lundi 30 janvier 2012

TOULOUSE : GRANDE MANIFESTATION CONTRE LES ÉOLIENNES

40 associations appelaient à manifester vendredi à Toulouse devant la Préfecture.
Pour protester "contre le massacre de cette magnifique région et stopper ce scandale écologique, économique et financier", une centaine de citoyens de Midi-Pyrénées représentant une quarantaine d'associations ont manifesté vendredi 27 janvier en début d'après-midi devant la Préfecture de Région, place Saint-Etienne à Toulouse.
Elles dénoncent ce qu'elles considèrent comme le saccage programmé de la Région Midi-Pyrénées par 800 éoliennes dont plusieurs centaines dans les parcs naturels régionaux du Haut Languedoc et des Grands Causses. La plupart des manifestants venaient du Tarn et de l'Aveyron.

Pour constater les nuisances sonores ou visuelles, l'une de nos équipes s'est rendu dans le Lauraguais la veille de la manifestation.

Elles dénoncent ce qu'elles considèrent comme le saccage programmé de la Région Midi-Pyrénées par 800 éoliennes dont plusieurs centaines dans les parcs naturels régionaux du Haut Languedoc et des Grands Causses. La plupart des manifestants venaient du Tarn et de l'Aveyron.

Hormis la destruction du paysage, les associations évoquent des nuisances sonores. « Les éoliennes font du bruit sur 5 km et émettent des sons de basse fréquence nuisibles pour la santé », énonce Pierre Bonn, président de l’association Environnement Nord-Lauraguais. Il y a aussi une décote pour l’immobilier, mais également un coût pour les consommateurs et l’environnement. « Quand on met de l’éolien, il faut mettre à coté des centrales thermiques à énergie fossile, l’éolienne marche 25% du temps, il faut compenser avec le thermique. Le prix est répercuté sur la facture du consommateur. »

Le « Collectif des 40 associations » de défense de l'environnement de Midi-Pyrénées est venu protester hier devant la Préfecture contre les parcs d'éoliennes industriels. Il espère freiner les projets nés du Grenelle de l'environnement et « qui viendraient à terme en installer 800 dans notre région dont une bonne partie dans le Parc naturel du Haut-Languedoc », assure Michel Broncard vice-président de la Fédération environnement durable. Ils avancent notamment des mauvaises relations de voisinage.

1- LE BRUIT
« Cela fait à peu près trois ans qu'il y a des éoliennes à Saint-Felix-Lauragais », raconte Jacques Pernoud, un habitant. « J'habite à côté de trois éoliennes dont la plus proche est à 380 mètres. Le plus insupportable c'est le bruit des pales. Permanent, 24 heures sur 24. ça fait l'effet d'une grosse soufflerie. On ne s'y habitue pas. Ça rend nerveux. Ma femme en a attrapé des vertiges. » « Les nuisances sonores se perpétuent sur 1,5 km », explique Emmanuel Forichon, l'un des piliers du collectif.

2- LES FLASHES
Les éoliennes sont équipées de flashes rouges pour alerter le trafic aérien. « Comme le bruit, c'est constant. En pleine nature c'est dérangeant et ça pollue notre champ de vision. C'est comme si l'on essayait de vivre à côté d'une guirlande de noël géante. Ça rend dingue », explique une habitante de l'Aveyron.

3- LA DÉVALORISATION DU PAYSAGE
« On n'a rien contre les éoliennes de taille modérée mais la plupart font, en comptant les pales, 160 mètres de haut. Cela occupe vraiment l'espace », ajoute Emmanuel Forichon avant de poursuivre : « Il faut se mettre à la place des gens qui ont un gîte que les touristes finissent par fuir, ou des habitants dont le bien immobilier est dévalorisé, qui ne peuvent partir parce que ne peuvent pas vendre. »
Pour le collectif, les bénéfices de l'énergie éolienne ne contrebalancent pas les inconvénients. « Le bilan social, économique et écologique des centrales éoliennes n'a pas été dressé. Et les collectivités territoriales comme l'État veulent en rajouter ! » s'indigne Emmanuel Forichon. « Si déjà, on commençait par mettre du photovoltaïque sur tous les toits de hangar, de parkings et de supermarché, on récupèrerait pas mal d'énergie. »

VENTS CONTRAIRES ENTRE L'ÉTAT ET LA RÉGION POITOU-CHARENTE

Afin 2011, la capacité de production électrique éolienne de la région Poitou-Charentes était de 300 mégawatts. En 2020, elle devra atteindre 1.000 à 1.500 MW pour respecter l'objectif fixé à lors du Grenelle de l'Environnement. Au cours des huit prochaines années, les projets de parcs éoliens vont donc se multiplier. Aux services de l'État et de la Région de définir ensemble des zones dites favorables à l'installation de parcs éoliens dans le cadre du Schéma régional climat-air-énergie. L'adoption du texte qui devait intervenir avant la fin de l'année dernière reste toutefois suspendue à un accord entre les deux pilotes. Alors que la préfecture de région propose de limiter le développement de l'éolien à certains secteurs géographiques, le conseil régional souhaite l'étendre à la quasi-totalité du territoire en n'excluant que les zones d'impossibilité avérées.
" Éviter le mitage complet du territoire "
« Nos analyses ne sont pas convergentes », admet Gérard Fallon, le directeur par intérim de la direction régionale de l'Environnement (DREAL). « La Région veut ouvrir au maximum pour laisser ensuite le soin à des instructions fines d'autoriser ou non les projets au cas par cas ; c'est de l'anti-planification ! Nous estimons qu'il n'y a aucun intérêt à faire perdre leur temps à des porteurs de projets. Nous voulons aussi éviter le mitage complet du territoire régional et nous proposons une approche sélective qui aboutirait à limiter l'éolien à environ 60 % de la superficie de Poitou-Charentes ; cela serait déjà plus que raisonnable. » Pour Gérard Fallon, la vision du conseil régional représente surtout une menace pour certains milieux qui ne seraient pas exclus du schéma, comme les zones Natura 2000 : « Je pense notamment aux plaines à outarde canepetière du Mirebalais ; ces oiseaux sont menacés et il serait dangereux de perturber leur habitat. Il y a aussi des zones à chauve-souris et d'autres espaces naturels sensibles. » Sollicités à plusieurs reprises, la semaine dernière, les services du conseil régional et le vice-président en charge des énergies renouvelables, Georges Stupar, n'ont pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Il semble cependant que leur position soit motivée par le souci de permettre un développement rapide de l'éolien en Poitou-Charentes.
Jusqu'au 30 juin Une rencontre au sommet a déjà eu lieu au début du mois, entre la présidente du conseil régional, Ségolène Royal, et le préfet de région, Yves Dassonville. Sans permettre de trouver un terrain d'entente entre les projets de leurs services : celui de la Région prévoit un potentiel de 1.800 MW étendu sur 90 % du territoire quand celui de l'État propose un potentiel de 1.700 MW concentré sur 60 % du territoire. La session extraordinaire du conseil régional programmée cet après-midi devrait permettre de poursuivre le dialogue puisque le préfet doit y assister. Si un accord n'est pas trouvé avant le 30 juin, c'est lui qui aura le dernier mot.

article paru le 30 janvier 2012 dans la Nouvelle République

jeudi 26 janvier 2012

VENTS CONTRAIRES POUR LES ÉOLIENNES

L'année débute mal pour l'éolien. Vestas, le géant danois de ce secteur,
annonce 2 335 suppressions d'emplois et, en France, la météo fait des
caprices. Du coup, le parc des 3 934 éoliennes installées sur notre
territoire, d'une puissance de 6 475 MW, atteint des niveaux de
production très faibles: ainsi, le 17 janvier à 11 h 30, sa production
s'élevait à 374 MW, soit de quoi assurer 0,45 % de notre consommation
électrique.

lundi 23 janvier 2012

ÉOLIENNES : LE RAPPEL À L'ORDRE DE BRUNO BELIN

Les délégués de la CCPL se sont réunis à Monts-sur-Guesnes le 18 janvier dernier. Au cours de cette réunion, le président de la CCPL, Bruno Belin, a tenu à mettre les choses au point publiquement. Il a clairement et fermement rappelé à tous les élus présents que la CCPL s’était engagée auprès de Pierre & Vacances à ne pas laisser s’implanter d’éoliennes dans le Loudunais, et cette condition n’était pas négociable. Il a précisé que cet engagement avait été pris en concertation et en accord avec le Préfet de la Vienne, le Conseil Général et le Comité Départemental du Tourisme. Bruno Belin a déclaré qu’il était personnellement garant de cet engagement.
L’enjeu étant de taille, il a ajouté que, si des promoteurs éoliens cherchaient néanmoins à imposer leurs éoliennes, il ferait prendre la compétence de la ZDE par la CCPL, pour que personne d’autre ne puisse la prendre. Rappelons que tout parc éolien ne peut voir le jour que si une ZDE a été créée à cet effet.
Le rappel à l’ordre du Président de la Communauté de Communes du Pays Loudunais devrait normalement amener les maires à éconduire les marchands d’éoliennes, que ce soit pour des projets nouveaux ou existants.
Les propos de Bruno Belin ont été rapporté par le journaliste présent à la réunion dans la Nouvelle République du 20 janvier (ci-après).

article paru dans la NR :

"Le premier conseil communautaire de l'année s'est déroulé mercredi au Théâtre de la Montjoie à Monts-sur-Guesnes. Le président Bruno Belin y a fait adopter une stabilité des taux d'imposition et des tarifs, et une entrée de la CCPL (communauté de communes du Pays loudunais) dans le capital de la future Sem de Center Parcs à hauteur de 1 M€. En présence de Mme Chaton, trésorière de Loudun, Bruno Belin s'est livré à un bel exercice comptable concernant le compte administratif 2011, qui dégage un excédent tout proche des 860.000 €. « Nous avons tenu les engagements en maîtrisant la masse salariale, les frais de fonctionnement et l'endettement », a-t-il souligné.

PAS D'ÉOLIENNES

Au vu de la situation économique du Loudunais, il a ensuite proposé de n'augmenter aucune taxe ni tarif de services pour l'année à venir. Optimisation de la collecte des déchets, construction de maisons médicales à Moncontour et Saint-Jean-de-Sauves, lancement de la troisième opération « centre-bourg » qui concernera treize communes d'ici 2014, renforcement des zones artisanales et de l'aide à l'implantation d'entreprises, aide à l'acquisition d'un scanner à l'hôpital de Loudun, soutien sans faille au développement touristique avec la mise en place d'un lieu central à la Maison de Pays, d'un guichet unique au Téléport 6 pour répondre aux demandes concernant le Center Parcs, d'une mise en accessibilité aux personnes en situation de handicap à la Maison de l'Acadie, d'une étude pour la réhabilitation du musée paysan de Ranton et d'un « rajeunissement » de l'Otsi de Moncontour… Les nombreuses propositions de l'exécutif communautaire pour 2012 ont été adoptées sans débat et à l'unanimité.
Sur le dossier Center Parcs, le président a proposé la participation de la CCPL au capital de la future Sem, investissement étalé sur quatre ans, qui devrait permettre très rapidement un retour sur investissement (une voix contre), et a donné l'assurance qu'aucune zone éolienne ne verrait le jour dans le Nord-Vienne, quitte à ce que la CCPL reprenne cette compétence pour s'opposer à toute installation.

> La convention précisant les prestations de services effectuées pour la communauté de communes par la ville de Loudun, essentiellement les tarifs de réparation et d'entretien de matériel, a été adoptée, ainsi que le principe d'une mise à disposition d'une relieuse de documents aux différentes communes.
> Les demandes de subventions pour les opérations « centre-bourg » ont été actées. Sont concernées en 2012 les communes de Ceaux-en-Loudun, Roiffé, Saires et Saint-Léger-de-Montbrillais.
> Le financement des « Ateliers de la création » et le lancement d'une consultation pour le choix d'un cabinet en vue d'une assistance à maîtrise d'ouvrage dans le domaine économique (sur fonds propres et sur fonds Geris) ont été votés.
> Hubert Baufumé a fait état de dégradations dans les déchetteries, voire de comportements non-citoyens vis-à-vis de leurs employés. Il a proposé d'adhérer à un dispositif de marquage indélébile des matériaux contenant des métaux ou provenant d'équipements électriques ou électroniques.
> Afin de faire taire certaines rumeurs, Bruno Belin a assuré que l'installation du futur parc aquatique se fera sur le site de la piscine d'été de Loudun, boulevard du 8-Mai-1945. L'ouverture est toujours programmée pour 2016 : 2 ans d'études et 2 ans de travaux s'avèrent nécessaires, mais pas plus
." 
(Corr. Jean-Marc Lamothe)

lundi 9 janvier 2012

LETTRE OUVERTE À UN ÉLU PRO-ÉOLIEN

Le sénateur Albéric de Montgolfier, président du Conseil Général de l'Eure-et-Loire invite ses administrés À sa cérémonie de bons voeux en mettant l'accent sur les bons résultats de son département en matière d'énergies renouvelables, et notamment sur les 137 éoliennes que compte déjà l'Eure-et-Loir.

Voici ce que la FED a décidé de lui répondre sous la forme d'un tract qui sera distribué à cette occasion :

LETTRE OUVERTE DE LA FED


Monsieur de Montgolfier, sachez le, un bien mauvais vent porte vos vœux de 2012 !

Avec le Conseil Général d’Eure et Loir, vous avez décidé de placer vos vœux sous le signe des énergies renouvelables. Si la biomasse, le photovoltaïque ou la géothermie sont des énergies renouvelables bénéfiques, vous devriez savoir que les éoliennes sont une véritable catastrophe pour le département et ses habitants. Vos vœux mettent le crédit du conseil général au profit de quelques promoteurs sans scrupule et sacrifient l’intérêt général ce qui est inacceptable ! Ceux qui vantent les éoliennes commettent une triple faute quand ce n’est pas un triple mensonge : économique, social et environnemental !

1) Les 4 000 éoliennes installées en France coûtent déjà près de 4 milliards d’euros par an au contribuable alors que la priorité devrait être à la réduction du déficit budgétaire. Au rythme actuel, ce sera 10 milliards d’euros en 2020. Les éoliennes sont presque toutes importées : elles aggravent le déficit commercial et ne créent pas d’emploi en France. Leur production électrique est négligeable car faute de vent régulier elles ne produisent en moyenne qu’à 20 % de leur capacité. Leur production est même souvent nulle, en particulier quand on en a le plus besoin en période de grand froid. Elles sont donc coûteuses et inutiles. Les filières porteuses sont par contre sacrifiées.

2) Les riverains subissent de plein fouet les nuisances des éoliennes. Leur santé est menacée (bruit, insomnie, vertige, sentiment d’écrasement). Leur qualité de vie est anéantie. La sécurité n’est pas assurée par une distance suffisante des habitations (risques de chute de pales, incendies). Leurs biens immobiliers subissent des pertes de 20 % ou plus à la revente. Les éoliennes sont largement responsables de la baisse du pouvoir d’achat des ménages modestes car l’Etat impose à EDF de payer cette électricité 3 à 5 fois son prix de revient que cette société refacture au consommateur sous forme de majoration de tarif ou de taxe.

3) Contrairement à ce qui dit la propagande des promoteurs, les éoliennes ne sont pas propres. Leur production moyenne étant limitée à 20 %, il faut la compléter pour 80 % avec de l’électricité produite par des centrales à charbon, à gaz ou à fuel : ces centrales émettent du gaz à effet de serre en grande quantité qu’elles n’émettraient pas en l’absence d’éoliennes. Les hélices sont des broyeuses à oiseaux. Des fondations détruisent partout des nappes phréatiques. Les paysages sont massacrés. Les habitants des villages se déchirent. Des montagnes, des littoraux et des forêts sont sacrifiés. La mer est bientôt menacée.

Il est vrai que les éoliennes ne sont pas un mal pour tout le monde. Conçues pour être de juteux placements financiers, leur rentabilité à 20 % ou plus est excellente et a permis à quelques très grosses fortunes de s’établir en quelques années : ceci par des tarifs garantis pendant 15 et 20 ans aux frais du contribuable et du consommateur, par le détournement des subventions, et par une défiscalisation abusive et discrètement maintenue dans la législation. Les éoliennes sont un véritable scandale financier. Le discours pseudo-écologique n’a pas d’autre cause que protéger une rente.

Monsieur le Président du Conseil Général, vous êtes aussi Vice Président de la Commission Economique du Sénat. En tant qu’habitants du département d’Eure et Loir et citoyens de ce pays, nous sommes en droit d’attendre de vous autre chose qu’une médiatisation facile utilisant les artifices des promoteurs éoliens. Vous avez le devoir de dire la vérité sur l’inefficacité et les nuisances de cette filière, de dénoncer les mensonges des manipulateurs, et de combattre les scandaleux détournements financiers et la corruption qui frappent la France déjà en pleine crise économique. Nous vous demandons, à vous-même et aux autres membres élus du Conseil Général, de prendre conscience de cette réalité et de défendre dorénavant les citoyens et l’intérêt général.

La terre que vous nous promettez ce soir dans vos vœux n’est, hélas, pas celle de l’énergie positive mais celle d’un pays et d’habitants sacrifiés ! Nous aurions aimé que vos vœux soient bénéfiques pour l’Eure et Loir. Puissent-ils l’être en 2013.

Les adhérents de la FED d’Eure et Loir.

Quelques questions sur les énergies renouvelables !

• Quelles sont les « bonnes énergies renouvelables » ? Après l’hydraulique, le biogaz et la biomasse, car ils permettent de valoriser des matières renouvelables (déchets ou intrants agricoles) en gaz stockable tout en évitant des émissions de gaz à effet de serre. La géothermie (collective ou individuelle) utilise la chaleur disponible dans le sol et offre une grande variété de potentiels. Mais la meilleure énergie est celle que l’on n’utilise pas ! Elle implique une politique intelligente de réduction des gâchis (l’isolation des bâtiments, la réduction des éclairages publics, l’amélioration des rendements, etc.).

• Que coûte une installation éolienne ? Une éolienne coûte environ 3 M€. Mais une grande partie de la valeur représente des commissions en tous genres. L’éolienne proprement dite, importée, ne représente qu’environ la moitié du coût. La participation des entreprises françaises est généralement limitée à quelques travaux à faible valeur ajoutée (fondation en béton, chaudronnerie de mâts). Mais il faudrait aussi compter tous les coûts induits qui sont dissimulés (coût des réseaux, fabrication des centrales fossiles de substitution, etc…).

• Les Français ont-ils de bonnes chances de produire des éoliennes ? Les machines sont importées. Les fabricants européens qui maîtrisent la technologie (Danemark, Allemagne, Espagne) ont saturé leur propre pays et sont concurrencés par les Chinois. Ils ont obtenu une directive européenne imposant à la France 23 % d’énergies renouvelables pour écouler leur production excédentaire. La France n’est donc pour eux qu’un marché de dégagement qui explique le « tout éolien » actuel, bien éloigné des considérations écologiques.

• Les énergies renouvelables favorisent elles la corruption ? A cause des prix de vente garantis et majorés, des défiscalisations, de la mise de fond limitée, et de la rentabilité exceptionnelle et sans risque, certaines énergies renouvelables comme l’éolien suscitent un appétit féroce. Des affaires de corruption apparaissent fréquemment, notamment en Italie où la mafia a largement investi le secteur éolien.

• Les éoliennes sont elles sûres ? Contrairement à une idée répandue, il y a de nombreux accidents d’éoliennes : incendies, pertes de pales, accidents d’avions de tourisme. Sous l’influence des promoteurs, la loi ne prévoit pas de règles de sécurité suffisantes (éloignement des habitations de 500 mètres par exemple alors que l’Académie de Médecine ou les études balistiques concluent à la nécessité d’une distance minimale de 1 500 m). On considère que les éoliennes en mer seront la cause d’une immense catastrophe écologique en cas de naufrage d’un pétrolier.