vendredi 7 décembre 2012

40 MILLIARDS D'EUROS POUR L'ÉOLIEN

Voici un article paru dans le journal Économie Matin qui confirme la catastrophe du programme éolien français.

Comme le souligne la FED depuis plusieurs années la création de milliers de km de nouvelles lignes à Haute Tension est la conséquence imparable du programme éolien. Celles-ci vont recouvrir notre pays. Mme la Ministre de l'Environnement D. Batho l'a avoué aux parlementaires lors de la Session ordinaire de l'Assemblée Nationale du mercredi 10 octobre 2012,: "comme vous le savez, le développement des énergies renouvelables rendra nécessaire la création de plusieurs milliers kilomètres de lignes à haute tension" (revoir le passage de cette video chaine parlementaire LCP).

L'estimation de 40 milliards d'euros donné dans cet article par Mme de la Raudière, Députée de l'Eure confirme exactement les estimations économiques de la FED et il se situe dans  la fourchette de  "38 à 50 milliards d'euros" dévoilée récemment  par RTE le Réseau de Transport d'Electricité.

Cet article met indirectement au grand jour les mensonges des déclations économiques lénifiantes du Syndicat des Energies Renouvelables (SER), de France Energie Eolienne (FEE), de l'Agence de maitrise de l'Energie ( ADEME) et de tous les medias  "pseudo écologiques inféodés"  qui  relayent sytématiquement leurs  déclarations Le Gouvernement et nos élus ne peuvent plus cautionner cette ruine énergétique éolienne de notre pays.

Jean-Louis Butré
Président de la FED

"L'ÉNERGIE ÉOLIENNE N'EST PAS LA SOLUTION

Les énergies renouvelables (éoliennes et photovoltaïque) représenteraient un gaspillage d'argent public de 40 milliards d'euros.

La politique de déploiement d’énergies renouvelables qui a été choisie par notre pays – et que j’avais déjà dénoncée sous l’ancien gouvernement - relève plus du rêve écologique que de l’approche pragmatique des contraintes techniques, environnementales et des coûts induits. Très concrètement, si nous voulons optimiser notre facture énergétique et l’impact sur l’environnement, il y a bien plus à gagner dans l’optimisation de la consommation des ménages et sur le lissage des pics de consommation, qu’en saccageant les paysages français avec des éoliennes.
 
La bonne nouvelle, c’est que des technologies sont désormais au point pour nous aider à progresser dans ce sens (voir par exemple les propositions de sociétés comme Voltalis...). Aurélien Gay et Marc Glita, ingénieurs élèves de l’école des Mines ont fait une étude très intéressante sur les coûts du « binôme » photovoltaïque + éolien, en se focalisant uniquement sur l’impact du développement de ces énergies renouvelables sur le nécessaire renforcement du seul réseau très haute tension. On y trouve la constatation suivante :
« Lorsque les énergies intermittentes représenteront une part significative du parc de production, la gestion des fluctuations de l’offre et de la demande d’électricité demandera des capacités d’effacement, d’appoint et de secours équivalentes à plusieurs dizaines de centrales nucléaires ! »
 
On a demandé aux auteurs de chiffrer le montant de ce gaspillage (juste pour les lignes à très haute tension, c’est-à- dire sans tenir compte de l’obligation d’achat de l’énergie ainsi produite par EDF, ni des surcoûts liés aux réseaux secondaires). Voici leur réponse : pour le gaspillage, si l'on prend 3 ou 4 000 km de lignes à haute tension à construire, et que l'on les enterre (pour ne pas rejouer Notre Dame des Landes à chaque fois), on obtient  10m€/km x 4000 km soit 40 milliards d'euros. 40 milliards, c'est le montant de l'intervention pour la Grèce !

Pour mémoire, il convient d’y ajouter le coût lié à l'obligation d'achat est de 5 à 10 milliards par an. Au moment où notre pays va devoir impérativement examiner les réductions de dépenses à la loupe, il est urgent d’arrêter le délire du financement des parcs éoliens ou photovoltaïques... Il me semble plus utile et efficace de consacrer nos efforts à une gestion plus intelligente et une optimisation de notre énergie.
 
Voilà un cas d’école où le bon sens devrait remplacer le « boboïsme » : le budget de l’Etat et les paysages de la France ne s’en porteraient que mieux."

Laure de la Raudière, dans Économie Matin