publics et à maintenir le pouvoir d'achat est-il bien le même que le gouvernement français qui vient de décider un investissement considérable dans l’éolien en mer ?
Il est difficile d'imaginer un gaspillage plus choquant. Pour le même prix, on peut avoir en investissant dans le nucléaire une puissance deux fois plus grande, une production d'électricité huit fois plus importante, pendant une période de temps deux fois plus longue. Le coût prévu de ces éoliennes est de 20 milliards pour une puissance installée de 3000 mégawatts. Pour le même prix, on peut avoir quatre centrales EPR, soit une puissance installée bien supérieure à 6000 mégawatts.
La publicité et les communiqués de presse des lobbies de l’éolien ne portent que sur la puissance installée de leurs installations. Mais la production d’électricité - ce que nous consommons pendant une année est bien plus importante. Elle est le produit de la puissance par le nombre d'heures de fonctionnement. Le vent ne fait malheureusement tourner les éoliennes qu'une petite partie des 8760 heures d'une année : 1500 heures en Allemagne, 1700 heures au Danemark, 2100 heures au Royaume-Uni, et 1500 heures en France. Moins longtemps pour l'éolien en mer que pour l'éolien sur terre, si l’on en croit les données anglaises.
Une centrale nucléaire, elle, fonctionne 7500 heures par an, c'est-à-dire environ quatre fois plus. Une puissance double et une durée de fonctionnement annuel quadruple font une production huit fois plus importante. En investissant la même somme dans le nucléaire, on aurait huit fois plus d'électricité chaque année. On produirait le KWh à un coût huit fois moindre puisque l'essentiel du coût de ces électricités-là est un coût de capital. On produirait aussi pendant un bien plus grand nombre d'années. On sait maintenant que les centrales nucléaires durent au moins cinquante ans. On ne sait pas bien combien dureront des éoliennes en mer, mais personne ne croit qu'elles dureront plus de vingt-cinq ans. Encore un facteur deux à prendre en compte.
L'histoire ne s'arrête pas là.
Eole est non seulement un paresseux, qui ne travaille qu'un jour sur cinq, mais un capricieux, qui ne souffle que quand il en a envie. Et pas forcément au moment où on a besoin d'électricité, lorsqu'il fait très froid par exemple. C'est pourquoi la notion de puissance installée éolienne est trompeuse : elle est virtuelle, aléatoire, intermittente, conditionnelle. On ne peut pas l’additionner à la puissance installée d'une centrale au gaz ou à l'uranium, qui sont, elles, à peu prés toujours disponibles. Marcel Boiteux exprime l'inconvénient de cette imprévisibilité en disant que l’électricité éolienne est de moindre «qualité». On a peine à le croire : l’investissement annoncé va nous faire payer dix fois plus cher un produit sensiblement moins utile. Qu'importe, l’éolien est un engagement du Grenelle qui fait plaisir aux anti-nucléaires et aux lobbies éoliens, faisons de l'éolien. La politique d'abord, l’économie ensuite.
Qui paiera ? Les braves consommateurs d’électricité. EDF est obligée par la loi d'acheter cette énergie, et de la payer à un prix triple ou quadruple du coût de l’électricité de ses centrales nucléaires. Ce surcoût figure dans nos factures sous le nom pudique et adroit de «contribution au service public de l’électricité». Cette «contribution» est en fait un impôt, un impôt fortement régressif et en augmentation rapide.
Le gouvernement a découvert cet été ce que tous les chercheurs disaient depuis longtemps, que le coût fiscal de l'électricité solaire - financée de même façon que l'éolien -allait exploser. Il donne en hâte un petit coup de frein au solaire. Et en même temps un grand coup d’accélérateur à l'éolien. On croyait que la crise de l’économie et des finances publiques allait introduire un peu de raison : on se trompait.

Remy Prud'homme
(économiste)

jeudi 9 septembre 2010

Nouveau bulletin d'informations d'APACHE

L’ÉTUDE PRÉALABLE DE LA CCPL

Vous vous souvenez que dans notre bulletin d’informations de janvier dernier, nous vous avions informé que la CCPL avait voté la réalisation d’une étude visant simplement à apprécier l’opportunité d’une ZDE* dans le Loudunais.
Un cabinet d’études a donc été choisi par la CCPL, le cabinet ALYZE, lequel devrait rendre son rapport vers la fin de l’année.
En réalité, le cahier des charges de l’étude (qui nous a été transmis et que nous avons épluché) avait tout d’une étude de faisabilité complète. Une fois terminée, cette étude ouvrira rapidement la porte à la création effective de la ZDE.
Dans cette étude, il est prévu qu’une cinquantaine de personnes soient interrogées pour savoir ce qu’elles en pensent. Cinquante personnes, ce n’est vraiment pas grand-chose par rapport aux 26000 habitants du Loudunais ! Quelle valeur attacher à cet «échantillon» dérisoire ? En outre, il n’est pas précisé la manière dont les personnes seront choisies. Rassurez-vous en tout cas, vous n’en ferez pas partie !

* ZDE : rappelons qu’une ZDE (zone de développement éolien) doit obligatoirement être mise en place avant toute création de parc éolien. Dans le cas contraire, l’exploitant des éoliennes ne bénéficierait pas du tarif super-préférentiel garanti par l’Etat pour le rachat de l’électricité produite et que le parc éolien ne serait plus une affaire juteuse pour cet exploitant. Cela signifie concrètement qu’à défaut de ZDE, Abowind abandonnerait certainement son projet de Pouant/Nueil-sous-Faye. L’enjeu est donc considérable !

CENTER PARC OU ZDE : IL FAUT CHOISIR !

Le Loudunais compte beaucoup sur le projet de CENTER PARC qui, suite à la signature d’un protocole d’accord fin août, devrait s’implanter près des Trois-Moutiers. Un tel projet (300 millions d’euros d’investissement) serait une bouffée d’air pur pour l’emploi dans la région (500 emplois créés sur le site) et en retombées financières pour la CCPL. Sans compter tous les emplois indirects ... Mais, l’éventualité d’une ZDE dans le Loudunais (qui, elle, ne créera aucun emploi) risque fort de dissuader les investisseurs. On n’implante pas un centre de vacances et de détente dans un décor d’éoliennes industrielles !
Il y a très, très gros à perdre pour notre région. Alors, que préfèrent nos élus : une ZDE qui n’enrichira qu’une poignée d’individus et fera fuir les investisseurs, ou bien un CENTER PARC qui profitera à tout le Loudunais ? Il faut choisir !

APACHE PRÉSENT AU VIDE-GRENIERS DE LOUDUN

Le collectif des associations anti-éoliennes du Loudunais a tenu un stand sur le vide-greniers du 29 août à Loudun. De grands panneaux d'affichage, un plan des différents projets, divers documents et la présence de plusieurs adhérents d'APACHE et de VOL AU VENT ont permis à de nombreux habitants de s'informer sur les projets de ZDE et de parcs éoliens dans le Loudunais.
Après quelques explications, très nombreux ont été ceux qui ont immédiatement signé notre pétition contre ces projets.

L’INUTILITÉ DES ÉOLIENNES

La France n’a pas besoin d’éoliennes. La France produit plus d’électricité qu’elle n’en consomme. Cette production est assurée à 95% par l’hydraulique et le nucléaire qui, rappelons-le, n’émettent pas de Co2 (seules les centrales thermiques émettent du Co2). Les objectifs européens de réduction des émissions de Co2 dues à la production électrique ne concernent donc pas la France. C’est une ineptie de vouloir truffer le territoire et les côtes françaises de milliers d’éoliennes dont nous n’avons pas besoin. Rappelons au contraire :
- que les éoliennes ne sont rentables que si elles sont subventionnées par l’Etat et sont donc contre-économiques,
- qu’elles sont peu productives en raison du caractère aléatoire du vent et qu’il faut compenser par des centrales thermiques,
- que leur durée de vie est courte (15 à 20 ans),
- qu’aucune garantie n’est véritablement prise pour leur démontage et que leurs carcasses hanteront peut-être le paysage que vous laisserez à vos enfants,
- qu’il existe d’autres énergies renouvelables plus performantes et moins traumatisantes pour l’environnement,
- que les plus beaux paysages de France seront défigurés,
- que les éoliennes ne créent pas d’emploi local direct durable,
- que vous ne paierez pas moins cher votre électricité,
- que les éoliennes ne rapportent qu’une somme dérisoire aux communes (874 euros par an et par éolienne !),
- qu’en revanche elles vous feront perdre beaucoup d’argent en faisant chuter la valeur de votre maison,
- que les éoliennes sont bruyantes et dangereuses pour la santé des riverains,
- qu’elles détruisent les oiseaux et les chauves-souris,
- qu’elles nuisent gravement au tourisme de votre région,
- qu’elles créent la zizanie dans les campagnes,
etc. etc. etc.

LES ÉOLIENNES ALOURDISSENT
VOTRE FACTURE D’ÉLECTRICITÉ

Le prix de l’électricité va beaucoup augmenter, tout le monde le dit. Et le subventionnement de l’énergie éolienne y est pour beaucoup. Chaque consommateur y participe déjà en acquittant la CSPE, qui sert principalement à soutenir financièrement la filière éolienne.
Dans la Vienne, SOREGIES est partenaire de tous les projets de parcs éoliens. Comme SOREGIES bénéficie d’un monopole (unique en France), le consommateur viennois est pris en otage : contrairement au reste de la France, il n’a pas la possibilité de s’adresser à un fournisseur concurrent. C’est contraire aux orientations européennes sur la libre concurrence. Une association de consommateurs est d’ailleurs en voie de création dans la Vienne pour dénoncer cette situation.

PROJET ÉOLIEN = DÉVALORISATION IMMOBILIÈRE

Dévalorisation, assurément, voire impossibilité de vendre. Une nouvelle preuve vient d’en être apportée par la cour d’appel d’Angers. En première instance, le 9 avril 2009, le tribunal de grande instance d’Angers avait accordé 36.000 euros d'indemnités aux acheteurs, soit 20% du prix de vente de la maison, pour le simple motif que les vendeurs n’avaient pas informé les acheteurs d’un projet de parc éolien dans les environs.
Cette décision de justice était déjà la preuve officielle que le simple fait que des éoliennes soient en projet constituait de facto un préjudice sur la valeur des biens immobiliers.
Jeudi 10 juin 2010 : la cour d'appel d'Angers a carrément annulé la vente. Et de surcroît, le vendeur devra verser 18 000 euros de dommages et intérêts aux ex-acquéreurs. La preuve que les éoliennes sont cause de préjudice !
D’autres décisions de justice ont été prises dans le même sens, telle que celle de Montpellier (voir notre dernier bulletin).
Ajoutons encore que, dans son numéro N°1050 du 26/05/10, la très sérieuse revue de défense des consommateurs Le Particulier vient de confirmer le préjudice financier reconnu par la justice en publiant un article intitulé «L’implantation d’éoliennes à proximité des maisons peut faire baisser leur valeur».

LES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER
ET DU TOURISME ALERTÉS DU DANGER

L’association anti-éolienne VOL AU VENT a envoyé un courrier à tous les agents immobiliers, notaires, hôtels, restaurants, gîtes, chambres d’hôtes de la région pour les aviser des dangers écologiques et économiques que représente l’implantation d’éoliennes industrielles dans le paysage. Savez-vous, par exemple, que les éoliennes de Pouant (150 mètres de haut) seraient visibles depuis la forteresse de Chinon ?

ÉOLIENNES : REVENUS
DÉRISOIRES POUR LA COMMUNE

La taxe professionnelle qu’Abowind avait fait miroiter aux élus pour les convaincre d’accueillir un parc éolien sur leur commune a été réformée. Depuis la loi N°2009-1673 du 30 décembre 2009, portant loi de finances pour 2010, l’exploitant d’éoliennes ne paiera plus de taxe professionnelle mais une nouvelle taxe (la TETH). Son montant a été fixé à 2,913 euros par kW de puissance installée et par an, soit 5826 euros par éolienne de 2 mégawatts. 85% de cette taxe sera perçu par le département et seulement 15% par la commune (soit seulement 874 euros).
Que pèsent 870 malheureux euros dans le budget d’une commune, surtout si l’on tient compte des nuisances et du préjudice financier sur la valeur immobilière qu’auront à subir les riverains, préjudice qui se chiffrera en millions d’euros ?
En outre, Sorégies devra dépenser 140 000 euros de plus par éolienne et par an en rachat d’électricité et en investissements, somme qui répercutée au consommateur par l’intermédiaire de la CSPE (la discrète contribution que vous payez sur chaque facture d’électricité).
Faites vos comptes : aucun élu municipal sensé ne saurait accepter des éoliennes sur son territoire à ces conditions. Alors pourquoi le projet de Pouant/Nueil n’est il pas abandonné ?

CONFLIT D’INTÉRÊT

L’expression a été dans le feu de l’actualité cet été avec l’affaire Woerth/Bettencourt, mais elle est également au centre du projet de parc éolien de Pouant/Nueil.
En effet, un certain nombre d’élus de Pouant et de Nueil-sous-Faye qui ont accepté l’étude de faisabilité sont eux-mêmes propriétaires de parcelles susceptibles de recevoir les éoliennes. Ils sont donc directement intéressés financièrement, puisque susceptibles de percevoir des loyers de la part de l’exploitant des éoliennes.
C’est un véritable cas de conflit d’intérêt, interdit par la loi, comme le précise bien l’art. L2131-11 du Code Général des Collectivités territoriales, qui stipule : «Sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l'affaire qui en fait l'objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires».

APACHE ? Qui sommes-nous ?

Même si, avant de fumer le calumet de la paix, ils sont amenés à déterrer la hache de guerre, les membres de l'association APACHE n'ont rien d'une tribu belliqueuse. Ils ne sont pas des agitateurs, des rétrogrades ou des grincheux, comme le disent certaines mauvaises langues. Ils sont simplement des gens comme tout le monde qui ont décidé de se réunir pour défendre leur droit à une vie sereine dans un environnement agréable. Ce n'est pas par hasard qu'APACHE signifie : Association pour la Protection et l'Amélioration du Cadre de vie, de l'Habitat et de l'Environnement.
APACHE regroupe des personnes de différents horizons : des personnes issues du milieu rural qui souhaitent préserver le patrimoine et l'environnement qu'ils transmettront à leurs enfants, des personnes venues d'autres régions de France et même de l’étranger pour trouver dans le Loudunais une certaine qualité de vie et, enfin, des personnes qui ont investi de lourdes sommes pour participer au développement économique et touristique de cette région.
Si, comme ces personnes, vous souhaitez protéger et améliorer votre cadre de vie, notamment en vous opposant à l’implantation d’éoliennes sur Pouant et Nueil, rejoignez l'association APACHE en devenant adhérent (bulletin d’adhésion ci-dessous). Pour plus d’informations, rendez-vous sur PLUME D’APACHE, le blog de l’association à l’adresse suivante :
httl://www.association-apache.blogspot.com

PORCHERIE DE POUANT :
BONS RÉSULTATS POUR LE DÉBUT DE 2010

En 2009, APACHE s’est battu pour que la porcherie ELIPORC prenne les mesures nécessaires pour ne pas rendre l’air irrespirable, comme cela fut le cas ces dernières années. Le bilan de 2010 est positif, l’exploitant ayant fait le nécessaire pour ne plus nous empuantir. Les Pouantais ont enfin pu respirer l’air de la campagne.
Toutefois, depuis le début de septembre, nous avons constaté à plusieurs reprises des «dégazages» nocturnes et matinaux qui ont répandu des odeurs pestilentielles jusqu’au bourg. Il ne s’agit sans doute que de malencontreux incidents, et nous espérons que l’exploitant va y remédier de lui-même.

RÉUNION PUBLIQUE D’INFORMATION

Le collectif VOL AU VENT, ADE-ASLA, APACHE et BIEN VIVRE EN LOUDUNAIS organise une réunion publique d’information le :
vendredi 24 septembre à 20h
à la Salle des Fêtes
de l’Hôtel de Ville de Loudun.
Au cours de cette réunion, nous présenterons les projets en cours dans le Loudunais avec un point de situation sur le dossier ZDE porté par la CCPL, des témoignages de personnes vivant au pied des éoliennes, les jugements des tribunaux français sanctionnant la perte de valeur des habitations, les dispositifs de subvention de cette industrie qui conduisent à un désastre économique et à des augmentations TRES IMPORTANTES de la facture électrique. Il vous sera proposé de signer notre pétition demandant l’arrêt de ces projets préjudiciables aux intérêts des Loudunais : ruine de leur patrimoine personnel et frein au développement économique et touristique. Si vous ne pouvez pas venir à la réunion, signez et envoyez-nous le coupon de pétition suivant :
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PÉTITION


Je m’oppose à la création d’une Z.D.E.
et à l’implantation d’éoliennes dans le Loudunais.

nom : ………………………………….… prénom : ………………………………..….

commune : ……………………………………………………


Signature :



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à renvoyer à : Association A.P.A.C.H.E – Lieu-dit Puyraveau 86200 Pouant