jeudi 31 mai 2012

alerte au "syndrome acoustique éolien"

Communiqué de presse international
EPAW ( European Platform Against Wind Farms, 523  Fédération de 23 pays européens)
NA-PAW( North American Platform Against Windpower, 150 associations de 5 pays )
WAUBRA Foundation, ONG internationale basée en  Australie
FED (Fédération Environnement Durable, 803 associations de France)

Paris 28 mai 2012
Une fondation australienne lance une alerte internationale sur le "syndrome acoustique éolien"
Le 11 mai 2012, la Fondation Waubra une ONG internationale basée en Australie (1) a demandé à tous les gouvernements des pays qui ont implanté des éoliennes d'entreprendre immédiatement des mesures de bruit recouvrant l'ensemble du spectre des basses fréquences et les infra sons  à l'intérieur des maisons ou des lieux de travail des riverains présentant les symptômes de la maladie de éoliennes.
Ces symptômes se traduisent par des troubles majeurs du sommeil, des maux de tête, des nausées, des pertes de concentration pouvant dans les cas extrêmes aller vers des maladies plus sérieuses, particulièrement du fait d'une exposition chronique à ces machines même à des distances de plusieurs kilomètres.
Suite à l'alerte internationale lancée par WAUBRA , la Fédération  EPAW  et la fédération Na-PAW regroupant plus de 600 associations de 28 pays ont lancé un appel pour mettre en garde tous les gouvernements concernant les risques majeurs pour la santé humaine engendrés par ces machines.
La Fédération Environnement Durable appuie cette démarche et informe officiellement le gouvernement français et le nouveau Ministre de la Santé.
Elle rappelle, que plus de 40 riverains de parcs éoliens de notre pays, présentant les symptômes de cette maladie, ont déjà déposé des plaintes auprès de tribunaux civils pour "Atteinte à la vie d'autrui".
Elle déplore que les avertissements qu'elle n'a cessé de lancer depuis plus de 2 ans et plus particulièrement sa lettre adressée 11 juillet 2011 au ministre de la Santé (2) , n'aient  pas été pris au sérieux, ni par les responsables politiques ni par  les industriels de l'éolien  dont les seul arguments sont de nier des faits scientifiques qui se confirment tous les jours.
Aujourd'hui à un moment où ce  lobby industriel fait un forcing quotidien pour éliminer toute contrainte l'empêchant de mettre impunément 12.000 nouvelles machines sur le territoire français, la FED demande au Président de la République et au nouveau gouvernement et de ne pas cèder à ces pressions mercantiles et au contraire de renforcer la réglementation sur la securité des éoliennes, installations industrielles classées (ICPE).
JL. Butré
Fédération Environnement Durable

jeudi 24 mai 2012

EURE-ET-LOIR : UNE ÉOLIENNE PERD UNE PALE

Une éolienne de 2 MW a perdu la semaine dernière une pale de 46 mètres dans le parc éolien du Chemin d'Ablis dans l'Eure-et-oir, a-t-on appris auprès d'EDF Energies Nouvelles qui gère le parc.  La pale est tombée sur le sol "tôt vendredi matin", alors qu'il y avait "un bon vent", qui restait toutefois "tout à fait dans le périmètre de fonctionnement de la machine", a-t-on appris de même source.

Il s'agit d'un "incident extrêmement rare", que le fabricant de l'éolienne en question, Repower, n'avait jamais connu auparavant, a-t-on également dit. Une expertise technique est en cours pour comprendre ce qui s'est passé. L'éolienne défaillante a été immobilisée en position de sécurité, comme en cas de vent violent. Aucun dégât n'a été constaté ailleurs que sur la machine concernée.

Les 25 autres machines du parc, situé le long de l'autoroute A10 sur 17 kilomètres font l'objet de  vérifications et continuent à fonctionner selon EDF Energies Nouvelles.  Implanté en 2008 le parc est réparti sur 8 communes, notamment sur la commune de Fresnay l'Evêque

Article paru dans LE FIGARO du 22 mai 2012,
d'après une dépêche de l'AFP.

mercredi 23 mai 2012

L'ONU DÉCLARERAIT ILLÉGAL LE PROGRAMME ÉNERGIES RENOUVELABLES DE L'UNION EUROPÉENNE

Communiqué de presse DE LA FED
Paris le 21 mai 2012

Le Comité de Conformité de la Commission Économique des Nations Unies pour l'Europe
(UNECE), a publié ses "premières" conclusions (1) :

L'Union Européenne aurait bien violé la Convention d'Aarhus en imposant aux 27 états membres l'objectif d'atteindre 20% d'énergies renouvelables d'ici 2020 sans tenir compte du fait que les citoyens devaient être préalablement consultés selon les règles établies par cette convention qui fait partie des lois de l'Union européenne. Il y a 18 mois, l'ONU avait été saisi d'un recours déposé par l'ingénieur Pat Swords, membre de la Plateforme Européenne contre l'Éolien Industriel (EPAW) (2).

Selon Pat Swords, le plan européen "20% d'énergies renouvelables d'ici 2020" n'aurait plus désormais de base légale, puisque le droit des citoyens à être consultés sur les projets ayant un impact sur l'environnement aurait été bafoué.

Concernant l'éolien industriel une des pièces majeures du programme de l'Union Européenne, les conséquences pourraient être majeures. Cette décision de l'ONU si elle se confirme ouvre une boite de Pandore. Elle permettrait aux citoyens de chaque pays de demander des dommages et intérêts à leurs gouvernements respectifs, concernant les Plans d'Action Nationaux en faveur des Énergies Renouvelables.

Des futurs recours devant les tribunaux seraient possibles et couvriraient un large éventailde domaines allant de demandes de compensations financières pour des paysages impactés, pour biens immobiliers dévalués, mais aussi pour les atteintes à la santé des riverains en passant par les impacts majeurs sur l'environnement et notamment la faune.

J.L. Butré
Président de la Fédération Environnement Durable
Président d'EPAW

mercredi 16 mai 2012

ÉOLIEN : UNE INDUSTRIE EN PLEINE TOURMENTE

Communiqué de la FED (Fédération Environnement Durable) du 15 mai 2012

Suite à l'annonce du Conseil d'Etat de renvoyer sa décision d'annulation des conditions d'achat de l'électricité d'origine éolienne , dans l'attente de précisions de la Cour de justice de l'Union européenne,(1) la Fédération Environnement Durable(FED) constate que cet évènement met à nouveau en lumière le fait que cette filière ne vit artificiellement que de subventions, d'aides publiques et de privilèges.

Depuis 2001 les « tarifs préférentiels de rachat de l'électricité éolienne » trois à 5 fois supérieurs à celui de l'électricité actuellement produite,permettent aux sociétés de l'éolien de faire de bénéfices élevés sans risques et entrainent une hausse du prix de l'électricité des ménages qui à terme dépassera 40%, alors que 4 millions sont déjà en situation énergétique précaire. La FED, qui regroupe 803 associations de toutes les régions de France, demande que soient mises en lumière toutes les pratiques financières de cette filière. Elle indique que plusieurs démarches sont en cours notamment:

Un appel de 5000 associations demandant à la Commission de Régulation de l'Électricité et au Président de la Cour des comptes d'exercer le contrôle détaillé des sociétés de production d'électricité éolienne ainsi que des mouvements financiers transitant par leurs maisons mères.

Des dépôts de plaintes auprès de Procureurs de la République pour d'éventuelles "prises illégales d'intérêts" d'élus lors de l'élaboration des zones de développement éolien (ZDE).

La FED alerte à nouveau les pouvoirs publics et tous les responsables nationaux, régionaux et locaux concernant l'éolien, et dénonce une filière industrielle structurellement déficitaire et qui ne sert qu'à l'enrichissement sans risques de ses promoteurs.

 (1) Le Conseil d'Etat s'est prononcé aujourd'hui sur un arrêté tarifaire de 2008 relatif à l'obligation d'achat de l'électricité produite par énergie éolienne. Il maintient l'incertitude en renvoyant à la justice européenne. Ce mecanisme garantit aux industriels de l'éolien une rentabilité sans risques qui a été jugée à plusieurs reprises "anormalement élévée" par la CRE.