mercredi 29 février 2012

BRUIT DES ÉOLIENNES : RECOURS EN CONSEIL D'ÉTAT

BRUIT DES ÉOLIENNES : RECOURS EN CONSEIL D'ETAT DÉPOSÉ PAR LA FED CONTRE LE MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE

Nous vous informons que la FED a déposé vendredi dernier ( date limite  possible) un recours en Conseil d'Etat contre l'arrêté scandaleux pris discrètement par le Ministère de l'écologie qui porte le niveau de bruit autorisé pour les éoliennes de 30 décibels à 35 décibels. Cette différence de 5 décibels qui semble anodine correspond en réalité au triplement du bruit autorisé pour ces machines. En effet l'échelle des décibels étant logarithmique 30 décibels correspond à une puissance de 1000 watts et 35 décibels de 3162 watts! (Nous constatons encore une fois la collusion totale entre des représentants de l'Etat garants normalement de l'intérêt public et de la santé des citoyens et les dirigeants des sociétés privées de l'éolien qui tentent d'abattre toutes les barrières juridiques qui pourrait gêner leurs "affaires"

28 FÉVRIER 2012 : COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA FED

Paris le 28 février 2012

France : 4000 éoliennes en panne

A 14.15 h aujourd'hui 28 février 2012, les 4000 éoliennes du parc français ont cessé de fonctionner.
Avec une puissance utile effective de 353 mégawatts, pour une puissance totale installée de plus de 6.700 mégawatts elles ont produit moins de 0,4% de l'électricité totale fabriquée en France soit 68.917 mégawatts, obligeant les centrales thermiques fortement émettrices de gaz à effet de serre, à pallier leur inefficacité.
Ces chiffres officiels établis par RTE (*) démontrent que sans vent il n'y a pas d'électricité éolienne et que ces machines doivent être relayées par des dizaines centrales thermiques.
Le plan du Grenelle de l'Environnement a pour objectif d'implanter 25.000 mégawatts ce qui correspond à 15.000 éoliennes sur la France et 1.200 le long des côtes. Il conduit à construire des nouvelles centrales thermiques (gaz, fioul et charbon), un double investissement nécessaire pour assurer la sécurité énergétique de notre pays.
Les prévisions du Grenelle ont été établies sur des bases scientifiques fausses pour l'unique profit des industriels de l'éolien qui profitent de subventions au mépris de l'intérêt général.
Ce plan entraine un investissement de plus de 50 milliards d'euros d'argent public qui amplifiera les problèmes économiques et écologiques de la France au lieu de les résoudre.

Le Président de la FED (Fédération Environnement Durable)
Jean Louis Butré

vendredi 10 février 2012

PAS DE VENT QUAND IL FAIT TRÈS FROID

Le 5 février 2012, Avec ses 4000 éoliennes industrielles, la France a produit entre 0 ,8% et 3,1% de sa consommation électrique totale... par chance grâce aux vents forts, inhabituels en période de grand froid ! Oui, mais attention : nous sommes aujourd'hui le 10 février et depuis deux ou trois jours, il n'y a plus ou presque plus de vent en France. Quid de cette production?

1. Habituellement en période de grand froid il n’y a pratiquement pas de vent car la France est alors dans une zone anticyclonique. Ces derniers jours cela n’a pas été le cas, ce qui constituait une circonstance pour une fois favorable à l’éolien industriel (4000 éoliennes installées). Quelle a donc été sa contribution, le 5 février 2012, à la production d’électricité française ?

2. Le tableau complet de RTE à l’adresse ci-dessus donne la production totale en MW tous les quarts d’heure de 0h00 à 24h00 le 5 février 2012, la part du nucléaire, celles du gaz et du fioul, la part de l’éolien industriel, de l’hydraulique et des autres sources d’énergie (renouvelables : solaire, géothermie, biomasse...)

3. Le tableau ci-dessus en reprend des extraits. On constate que la production éolienne est la plus élevée entre 0h00 et 10h du matin soit principalement pendant les heures de nuit, de 0h00 à 8h00, où la consommation électrique et les besoins sont les moins élevés.

4. Par contre dans la journée de 12h 00 à 23h 00 la production éolienne a considérablement baissé (moins de 1000 MW) alors que les besoins d’électricité présentent un pic à l’heure du déjeuner (12h – 14h) puis un second pic, très élevé, en
fin de journée de 18h à 20 h....

La fourchette de production éolienne varie ainsi considérablement, entre 2600 MW et 730 MW. Elle a été la plus faible à 18h alors que débute à cette heure un fort pic de consommation électrique, et maximale à 3h 00 en pleine nuit alors qu’à cette heure les besoins sont minimum ...

1. A 3h00 heure où les besoins sont les plus faibles, avec 2 503 MW la puissance électrique éolienne effective produite a représenté 3,11% du total,

2. MAIS à 18h00, heure de forte consommation, la puissance éolienne produite a été avec seulement 731 MW soit 0,88%, bien au-dessous de 1% -

3. Autrement dit pour produire entre 8,8% et 31,1% d’électricité éolienne il faudrait construire 40 000 éoliennes ! Défigurant totalement la France. Chiffre délirant.

4. En 24h la production de puissance éolienne effective a donc varié de 3,11% à une heure où les besoins sont au minimum, à 0,88% à une heure où ils deviennent maximum et où débute un fort pic de consommation...

5. Au contraire les deux autres sources d’électricité de ce tableau – nucléaire et Autres énergies renouvelables (solaire photovoltaïque, biomasse ...) restent relativement stables.

6. Seule la présence dans le parc français de centrales nucléaires et thermiques (fioul, gaz, charbon) permet d’adapter la production d’électricité à la demande, et ce très rapidement (1 ou 2h de délai) pour les centrales thermiques. Les centrales nucléaires présentant une inertie plus élevée qui entraîne un temps de réponse plus long.

Les énergies renouvelables, éoliennes et solaires ne peuvent s’adapter aux variations des besoins en électricité puisque par définition aléatoires en fonction de la météo, indépendante de la volonté humaine...
De ce fait, quelles que soient les puissances électriques produites par l’éolien et le solaire, elles doivent obligatoirement être régulées par des centrales thermiques et éventuellement nucléaires, seules permettant de pallier leurs irrégularités aléatoires et congénitales de production énergétique.
Et plus les éoliennes industrielles sont nombreuses pour satisfaire aux exigences aveugles des écologistes, plus afin de prévenir des coupures de courant à répétition on est obligé de leur adjoindre des centrales thermiques...qui dégagent des gaz à effet de serre notamment du CO2 !!! ...En complète opposition avec l’objectif écologique recherché de réduire les émissions de GES !
De plus certaines de ces centrales thermiques tournent au ralenti quand les éoliennes
produisent du courant, afin d’être prêtes à prendre leur relais en cas d’arrêt du vent. Elles consomment donc alors inutilement du combustible, ainsi gaspillé, tout en dégageant des GES pendant qu’elles tournent au ralenti !
Inutile de demander à nos écologistes incompétents et bornés ce qu'ils en pensent...Comme de toute façon ils n'y comprennent rien, ils resteront cois ou répondront par des insultes !! Et ils prétendent avoir des ministres si Hollande est élu ! Une catastrophe de plus en perspective.

Nos gouvernants à la remorque du colossal et richissime lobby éolien, secteur surpuissant du monde de la finance qui les a corrompus, l’ont-ils seulement compris ? Y-ont-ils réfléchi ?
Il est permis d’en douter fortement au vu de la stupidité de leur politique éolienne et de la débilité intellectuelle des diktats écologistes, « politiques » ou non.

(un blogger)

QUAND LES ÉOLIENNES NE SUFFISENT PAS

Les paysages allemands sont truffés d'éoliennes : normal pour un pays qui a décidé de sortir du nucléaire en s'en remettant aux énergies renouvelables. Oui, mais voilà : quand il fait très froid et que le vent fait défaut, les pauvres éoliennes ne suffisent pas à répondre à la demande énergétique d'un pays tout entier. De quoi faire sourire les anti-éoliens.

Article paru dans LE FIGARO :

"L'ALLEMAGNE RÉACTIVE SES CENTRALES NUCLÉAIRES

Une décision qui remet en cause la politique énergétique de l'Allemagne.

Tout un paradoxe: l'Allemagne qui grelotte est obligée de s'en remettre au nucléaire. Pourtant, au printemps 2011, Berlin avait décidé une sortie progressive de l'atome, avec la fermeture avant la fin de l'année de 8 réacteurs sur 17. Le pays avait ainsi décidé de se priver rapidement de quelque 8000 mégawatts (MW) de production d'électricité, dans le sillage de la catastrophe de Fukushima.
Mais pour faire face à la vague de froid qui sévit en Europe, quatre entreprises gestionnaires de réseaux électriques outre-Rhin ont décidé ces jours-ci, d'avoir recours à des centrales qui avaient déjà été retirées du réseau, mais conservées comme «réserve froide» pour les situations d'urgence. L'information a été confirmée mercredi 8 février par la presse allemande. En décembre, le pays avait déjà sollicité une première réserve d'urgence mise en place chez son voisin autrichien, mais c'est la première fois qu'elle doit avoir recours à ses réserves propres.
Le débat énergétique relancé Ces jours-ci, l'Allemagne a continué d'exporter de l'électricité chez ses voisins, notamment la France, mais uniquement parce qu'elle a puisé dans ses réserves de gaz et d'électricité. Toutefois, devant les rigueurs climatiques, ces réserves ne suffisent plus et Berlin doit donc faire appel à ses capacités nucléaires.
Cinq des huit réacteurs allemands arrêtés dès l'été dans le cadre de la sortie programmée du nucléaire se trouvent dans le sud-ouest du pays, où la situation est particulièrement tendue avec l'arrivée de la vague de froid, relève le quotidien économique Handelsblatt.
Si la situation météorologique perdure en Allemagne et que les livraisons d'énergie nucléaire doivent monter en puissance, Berlin ne pourra pas empêcher un réveil du débat autour de ses choix de politique énergétique."