vendredi 20 décembre 2013

LA COUR DE JUSTICE EUROPÉENNE DÉNONCE LE TARIF DE RACHAT DE L'ÉLECTRICITÉ ÉOLIENNE

Paris 19 décembre 2013

France : Éolien une surfacturation illégale de plusieurs milliards d'euros?

La Cour de Justice de l’Union Européenne ( CJUE) a rendu son verdict ce jeudi 19 décembre 2013. Les tarifs de rachat de l’électricité d’origine éolienne constituent "un avantage accordé au moyen des ressources de l'État". La Fédération Environnement Durable prend acte de la cette décision confirmant celle du Conseil d’État qui devrait logiquement ordonner le remboursement des aides indûment perçues par les producteurs d’électricité qui en ont bénéficié depuis 2001.

Le tarif de rachat de l’électricité éolienne à un tarif garanti par l’état serait remis en cause, ainsi que probablement le mécanisme de la Contribution au Service de l’Électricité (CSPE), une « écotaxe électrique », située au bas des factures d’électricité des consommateurs et dont le taux actuel de 4 ,5% est en croissance rapide.

La (FED) demande à EDF et aux autres producteurs d’électricité qui ont collecté cette taxe depuis son origine, de provisionner le remboursement des usagers du montant cumulé, intérêts compris. Les premières estimations faites par la FED indiquent que cette surfacturation concernant uniquement l’éolien pourrait atteindre plusieurs milliards d’euros soit plusieurs centaines d'euros pour un ménage moyen français.

La FED constate encore une fois que les éoliennes, abritées sous le parapluie de l’écologie, n'étant pas rentables, elles survivent grâce a des aides illégales prises sur la facture des consommateurs et entraînent la France dans un gouffre financier sans fond.

Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable
décembre 2013.

samedi 16 novembre 2013

ÉOLIEN : LE COUPLE FRANCO-ALLEMAND DISJONCTE

Communiqué de presse de la FED du 14 novembre 2013

Cette semaine,  Berlin vient d'annoncer sa volonté d'arrêter le développement de l'éolien en Allemagne. (1)

Depuis 2001 l’Allemagne  sert de modèle aux dirigeants de notre pays pour justifier la politique de développement de l’éolien  en France avec comme argument fondamental : "La France est en retard sur l’Allemagne".

Cette décision met en lumière  l'absurdité du programme français actuel dont l'historique est le suivant:

En  2001 les ministres de l’écologie  Dominique Voynet, Yves Cochet et le conseiller politique Denis Baupin ont justifié le lancement du programme éolien français en se référant à l’Allemagne et en mettant en place un système de ponction économique des consommateurs à travers un système de tarifs de l’électricité.

De 2007 à 2012, le développement éolien a été accéléré par les Ministres de l’environnement Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosiusco Morizet, organisateurs du  "Grenelle de l'environnement". Pour atteindre les objectifs de 19.000 Mégawatts, soit environ 12.000 éoliennes terrestres, Jean-Louis Borloo a imposé aux préfets, sous peine de sanctions, des quotas annuels d'éoliennes à implanter par département.

Depuis 2012, le programme de la "Transition Énergétique" de François Hollande  a amplifié le développement éolien sans en faire le bilan.  Le nombre d'éoliennes terrestres pourrait atteindre 25.000,  impacter  36.000 communes déclarées arbitrairement propices à leur implantation et dégrader plus de la moitié des paysages de la France.

Ce programme est actuellement porté par le député socialiste  François Brottes qui tente de faire voter,  au mépris des fondements mêmes de la démocratie, des nouvelles lois  ayant pour objectif de supprimer les dernières barrières juridiques qui protègent encore la population. Il a pour appui des élus socialistes Roland Courteau, Philippe Plisson, et  les  dirigeants du parti Europe Écologie les Verts, Denis Baupin, Jean-Vincent Placé et la ministre Cécile Duflot.

Depuis  2001 l’Agence de Maitrise de l’Energie (ADEME) organisme public dépendant du ministère de l’écologie, a été pilotée par un de ses anciens directeurs, Jean Louis Bal  nommé  depuis 2011 Président du syndicat des promoteurs éoliens.

Contrairement à son devoir normal d'impartialité, cette agence  a fait le nécessaire pour inonder la France de documentation « pro éolienne », directement inspirée par les  syndicats des promoteurs.  Elle a vanté sans réserve les merveilles du modèle allemand au profit des seuls promoteurs et au détriment des citoyens.

Aujourd’hui, partout en France, la lutte  civique anti éolienne prend  une ampleur importante, non seulement avec l’appui de la Fédération Environnement Durable forte de ses 900 associations mais  aussi grâce aux associations du patrimoine qui dénoncent avec fermeté  le saccage inutile de notre pays et le désastre économique qui l'accompagne. (2)

Compte tenu des faits récents il n'est pas possible que la France poursuive  cette politique éolienne obsolète, ruineuse et destructrice, alors que l'Allemagne qui  est "en avance" est en train de l'arrêter.

(1) Le Monde.fr avec AFP | 11.11.2013: Berlin veut freiner les subventions aux renouvelables

(2)  Le Parisien |11.11.2013 : la France de Monuments se bat contre les éoliennes

dimanche 6 octobre 2013

ÉCOLO MAIS ANTI-ÉOLIEN

Le témoignage de ce militant anti-éolien raconte comment cet écolo de cœur en est venu à créer le Collectif Allier Citoyen, qui s’oppose aux projets d’éoliennes.

Il n’est pas nécessaire d’être pronucléaire, retraité, avoir une résidence secondaire et plein d’argent pour ne pas vouloir subir des éoliennes industrielles de 150 mètres de haut.


J’habite avec ma femme et mes filles dans un petit village de l’Allier. Tout le monde dit que cet endroit est préservé : la nature est encore visible à perte de vue. C’est ce que nous sommes venus chercher, le calme, la tranquillité. Loin des villes, de la pollution.
Ce choix a un prix : peu de travail en milieu rural, des kilomètres pour voir un médecin, acheter à manger, emmener nos enfants à l’école, voir nos amis. Peu de loisirs : pas de théâtre, de musée, les cinémas sont à 35 kilomètres... en bref, bien pour les vacances mais un vrai choix de vie. Nous l’assumons, sans nous plaindre.


Vingt ans d’expérience dans les énergies renouvelables


J’ai travaillé dans les énergies renouvelables pendant une vingtaine d’années. J’ai commencé par installer mon premier chauffage solaire chez un client, depuis, j’ai fait la promotion et l’installation de chaudières bois, pompes à chaleur, solaires photovoltaïques, poêles à bois avec bouilleur, appareils de traitement de l’eau « naturelle ».
Actuellement, je travaille dans un centre de traitement des déchets qui utilise des filières « propres », par conviction.


En janvier 2009, quand j’apprends qu’ils vont installer des éoliennes industrielles en face de notre maison, ma première réaction est de penser « c’est une bonne chose, ça participe à la protection de la planète ». Puis un voisin me dit de consulter le site de la Fédération environnement durable (FED), et là, je ne décroche plus, je me mets à me poser plein de question.


Je découvre combien la filière éolienne est opaque


Dès le lendemain, je passe plusieurs coups de téléphone à des contacts professionnels dans le milieu des énergies renouvelables, et je me rends compte, très vite, que les avis sont partagés.
Plus je demande des informations, plus je découvre combien cette industrie est très opaque. A croire les professionnels, tout est beau, sans nuisances pour l’homme. Que du bonheur, de la joie dans les villages, beaucoup d’argent pour fonctionner.
Certains me disent que l’éolien est un bon moyen pour sortir progressivement du nucléaire, que cela permettra de limiter l’utilisation des centrales thermiques.
D’autres me tiennent un discours différent sur l’éolien industriel :

  • Une énergie intermittente qui nécessite une relève que seules les centrales thermiques peuvent fournir, question de rapidité d’intervention
  • Une éolienne industrielle produit des infrasons, mauvais pour la santé humaine
  • Le bruit engendre des gênes et des gens en souffrent
  • Le coût supporté par les citoyens est énorme car le système est subventionné par une loi qui oblige EDF à racheter l’électricité très cher.
Tout le monde a de bonnes raisons de ne pas en vouloir

Je décide de visiter des parcs pour me forger ma propre opinion, durant une semaine je parcours l’Aveyron, la Haute-Loire, je descends dans le Sud. Pour tout vous dire, durant cette semaine, je suis parcouru par un sentiment que je ne connaissais pas :

  • Mon côté « écolo » me pousse à dire que c’est nécessaire
  • Ma perception de ce qui m’entoure, cette impression de voir toujours les mêmes paysages
A mon retour, je contacte plusieurs personnes sur le département qui ont commencé avant moi à s’intéresser à l’éolien. Ils ont tous de bonnes raisons de ne pas vouloir de cette industrie aux portes de leurs maisons :

  • Le bruit
  • La perte de valeur de leur maison (tout le travail d’une vie)
  • Le coût pour les consommateurs
  • Les dangers de proximité,
  • La façon de faire des promoteurs
  • L’impact sur la santé
  • Le changement radical de leur environnement
  • Le fait de leur imposer « ça », sans tenir compte de leur avis
  • Le refus de nos élus d’évoquer les raisons de leur choix
Sur ce dernier point, quand je dis « évoquer », je suis gentil : je devrais plutôt dire la peur de dire que leur seule motivation, c’est l’argent.

Un collectif de gens venus de tous horizons


Je décide de créer un collectif dans le département de l’Allier. L’idée est de regrouper toutes les associations qui existent déjà. Mes amis me disent que c’est impossible, ils avaient presque raison, mais pour tout vous dire, je suis né sous le signe du morpion dans l’horoscope chinois.
Tans pis pour ceux qui ne veulent pas nous rejoindre, j’ai pris mon bâton de pèlerin et j’ai battu la campagne. J’ai rencontré des gens formidables, de tous horizons, de tous les milieux, de toutes les conditions, de toutes tendances politiques.
Ensemble, nous avons constitué le Collectif Allier Citoyen, il est composé de 38 associations sur le seul département de l’Allier, encore deux associations et nous pourrons déposer le logo que nous avons imaginé au début : le CAC 40, un clin d’œil.
Nous avons voulu faire passer nos idées, simples, avec des revendications simples, ce qui nous gêne, la proximité, le bruit, la destruction de nos environnements, l’ouverture d’un vrai débat sur la nature même des choix énergétiques de notre pays.
Nous avons demandé simplement que les parcs éoliens soient à 1 500 mètres de nos habitations, dans des zones prévues pour des machines industrielles. La réponse est tombée comme une insulte : « Si nous ne pouvons pas les installer à 1 500 mètres des habitations, nous ne pourrons pas en mettre du tout. »


Les gens qui se défendent sont fatigués


Nous avons démontré que notre département n’est pas assez venté pour que cela soit rentable. Il n’y a pas d’ancien moulin à vent dans la plupart des zones où ils veulent faire des parcs, l’Ademe confirme que l’Allier est un des départements les moins ventés de France
Depuis, nous avons obtenu le retrait de plusieurs parcs, mais malheureusement, la politique s’en mêle. Il faut de l’argent : le pouvoir central ne fait pas son boulot, beaucoup de nos élus sont de piètres gestionnaires, et surtout pas des visionnaires, peut-être là depuis trop longtemps.
Aujourd’hui, les gens qui se défendent sont fatigués, considérés comme des bêtes pestiférées.
Dans nos villages, les rapports sont pourris : ceux qui sont pour les éoliennes touchent de l’argent pour la plupart, ceux qui sont contre vont perdre de l’argent pour la plupart.
Nous avons fait faire des estimations de nos maisons avec des parcs à côté : leur valeur perdra de 20% à 40% (je tiens les documents à disposition). Qui voudra acheter une maison dans la campagne avec des éoliennes autour ? Pas moi.

jeudi 19 septembre 2013

ALLEMAGNE : UNE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE RUINEUSE ET POLLUANTE


La transition énergétique en France pour passer, modestement tout de même, de 75 à 50 % de production d'électricité d'origine nucléaire a été décidé par notre Président sur un coup de chapeau électoraliste pendant la campagne électorale, sans qu'aucune étude sérieuse n'ait été faite pour en étudier la faisabilité technique et économique et son coût ! Cela peut sembler ahurissant que ce genre de décision qui conditionne l'avenir du pays puisse être prise sur un coin de table sur la base de croyances plus ou moins idéologiques et pas d'études sérieuses. C'est pourtant comme cela que nous, - et malheureusement beaucoup d'autres dans nombre de pays-, sommes gouvernés par des beaux parleurs dont l'intérêt premier est la "prise du pouvoir", pas nécessairement celui du pays qu'ils veulent gouverner!

L'Allemagne à laquelle nous faisons souvent référence, n'a pas fait mieux qui a décidé du jour au lendemain de la fermeture de huit de ses centrales en attendant la fermeture totale des autres prévue pour 2022. J'avais eu l'occasion de vous reporter dans un message du 3 mars 2013 le premier retour d'information de l'impact de cette fermeture sur l'approvisionnement en électricité de l'Allemagne et sur les problèmes que le remplacement de la source de production nucléaire avec ses caractéristiques par des sources d'énergie renouvelable avec les siennes propres posaient.

L'intervenant allemand à la conférence duquel j'avais assisté, considérait que l'aspect positif de ce début de transition était que la capacité de production d'électricité du pays avait tenu et qu'il n'y avait pas eu de rupture d'approvisionnement des habitations particulières ou des installations industrielles. Les difficultés qui étaient apparues étaient que l'Allemagne était devenu un pays dont le coût d'accès énergétique n'était plus compétitif, que l'intermittence des unités de production était un problème majeur et que les réseaux pour amener au sud l'électricité renouvelable produite au nord devaient largement être doublés ou réaménagés.

Nous voici 6 mois plus tard,alors que nous mêmes, en France avons juste abordé la transition énergétique française dans une ambiance de franche opposition entre les politiques et les industriels. Peut être serait il temps de regarder où ils en sont en Allemagne?

 Le premier problème rencontré outre Rhin est financier. Les sources d'électricité renouvelables subventionnées ( Eolien Solaire et Biomasse donc hors hydroélectricité) sont passées de 12 à 18 % de la production d'électricité globale quand celle d'origine nucléaire a diminué de 23 à 16 % entre 2010 et 2012. Par contre, elle ne s'est développé que grâce à des subventions lourdes, 14 milliards d'euros en 2012, du fait de l'obligation de reprise de cette électricité à des prix bien supérieurs à ceux de l'électricité produite par des moyens existants, thermiques ou nucléaires. Le prix de l'électricité en Allemagne a ainsi augmenté de 30% de 2010 à 2012 et est le plus élevé d'Europe après celui du Danemark!

Pour arriver à la sortie totale du nucléaire, il en coutera à l'Allemagne d'après son Ministre de l'Environnement, Mr Altmaier, 1000 milliards d'euros d’ici 2040 !

Celui qui paye cette augmentation du prix de l'électricité, c'est le consommateur moyen, sachant que pour les industries dite électrointensives, le gouvernement à mis en place des subventions compensatrices pour leur conserver leur compétitivité. Jusqu'à quand ce matraquage durera t il ?
L'avenir le dira.

Le problème suivant que l'on connaissait mais dont on peut voir l'impact en vrai grandeur désormais, c'est celui de l'intermittence des énergies renouvelables. L'électricité ne se stockant pas, il faut prévoir un approvisionnement en double pour les moments où elles sont aux abonnés absents. Il s'agit de centrales à gaz ou au charbon que l'on peut démarrer en quelques minutes et qui par définition n'offrent aucune rentabilité à leurs exploitants.Il faut donc trouver un système de compensation payé par le consommateur pour assurer la survie de ces "centrales en double". Par ailleurs le gaz étant plus cher en ce moment que le charbon ou le lignite dont l'Allemagne est largement pourvue, les industriels ferment leurs centrales à gaz pour les remplacer par des centrales à charbon/lignite!

Moralité, le système de production d'électricité allemand actuel est infiniment plus émetteur de CO2 qu'avant la transition énergétique, sans compter les polluants divers que charbon et lignite diffusent largement dans l'atmosphère.Le contenu en CO2 du kWh allemand est 5 fois plus élevé que le kWh français fortement nucléarisé.

Enfin l'industrie allemande qui comptait sur cette transition énergétique pour devenir le leader des équipements et infrastructures nécessaires à l'électricité nouvelle, n'y a rien gagné. Baisse des subventions et concurrence asiatique ont fait disparaitre l'industrie photovoltaïque. Les grands de l'industrie allemande, Siemens et Bosch ont du s'en retirer avec de lourdes pertes financières et en effectifs.Sans compter qu'à court terme les subvention à l'industrie pour leur coût élevé de leur électricité devraient diminuer aussi. Globalement donc, c'est plutôt un désastre qu'une réussite. Mais en démocratie, c'est l'électeur moyen qui décide. Il aura ce pour quoi il a voté...

Article publié le 11/09/2013 par Ça Derange

jeudi 12 septembre 2013

VICTOIRES MAJEURES DES ASSOCIATIONS DE LA FED

Combat anti éolien : Victoires majeures des associations de la FED

De nombreux projets éoliens viennent d’être récemment  radiés de la carte  suite au combat mené par les 900 associations de la Fédération Environnement Durable. 

 A titre d’exemples parmi les plus symboliques il faut noter :

- St Symphorien les Valois (Manche): "Entre Monts et Marais"
- Tremblay - Mt St Michel (Ille et Vilaine): "Environnement et Paysage en Haute Bretagne et Ille-et-Vilaine"
- Espeluche (Drôme): "Vents Libres sur nos Collines"
- Chavigny-Bailleul (Eure) : "APESE"
- Bellot (Seine et marne) : "Vent de Vérité"
- Col du Bonhomme (Vosges/Alsace) : "Avenir et Patrimoine 88"
- Benassay-Lavausseau-Jazeneuil (Vienne) : "Vent de Gâtine"

Dans certains cas cette lutte contre les éoliennes aura duré plus de 10 ans, en passant par les tribunaux administratifs,  les cours d’appel et de cassation et le Conseil d’État, comme le démontre le cas de St-Symphorien-les-Valois (Manche) mené  par l’association "Entre Monts et Marais". Cet exemple donne une idée de la détermination de ceux qui  refusent le dictat des promoteurs éoliens.

La FED se félicite de ces récentes victoires démontrant que de simples citoyens sans moyens peuvent mettre à genoux le lobby financier des promoteurs éoliens, et contrer l’aveuglement de l’État.

A l’aube des élections municipales de Mars 2014, ces combats démocratiques devrait faire réfléchir les élus qui bradent la France  aux affairistes de l’éolien.

Ils devraient aussi inquiéter certains partis politiques comme Europe Ecologie les Verts qui en prenant systématiquement depuis 10 ans fait et cause pour l’industrie éolienne au mépris de l’écologie véritable, brade la nature, saccage les paysages et détruit le patrimoine de la France.

mercredi 28 août 2013

ÉOLIENNES : SAUVE-PLANÈTES OU PIÈGES ÉCOLOGIQUES ?


En 2012, 320 éoliennes ont été implantées sur le sol Français.

Le Conseil mondial pour la Nature (WCFN) et Save the Eagles International, les deux ONG conversationnistes qui accusent les politiques "vertes" de causer plus de mal que de bien, s'unissent à nouveau aujourd'hui pour émettre un avertissement: les éoliennes attirent les chauves-souris, ainsi que de nombreuses espèces d'oiseaux, à de nombreux kilomètres à la ronde. De ce fait, même les éoliennes "situées avec soin" vont les attirer et les tuer, annoncent-elles.

"Nous avons répertorié 11 espèces [de chauves-souris] ... survolant l'océan à 14 km de la côte", a écrit il y a plusieurs années dans le Journal of Mammology une autorité européenne sur les chauves-souris, le professeur Ingemar Ahlén, (1).

Étudiant la migration des chauves-souris en Mer Baltique, le professeur Ahlén avait constaté:"Les chauves-souris n'ont pas évité les éoliennes [offshore]. Au contraire, elles sont restées plus ou moins longtemps à chasser à proximité de ces machines à cause de l'abondance des insectes volants[note: insectes terrestres ou d'origine marine, précise le rapport].

La chasse à proximité des pales a été observée, pourtant le risque de collision n'est pas différent d'avec les éoliennes terrestres. Elles ont également utilisé les éoliennes pour se reposer.Des insectes ont été prélevés à des endroits et des moments où les chauves-souris ont été observées s'alimentant." (2) Le Professeur a alors découvert que certaines de ces chauves-souris n'étaient pas des migrants, mais faisaient la navette depuis la côte (voir la première citation ci-dessus).

Fléau pour les oiseaux

Il semble que les Hirundinidae (hirondelles, martinets etc.) soient aussi attirés par les éoliennes, ce qui est logique vu l'abondance des insectes volant autour d'elles: "Près d'un tiers des oiseaux [tués par les pales] étaient des hirondelles et des martinets, espèces qui comme les chauves-souris chassent les insectes volants," a écrit le professeur Ahlén dans une étude sur les éoliennes terrestres (3). Un article de Clive Hambler, maître de conférences en biologie et en sciences humaines à Hertford College, Université d'Oxford, vient d'être publié sur cette nouvelle et fatale attraction. Co-signé par WCFN, l'article met en garde contre les effets des éoliennes comme "drains de population" qui engloutissent chauves-souris, rapaces et hirundinidae(martinets, hirondelles, etc):"Nous prédisons que l'héritage d'extinctions que nous laisseront les éoliennes va devenir une source de préoccupation croissante, à mesure que des "pièges écologiques" seront installés en grand nombre à travers la planète" (4).

Save the Eagles international (STEI) soutient depuis longtemps que les rapaces sont attirés par les éoliennes. L'ONG a récemment documenté cette affirmation par des photos (5), tandis que des études scientifiques en avaient déjà fourni la preuve (6). "Est-ce qu'autant de rapaces se feraient tuer dans le monde s'ils "évitaient" ou "étaient déplacés" par les éoliennes?" (5) – "Bien sûr que non", répond le conservationniste Mark Duchamp, qui a fondé STEI:"de nombreux ornithologues qui font des études d'impact environnemental disent que les rapaces sont "déplacés" par les éoliennes, parce que s'ils disaient qu'ils sont "tués" par elles ils perdraient leur emploi".
Des éoliennes soignement placées?
Il poursuit: "Croyez-vous que, si l'on a rapporté très peu de morts d'oiseaux et de chauves-souris au Royaume-Uni [et en France - NDT], c'est parce que dans ce pays, les éoliennes sont "situées avec soin"? Ou bien pensez-vous que c'est parce qu'ils ne font pas ou ne publient pas d'études de suivi sur la mortalité éolienne? – Nous avons dénoncé cette situation dans un article: "Eoliennes: omerta sur la mortalité des oiseaux au Royaume-Uni." (7)"

Compte tenu de ce qui précède, STEI et WCFN tirent la sonnette d'alarme.Etant donné qu'elles attirent et tuent les rapaces, chauves-souris et certains oiseaux insectivores, les éoliennes agissent comme des pièges écologiques. Par conséquent, elles sont susceptibles de condamner à disparaître des populations régionales (ou nationales) de bon nombre de ces espèces, et ont même le potentiel de provoquer des extinctions globales.
 
Les premières espèces à disparaître pourraient être: l'Aigle Royal en Ecosse, en Californie et dans d'autres régions, états ou pays; l'Aigle de Tasmanie en Australie; le Vautour Percnoptère en Espagne; la Salangane des Seychelles; le Bruant Cendré dans les îles grecques; la Chauve-souris à Queue Gaine des Seychelles, et probablement d'autres espèces de chauves-souris dans diverses parties du monde.Beaucoup d'autres espèces d'oiseaux et de chauves-souris pourraient devenir rares ou très rares, le tout pouvant avoir des effets déstabilisants sur l'équilibre naturel des écosystèmes.

article paru le 27 août 2013 dans ÉCONOMIE MATIN.FR

mercredi 10 juillet 2013

ÉOLIENNES : MAGOUILLES, MAFIA, etc.

Communiqué de Presse de la Fédération Environnement Durable
9 juillet 2013 07h00

Éolien : 31 députés demandent une Commission d'Enquête parlementaire
Le 1er juillet, 31 Députés ont déposé un projet de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête sur l’impact du développement de l’éolien sur l'économie et l’environnement.
Cette demande met en lumière le problème du pillage économique de notre pays et la ruine des paysages par les éoliennes industrielles
La Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe 900 associations de toutes les régions de France rappelle que ce programme éolien est  le résultat, depuis son lancement en 2001, de la mise en place d’ un système en collusion avec les industriels de l’éolien.
Compte tenu des condamnations récentes d’élus locaux français pour prises illégales d’intérêts ( Ally en Haute Loire,  Saint-Georges d’Annebecq dans l’Orne), il est important que les députés enquêtent aussi sur les méthodes de marketing des  promoteurs éoliens et qu’un audit soit effectué concernant le rôle de l’Agence de  l’Environnement et de la Maitrise de l'Énergie (ADEME)  dont les liens avec les industriels de l’éolien sont très étroits depuis l’origine de ce programme .
La toile inextricable des sociétés qui vendent de l'électricité éolienne en France et en Europe  est un millefeuille financier ou circulent des dizaines de milliards d'euros  sous le slogan usurpé « d’énergies vertes ».
Les informations récentes : "Éoliennes : le nouveau business plan de la Cosa Nostra'" dévoilées par l'office de police de l'Union Européenne, montrent qu’ s'agit d’une affaire d'argent, et non d'écologie.
Contact presse
Jean-Louis Butré
Président
tel 06 80 99 38 08
Fédération Environnement Durable
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net

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Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 1er juillet 2013.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
tendant à la création d’une commission d’enquête sur l’impact du développement de l’éolien sur l’économie et l’environnement,
(Renvoyée à la commission des affaires économiques, à défaut de constitution d’une commission spécialedans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Mesdames et Messieurs
François de MAZIÈRES, Daniel FASQUELLE, Julien AUBERT, Sylvain BERRIOS, Dino CINIERI, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DEFLESSELLES, Nicolas DHUICQ, Yves FROMION, Laurent FURST, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Georges GINESTA, Jean-Pierre GORGES, Jean-Claude GUIBAL, Michel HERBILLON, Patrick HETZEL, Valérie LACROUTE, Laure de LA RAUDIÈRE, Thierry LAZARO, Isabelle LE CALLENNEC, Philippe LE RAY, Véronique LOUWAGIE, Dominique NACHURY, Hervé MARITON, Franck MARLIN, Philippe MEUNIER, Alain MOYNE-BRESSAND, Bernard PERRUT, Jean-Frédéric POISSON, Jean-Marie TETART et François VANNSON,
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le développement de l’éolien induit de nombreuses conséquences qu’il incomberait au Parlement de mesurer dans leur ensemble.
En effet, le législateur a défini un dispositif incitatif tant sur le plan économique (obligation d’achat de l’énergie) que sur le plan pratique (assouplissement des règles d’implantation des mâts).
De fait, l’obligation d’achat de l’électricité issue des énergies renouvelables induit un coût pour la collectivité, qui est supporté d’une part par les consommateurs via la contribution au service public de l’électricité (CSPE) et d’autre part par l’État qui compense le déficit de celle-ci.
Or, comme l’a souligné la Cour des comptes, la CSPE pose doublement question, tant en matière d’évolution des dépenses à couvrir que de recettes prévisibles (d’autant plus fluctuantes que son taux évolue). Quel est le coût réel de l’obligation d’achat de l’énergie ? De quelle manière pèse-t-elle sur le déficit budgétaire de l’État et la dette publique ?
Le coût supporté pour raccorder les installations de production d’électricité éolienne (construction de plusieurs milliers de kilomètres de lignes à haute et très haute tension) devrait être évalué avec précision : quels investissements cela représente-t-il pour EDF et sa filiale ERDF ?
Les méthodes commerciales développées vis-à-vis des élus (objectifs de rentabilité) doivent également être interrogées, de même que l’impact réel sur les emplois créés en France.
Par ailleurs, le dispositif incitatif défini par le Parlement a créé un effet d’aubaine pour l’industrie comme pour certains propriétaires fonciers : à qui a-t-il bénéficié ? Quel est l’impact de l’importation des éoliennes
– essentiellement fabriquées en Allemagne ou en Chine – sur la balance commerciale de la France ?
Enfin, le développement de l’éolien y compris en mer engendre un impact concret, immédiat et durable sur l’environnement et notamment sur le patrimoine naturel et historique. Quels paysages et quels sites historiques sont affectés ? Quels sont les impacts de la suppression de la règle des cinq mâts sur l’habitat dispersé ? Comment les Préfets apprécient-ils ces dimensions dans l’instruction des projets éoliens et quel est l’impact réel des schémas régionaux éolien ? Quelle est la marge de manœuvre des architectes des bâtiments de France dans cette phase d’instruction ? Comment concilier la protection de l’environnement avec la création de nouveaux réseaux de transport d’électricité ?
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
Article unique
En vertu de l’application des articles 140 et suivants du règlement de l’Assemblée nationale, il est créé une commission d’enquête de trente membres visant à identifier et à analyser l’impact du développement de l’éolien sur l’économie et l’environnement.

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Informations complémentaires
La mafia investit dans les parcs éoliens pour blanchir son argent
Le Monde.fr avec AFP | 04.07.2013 à 17h58
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/04/la-mafia-investit-dans-les-parcs-eoliens-pour-blanchir-son-argent_3442690_3244.html

Les mafias italiennes ont considérablement diversifié leurs activités criminelles et investissent dans le secteur des énergies renouvelables pour blanchir leurs revenus illégaux et bénéficier des aides européennes, révèle le dernier rapport publié jeudi 4 juillet par Europol.
ire : "Eoliennes : 'le nouveau business plan de la Cosa Nostra'"
L'office de police de l'UE a analysé les opérations menées par les quatre mafias italiennes pour recycler l'argent de leurs activités criminelles. "Les informations révèlent que les mafias italiennes investissent de plus en plus dans les secteurs des énergies renouvelables, notamment dans les parcs éoliens, pour profiter des prêts et des aides européennes généreuses accordés par les Etats membres, ce qui leur permet de blanchir les revenus du crime au travers d'activités économiques légales", souligne le rapport.
Il y a un an, la police italienne a ainsi saisi des biens appartenant à la 'Ndrangheta, la mafia calabraise, d'une valeur de 350 millions d'euros, dont l'un des parcs éoliens les plus grands d'Europe dans la région de Crotone.
Le parc éolien, composé de 48 aérogénérateurs, avait été construit par le biais de prête-noms et d'une dizaine de sociétés-écrans, dont plusieurs sont situées hors d'Italie, à Saint-Marin, en Allemagne et en Suisse, avaient expliqué les enquêteurs.


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Haute Loire Ally : 3 élus condamnés à 4 mois de prison
conflit d'intérêt autour des éoliennes
http://www.zoomdici.fr/actualite/Ally-conflit-d-interet-autour-des-eoliennes-id129779.html?PHPSESSID=ad5d0b7f4a19660a1fed1dbf5599c258#
Date : 22/05/2013
Une délibération qui leur apporte des intérêts personnels
L'un des principaux problèmes dans ce volumineux dossier, c'est qu'un courrier de la Sofiva (une société de développement de parc éolien) a été reçu par les élus peu avant la délibération. Ce courrier indiquait que certaines de leurs parcelles les intéressait. "Vous participez à une délibération qui vous apporte des intérêts personnels", constate le Président du tribunal, "à défaut de voter contre, vous auriez dû vous abstenir".
La maire du village avait également été poursuivi pour prise illégale d'intérêt (lire). Elle a cependant été mise hors de cause selon la règle de prescription qui absout. En revanche, son mari et deux conseillers municipaux de l'époque (l'un est toujours élu aujourd'hui) comparaissent pour le recel de prise illégale d'intérêt puisqu'ils perçoivent depuis 2004, année de construction du parc éolien, des sommes annuelles pour accueillir les machines sur leurs terres....
"La moralisation de la vie publique concerne tout le monde"
Aucun doute pour le Ministère Public quant à la matérialité de l'infraction et concernant l'intention, il estime : "on ne peut croire qu'ils ignoraient la loi, ils avaient conscience de l'infraction". Après avoir mentionné que si le tribunal entrait en voie de condamnation, le Ministère Public pouvait exiger l'annulation des contrats, il a requis des peines de quatre mois d'emprisonnement avec sursis, assorties de 5 000 € d'amende, de la confiscation des sommes perçues depuis 2004 et de l'affichage de la décision de justice dans la commune....
Reconnus coupables
Le Président du Tribunal s'est donné le temps de la réflexion face à ce lourd dossier et a mis son jugement en délibéré au mardi 2 juillet 2013. Les deux conseillers municipaux et la maire de la commune ont finalement été reconnus coupables et ont été chacun condamnés à une peine de quatre mois d'emprisonnement avec sursis, accompagnée d'une amende délictuelle de 8 000 euros. Les parties civiles, en revanche, n'ont pas été jugées recevables.
   

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Eoliennes. Une élue ornaise condamnée
http://www.ouest-france.fr/region/normandie_detail_-eoliennes.-Une-elue-ornaise-condamnee-a-1-000-d-amende_40772-2208389_actu.Htm
Saint-Georges-d'Annebecq (Orne)L’enquête pour prise illégale d’intérêt d’élus dans les zones de développement éolien vient d’aboutir dans l'Orne. Une élue de Saint-Georges d’Annebecq devra verser 1 000 € d’amende.
Une décision qui pourrait se répéter un peu partout en France.

samedi 6 juillet 2013

EOLIEN : DEMANDE OFFICIELLE D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE

31 Députés ont déposé le 1er juillet 2013 un projet de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête sur l’impact du développement de l’éolien sur l'Économie et l’environnement.

Il s'agit d'un événement important qui conforte les informations que la FED à adressées aux Députés et aux Sénateurs ( lettres, mails et communiqués de presse).

Cette demande d’une commission d'enquête parlementaire met en lumière le probable pillage économique en cours de notre pays,  la ruine de ses paysages et de son environnement par les éoliennes industrielles .

La FED rappelle que ce programme éolien démentiel est  le résultat de l’implication  d’élus qui sous couvert de l’écologie ont  mis en place et  développé  légalement un système  corrompu en  collusion avec le promoteurs éoliens .

Compte tenu des  condamnations récentes d’élus locaux français pour prises illégales d’intérêts ( Ally-Haute Loire,  Saint-Georges d’Annebecq-Orne ....), il serait important d’ajouter aux questions à étudier par les députés, les méthodes de marketing des milliers de  promoteurs qui écument le pays, et de suggérer  un  audit concernant le rôle exact de l’Agence de Maitrise de l’Énergie  dont les liens avec les industriels de l’éolien sont très étroits depuis l’origine de ce programme .

La FED est convaincue que ce qui est dévoilé actuellement n'est que la partie d’un immense iceberg financier éolien totalement corrompu et qu'il faut y ajouter le blanchiment d'argent et les activités criminelles La toile inextricable des sociétés qui produisent  et vendent de l'électricité éolienne en Europe  est un millefeuille financier ou circulent des dizaines de milliards d'euros  "verdis" qui permet presque légalement toutes les dérives et toutes les fraudes possibles . Les révélations récentes : "Eoliennes : 'le nouveau business plan de la Cosa Nostra'" devoilé par L'office de police de l'Union Européenne ,montre à quel point il s'agit uniquement une gigantesque affaire d'argent et non d'écologie.
La mafia investit dans les parcs éoliens pour blanchir son argent.
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUATORZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 1er juillet 2013. PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la création d’une commission d’enquête sur l’impact du développement de l’éolien sur économie et l’environnement, (Renvoyée à la commission des affaires économiques, à défaut de constitution d’une
commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.) présentée par Mesdames et Messieurs François de MAZIÈRES, Daniel FASQUELLE, Julien AUBERT, Sylvain BERRIOS, Dino CINIERI, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DEFLESSELLES, Nicolas DHUICQ, Yves FROMION, Laurent FURST, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Georges GINESTA, Jean- Pierre GORGES, Jean-Claude GUIBAL, Michel HERBILLON, Patrick HETZEL, Valérie LACROUTE, Laure de LA RAUDIÈRE, Thierry LAZARO, Isabelle LE CALLENNEC, Philippe LE RAY, Véronique LOUWAGIE, Dominique NACHURY, Hervé MARITON, Franck MARLIN, Philippe MEUNIER, Alain MOYNE-BRESSAND, Bernard PERRUT, Jean- Frédéric POISSON, Jean-Marie TETART et François VANNSON, députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le développement de l’éolien induit de nombreuses conséquences qu’il incomberait au Parlement de mesurer dans leur ensemble. En effet, le législateur a défini un dispositif incitatif tant sur le plan économique (obligation d’achat de l’énergie) que sur le plan pratique (assouplissement des règles d’implantation des mâts).

De fait, l’obligation d’achat de l’électricité issue des énergies renouvelables induit un coût pour la collectivité, qui est supporté d’une part par les consommateurs via la contribution au service public de l’électricité (CSPE) et d’autre part par l’État qui compense le déficit de celle-ci.

Or, comme l’a souligné la Cour des comptes, la CSPE pose doublement question, tant en matière d’évolution des dépenses à couvrir que de recettes prévisibles (d’autant plus fluctuantes que son taux évolue). Quel est le coût réel de l’obligation d’achat de l’énergie ? De quelle manière pèse-t-elle sur le déficit budgétaire de l’État et la dette publique ?

Le coût supporté pour raccorder les installations de production d’électricité éolienne (construction de plusieurs milliers de kilomètres de lignes à haute et très haute tension) devrait être évalué avec précision : quels investissements cela représente- t-il pour EDF et sa filiale ERDF ? Les méthodes commerciales développées vis-à-vis des élus (objectifs de rentabilité) doivent également être interrogées, de même que l’impact réel sur les emplois créés en France.

jeudi 9 mai 2013

UN AIGLE COUPÉ EN DEUX PAR UNE ÉOLIENNE

Attention, choquant !

Pourquoi l'industrie éolienne est-elle la seule à échapper aux exigences de protection de la nature, et des oiseaux en particulier ?


Un jeune aigle coupé en deux hier par une éolienne à Skagen ( Danemark)

aigle
V2-130509461

La Société danoise ornithologique lance un cri d'alarme, et pense que des éoliennes mal situées peuvent tuer de nombreux oiseaux.

L’oiseau mort, qui avait un envergure de 2,25 mètres, a été trouvé au sol dimanche matin. Ses grandes ailes et sa tête étaient d'un côté, et le bas du corps, aux serres acérées, était très éloigné des trois éoliennes de Buttervej, dans la périphérie de Skagen. Ceci a été confirmé, par écrit, par la Société ornithologique danoise, la DOF.

"Tôt le matin, six pygargues à queue blanche des environs de  Skagen ont plané en cercles jusqu'à sortir de la réserve et sont venus près de cet endroit, avant de voler à nouveau vers le Sud, portés par un vent d’ouest fraichissant. Il est probable que le jeune aigle tué ait été l’un des six pygargues à queue blanche de ce vol, a déclaré Pedersen, qui suit presque quotidiennement la migration des oiseaux à Skagen.

Ces éoliennes font 40 mètres de haut et pourraient avoir plus de mort d’oiseaux à se reprocher, car  la zone est déserte et les oiseaux morts sont emportés par les renards avant de pouvoir être enregistrés.
Et il y a un risque d’avoir bientôt encore plus de décès, pensent les amateurs d'oiseaux.

A Frederikshavn, la municipalité a prévu de placer 11 nouvelles éoliennes dans le lac Gårdbo, nouvellement aménagé. Chacune d'entre elles fera 42 mètres de haut.

« On peut difficilement proposer un emplacement plus malheureux que le lac Gårdbo pour mettre de grandes éoliennes au Danemark, car elles seraient situées juste à droite des oiseaux migrateurs en approche de la péninsule de Skagen, le printemps étant l'occasion d’une des plus grandes concentrations migratoires en direction du nord, d'oiseaux d’Europe septentrionale.

" Entre 10.000 et 15.000 rapaces chaque année viennent à Skagen ainsi que plus de 100.000 autres oiseaux plus petits " , explique, dans sa lettre à l’association, Thorkild Lund, président de la Société ornithologique danoise (DOF) pour le nord du Jutland.

« En  Norvège, nous avons la preuve que les grandes éoliennes sont mortelles, notamment  pour les pygargues à queue blanche. Dans les cinq ans depuis  l'année 2005, les 68 éoliennes du Parc Eolien de Smola, situé vers le milieu de la côte Ouest de la Norvège, ont tué  49 aigles de  mer qui sont  entrés en collision avec les pales d'éoliennes en rotation, » a déclaré Thorkild Lund.

mercredi 8 mai 2013

France : 4300 éoliennes au chômage par manque de vent

Communiqué de presse 
Paris 7 mai 2013

Le 7 mai  2013 à 12h15 les  4.500 éoliennes terrestres implantées sur la France ce qui correspond à 7500 MW installés ont produit 0,5% de l'électricité mettant en évidence  leur contre-performance absolue et l'inutilité d'un investissement de 11 milliards d'euros totalement improductif.
L'électricité du réseau ne se stockant pas,  il aurait fallu à cet instant 900.000 éoliennes pour assurer 100% de la production d'électricité nationale. Si  ces éoliennes  avaient été  implantées tous les 500 mètres elles auraient fait 10 fois le tour de la terre

Jean-Louis Butré


Compléments d'information
Chiffres du  Réseau de transport de l'électricité (RTE): Production par filière
http://www.rte-france.com/fr/developpement-durable/eco2mix/production-d-electricite-par-filiere
Production du 7 mai à 12h15
Total :  60.955 MW
Éolien : 312 MW

mardi 26 mars 2013

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE = GOUFFRE FINANCIER

Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable
Paris le 27 mars 2013

LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE "UN GOUFFRE
FINANCIER" METTANT EN PÉRIL DES CENTAINES DE
MILLIERS D'EMPLOIS

Mme Delphine Batho Ministre de l'Écologie soutenue par le parti EELV les verts sous couvert de «Transition Énergétique » et de "Loi Brottes" s'engage dans une politique contraignant la France à importer 11.000 éoliennes terrestres en provenance d'Allemagne du Danemark et de Chine, pour un montant de l'ordre de 33 milliards d'euros soit l' équivalent de 430 Airbus A320 (*1), pratiquement le double du montant du contrat historique que vient d'annoncer le Gouvernement.

Dans le contexte de crise mondiale ou la recherche de la compétitivité est une donnée vitale, produire de l'électricité, en copiant le modèle allemand est une erreur pour l'économie française et pour l'emploi.

L'Allemagne a déjà des prix de l 'électricité du double par rapport à la France (*2) et elle voit littéralement la facture de ses consommateurs s'envoler. C'est dû au développement des énergies renouvelables, et en particulier des éoliennes non compétitives (*3), aléatoires (*4) et subventionnées. Les principaux énergéticiens Allemands prévoient des réductions massives d'emplois dans le secteur de l'énergie électrique.

En copiant la « Transition Énergétique Allemande» Mme Delphine Batho met en péril la compétitivité du tissu industriel français en « plombant » les factures d'électricité des sociétés. Elle porte une atteinte insupportable au pouvoir d'achat de 26 millions de foyers dont plus de 4 millions sont en situation énergétique précaire et qui n'accepteront pas de voir leurs factures doubler alors que leurs ressources sont amputées quotidiennement.

La FED demande une suspension immédiate du programme éolien français terrestre (*5) et un audit complet de cette filière notamment des circuits financiers qu'elle utilise dont le seul objectif est de faire du profit sans risque avec la garantie de l'État français au détriment de la collectivité.

Annexes
(1) - exportation de 234 Airbus A320 soit 18 milliards d'euros
     - Importation de 11.000 éoliennes terrestres soit 33 milliards d'euros

 (2) En 2013 le prix de l'électricité Allemande est de 27 centimes le KWh soit déjà le double de celui de la France qui se situe à 13 centimes d'euro le KWh. L'Allemagne vient d'annoncer une hausse de ses tarifs pouvant atteindre 50% en 2014 

(3) L'Allemagne rattrapée par le défi de la transition énergétique les échos du 14 mars 2013

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202640380778-l- allemagne-rattrapee-par-le-defi-de-la-transition-energetique-546844.php

Les groupes d'énergie traversent une crise sans précédent outre-Rhin.

..... la transition énergétique se heurte à des difficultés majeures : explosion de la facture, développement hésitant des réseaux et, surtout, marginalisation des énergies conventionnelles au profit des renouvelables. Les conséquences sont majeures. Confrontées à des surcapacités, aggravées par une demande en berne, même les centrales à gaz les plus modernes ne sont plus rentables. Vendredi, le suédois Vattenfall a dû annoncer la suppression de 1.500 postes, soit un dixième de ses effectifs allemands. Avec E.ON, RWE et EnBW, cela porte à près de 25.000 le nombre de suppressions d'emplois en Allemagne depuis la décision du gouvernement. Le modèle énergétique allemand est en train d'être complètement renversé, écrit le Boston Consulting Group dans une étude sur l'Allemagne à paraître ce matin. Le résultat final pourrait être une industrie à peine reconnaissable par rapport à aujourd'hui.....

(4) Tant qu'on ne saura pas stocker l'électricité, des sources aléatoires comme l'éolien et le photovoltaïque poseront des problèmes insolubles à ceux qui les auront implantées. L'électricité est une énergie non stockable actuellement et la transition vers les énergies renouvelables est une démarche ruineuse car il est impossible scientifiquement de remplacer des sources permanentes et fiables par des productions intermittentes.

(5) L'éolien en France ne vit depuis sa création que par la captation de subventions publiques, de tarifs préférentiels, de défiscalisations et d'autres mesures de protections administratives. La poursuite du programme dans le cadre delà transition Energétique conduit à l'augmentation de plus de 50% du prix de l'électricité des ménages alors que quatre millions d'entre eux sont déjà en situation énergétique précaires que la France est au bord de la récession. Cette filière oblige à un triple investissement : la construction des éoliennes, la construction des centrales à gaz ou à charbon qui sécurisent leur production lorsqu'il n'y pas de vent et des milliers de km de nouvelles ligne à haute tension dont le montant est évalué par RTE à plus de 39 milliards d'euros. Depuis 2002 La France a déjà importé 4200 éoliennes principalement du Danemark et d'Allemagne pour un montant dépassant 10 milliards d'euros.
En 2013 les éoliennes n'ont produit que 2% de l'électricité fabriquée par la France.

jeudi 14 mars 2013

LOI BROTTES : REACTION

Aux membres de la FED
13 mars 2013 12h

LOI BROTTES:  SAISINE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL PRÉVUE
( dépêche AFP)

Les députés UMP vont saisir mercredi le Conseil constitutionnel de la proposition de loi PS bonus/malus sur la facture d'énergie qui a été définitivement adoptée par le Parlement dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris mardi auprès du groupe. Pour l'UMP, cette loi, qui a eu un parcours parlementaire long et chaotique, contrevient au principe d'égalité.

Les députés UMP ont en effet protesté, de concert avec le Front de Gauche, sur l'instauration du bonus/malus. Celui-ci prend en compte la composition du foyer, la localisation géographique et le mode de chauffage.

Ils vont aussi argumenter sur le fait que les dispositions sur l'éolien, notamment la suppression de la règle d'implantation dite des 5 mâts qui réjouit les professionnels de l'éolien, sont des "cavaliers législatifs".

Ces dispositions n'étaient pas prévues dans le texte initial et sont arrivées par le biais d'amendements gouvernementaux en première lecture à l'Assemblée, ce qui avait provoqué le départ fracassant des députés de l'opposition et du Front de Gauche en pleine nuit.

Cordialement
JL Butré

ps: L'action des associations de la FED a été un élément important..

mercredi 13 mars 2013

LA LOI BROTTES EST VOTÉE

INFORMATIONS FED

LOI BROTTES: Suppression des  Zones de Développement  Eolien ( ZDE) et de la règle des 5 mâts
La loi Brottes est votée, les amendements anti-éoliens refusés.

Interventions de Yves Censi (Député du Nord Aveyron), André Chassaigne , Laure de la Raudière, Daniel Fasquelle et  Lionel Tardy qui annonce que de toute façon le Conseil Constitutionnel refusera les articles éoliens.

Donc aujourd'hui la règle de seuil d'implantation et les ZDE n'existent plus.

Pour suivre les débats :
Aller sur ce site http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html
Sélectionner lundi 11 mars.
Dans le dérouleur de droite descendre le curseur jusqu'à discussion des amendements, sélectionner, puis faire glisser le curseur incorporé dans la vidéo vers la droite à environ 2/3.

Plusieurs groupes parlementaires dont l'UMP ont l'intention dans les 24h ( délais légal) de déposer un recours devant le Conseil Constitutionnel. La Commission Juridique de la FED a écrit un Argumentaire sur l'inconstitutionnalité  des amendements  éoliens  de la loi Brottes  qui leur a été transmis par les délégations régionales et les associations de la FED.

Précision juridique: tant que la loi n'est pas promulguée,et elle ne le peut si saisine du Conseil Constitutionnel et tant que la décision n'est pas rendue, les dispositions de la loi Brottes n'ont aucun effet, notamment quant à la suppression de la ZDE et de la règle des Cinq mâts.)

Pour rappel:

La loi du député Brottes (PS) a été soutenue par la Ministre de l'environnement Delphine Batho et le parti EELV les verts. Elle a été votée après 3 mois de bataille parlementaire par l'assemblée Nationale, qui l'a adoptée en 3ième lecture.

Cette loi inégalitaire sous couvert de "Transition énergétique" met en place un bonus-malus énergétique en instaurant un mécanisme de racket et d'espionnage des consommateurs , avec notamment une "usine à gaz électrique", dont le but est de masquer des futures augmentations générales des tarifs pouvant dépasser 50%.

Ces augmentations sont la conséquence directe de la politique en faveur de l'éolien, du solaire et de la "Transition Energétique".

Dans cette loi inégalitaire des amendements éoliens rédigés par le lobby des promoteurs ont été relayés par quelques députés et sénateurs complices et cautionnés par la ministre de l'Ecologie.
Ces amendements qui suppriment notamment les ZDE enlèvent tout pouvoir de décision aux communes.

C'est le Ministère de l'écologie inféodé aux promoteurs qui pourra tout régimenter avec l'aide des Préfets, en s'appuyant sur les Schémas Régionaux Éoliens  (SRE) qui dans certaines regions ont inscrit  plus de 90% des communes de la  région comme zones favorables à l'eolien.

A ce jour, les associations de la FED ont déposé des recours gracieux et contentieux contre les SRE et les SRCAE  dans plus de 15 régions.  Un point de la situation  sera fait dans la prochaine lettre d'information de la FED

mardi 12 mars 2013

Transition énergétique : la position de la FED

Position de la Fédération Environnement Durable concernant la " Transition Énergétique"

Les consultations citoyennes en cours concernant la « Transition Énergétique » sont des pièges dont le seul but est de justifier des décisions déjà prises par le Gouvernement.

En janvier lors notre rencontre (A. Casalis et J.L.Butré) avec le Directeur du Cabinet de Mme la Ministre de l'Ecologie D.Batho nous avons conclu que tout le système mis en place concernant "Transition Énergétique " était totalement truqué  et que les décisions du gouvernement étaient déjà prises à l'avance. « Elles sont déjà gravées dans le "marbre" du programme du PS voté par la majorité des français. (sic) ».

L'usine à gaz qu'est cette « Transition Énergétique », dont le coût faramineux n'a même pas été dévoilé, orchestré par le Ministère de l'Ecologie sert uniquement à cautionner ses décisions en sélectionnant des organismes de citoyens qui en réalité sont déjà pour la grande majorité à la solde de l'État.(*).

Pour ne pas cautionner de telles pratiques la FED a donc officiellement refusé toute participation au niveau national à cette mascarade démocratique. C'est la réponse systématique qui est donnée au niveau national à tous solliciteurs gouvernementaux qui demandent à ce que la FED participe à ces « consultations » et notamment aux débats publics en cours. Par contre au niveau régional et départemental chaque association de la FED est totalement libre d'intervenir en fonction des circonstances locales.

Les chances de se faire entendre sont faibles, mais l'intérêt pour les associations qui luttent sur le terrain est d'avoir une meilleure connaissance de leurs adversaires et des enjeux régionaux pour mieux les combattre. Dès que cet objectif sera atteint, la FED conseille à ces associations de faire une déclaration officielle et de quitter ces structures.

Pour ceux qui sont tentés par une action internet il faut se rendre sur le site web de la transition énergétique du Gouvernement.

Il est possible de donner des idées et poster des commentaires.

Nous vous proposerons prochainement un message court qui pourra être diffusé largement aux adhérents des associations à cette fin.

La FED rappelle qu'elle refuse la mise en coupe réglée de la France et de son littoral par les éoliennes.

Elle dénonce le racket financier des français par des hausses injustifiées des tarifs de l'électricité alors que notre pays se paupérise tous les jours.

Elle continuera à se battre légalement pour faire éclater la vérité concernant un système éolien corrompu qui se cache derrière la Transition Énergétique.

La FED est totalement indépendante, elle ne reçoit aucune subvention, elle n'est inféodée à aucun parti politique ni aucun lobby. C'est ce qui fait sa force.

J.L. Butré
Président

(*) A tire d'exemple France Nature Environnement (FNE) ouvertement pro éolien annonce représenter 3.000 associations citoyennes.FNE dispose de 44 salariés et 70% de son budget est subventionné par le Ministère de l'Environnement.

mercredi 6 mars 2013

ENERGIES RENOUVELABLES INUTILES ET ONÉREUSES : C'EST UN INGÉNIEUR EN ÉLECTRICITÉ QUI LE DIT !



En France, et au contraire de nombre de nos voisins européens, à commencer par l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne, nos centrales électriques couvrent nos besoins, sauf pendant quelques jours en hiver, par grand froid. Par exemple, en 2011, nous avons importé de l’énergie électrique pendant quatre jours et exporté pendant 361. Mais, pour des raisons dogmatiques, le Grenelle de l’Environnement a décidé de nous inonder d’éoliennes et de panneaux solaires, sans se soucier des conséquences pour les entreprises et les citoyens...

Le taux de charge de l’éolien est de 22 %, celui du solaire de 15 % sous nos latitudes (source : RTE), et la fourniture d’énergie est intermittente. Par exemple, en hiver, quand un anticyclone couvre le pays, il n’y a pas de vent et peu de lumière. Donc, les énergies renouvelables (EnR) ne fournissent rien quand elles seraient utiles.

Je résume : pour satisfaire aux fantasmes des « khmers verts », on nous fait payer des EnR inutiles, onéreuses, et qui défigurent nos paysages. On taxe le contribuable, on augmente les dépenses énergétiques du consommateur, on réduit la compétitivité de nos entreprises, tout cela pour des prunes. La Cour des Comptes a chiffré à 6,7 M€ en 2017 le surcoût que nous devrons supporter suite à des décisions politiques absurdes. Comprenne qui pourra...

Or, pourquoi des EnR ? Pour limiter nos émissions de méchant CO2 anthropique, source de tous les maux de la Terre, en passant sous silence le fait que notre électricité nucléaire n’en produit pas... On oublie aussi de nous dire que les EnR nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz) pour pallier leurs fluctuations de puissance et leur intermittence. Et que les EnR nécessitent un renforcement des réseaux de transport, ce qui coûte fort cher...

Quant aux éoliennes, voici quelques informations utiles sur leurs défauts majeurs, soigneusement cachés par le mythe de la transition énergétique :

- elles défigurent les paysages et réduisent les surfaces cultivables

- leur fonctionnement est intermittent et imprévisible

- la puissance fournie est fluctuante : elle est nulle pour V (vitesse du vent) inférieure à 5 m/s, soit 18 km/h. Elle augmente continûment pour 5 m/s fournie (P) est fluctuante. P est à peu près stable pour 15 m/s < V < 25 m/s, donc entre 54 km/h et 90 km/h. Au-delà, P est nulle, pour des raisons de sécurité de l’éolienne.

- leur taux de fonctionnement mesuré est de 30 %

- elles nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz, charbon, fuel) pour pallier les fluctuations de production d’énergie.

- le coût du kWh éolien est élevé, et EDF a obligation d'acheter tous les kWh éoliens produits (d'où la taxe CSPE sur nos factures EDF)

- les réseaux de transport d’énergie doivent être étendus et renforcés, ce qui coûte très cher (RTE parle de 30 à 50 milliards d’euros, introuvables en cette période de crise économique, sauf à plumer une fois de plus le pauvre contribuable...)

- elles massacrent les chauves-souris et les oiseaux (ce que l'on nous cache soigneusement), notamment les oiseaux de proie et les migrateurs (source : SOE – Société Ornithologique Espagnole)

- elles génèrent des nuisances sonores, notamment à cause des infra-sons (en Allemagne du Nord, nombre de citoyens excédés par ces nuisances sonores créent des comités de défense et entament des procédures).

En résumé, le Grenelle de l’environnement a repris à son compte la politique de transition énergétique de l’UE qui les mène droit dans le mur. La mécanique techno-bureaucratique est en marche et les Régions préparent leurs plans climat-énergie, dont on sait qu’ils ne serviront à rien, si ce n’est à plumer le citoyen contribuable-consommateur et à torpiller la compétitivité de nos entreprises.
Faire plus absurde, est-ce possible ?

Jean-Pierre Bardinet
Ingénieur ENSEM NANCY (Ecole Nationale Supérieure d'Electricité et de Mécanique

lundi 11 février 2013

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE = RACKET DES CONSOMMATEURS


PROPOSITION DE LOI BROTTES
ADOPTÉE PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE
MAIS TOUJOURS EN DISCUSSION

La proposition de loi du député Brottes (PS) soutenue par la Ministre de l'environnement Delphine Batho et le parti EELV les verts a été votée après 3 mois de bataille parlementaire par l'assemblée Nationale, mais compte tenu de l'opposition du sénat la " navette en les 2 assemblées continue" Réunie le mercredi 6 février 2013, la commission n'a pas adopté de texte sur la proposition de loi Brottes n° 270 (2012-2013) visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l'eau et sur les éoliennes.

En application de l'article 42, alinéa premier, de la Constitution, la discussion portera en séance sur le texte de la proposition de loi adopté par l'Assemblée nationale en nouvelle lecture. Le Senat l'examinera à nouveau le 13 et 14 février et devrait logiquement  la refuser . Elle sera alors définitivement adoptée par les députés qui ont le pouvoir en fin de parcours.

Cette loi inégalitaire sous couvert de "Transition énergétique" met en place un bonus-malus électrique en instaurant un mécanisme de racket et d'espionnage des consommateurs, une "usine à gaz électrique", dont le but est de masquer des futures augmentations générales des tarifs pouvant dépasser 50%. Ces augmentations sont la conséquence de la politique en faveur de l'éolien et du solaire.

Dans cette loi les amendements éoliens suppriment les ZDE et ils enlèvent tout pouvoir de décision aux communes. C'est l'Etat qui  avec les Préfèts  décidera  de tout " régimenter".

mardi 22 janvier 2013

LOI BROTTES : LE MALUS ÉLECTRIQUE VOTÉ

21 janvier 2013 Communiqué de la FED

La loi du député Brottes (PS),  soutenue la Ministre de l'environnement Delphine Batho et le parti EELV les verts, a été votée après 3 mois de bataille parlementaire.

Cette loi inégalitaire sous couvert de "Transition énergétique" met en place un bonus-malus électrique. C'est un véritable mécanisme de racket et d'espionnage des consommateurs , une "usine à gaz électrique",  dont le but  caché est de masquer des futures augmentations générales des tarifs pouvant dépasser 50%. Ces augmentations sont la conséquence de  la politique ruineuse en faveur de l'éolien et du solaire.

Dans cette loi des amendements éoliens  iniques ont même été inclus sous pression des promoteurs éoliens qui contrôlent le Ministère de l'Environnement depuis des années.  A part la loi ICPE ( les éoliennes sont des installations classées) qui reste à terme un frein  redoutable, et les décisions de l'Europe attendues fin 2013 concernant le tarifs de rachat de l'électricité éolienne par EDF, toutes les barrières législatives et administratives issues du Grenelle qui encadraient  l'éolien ont été enlevées. ( ZDE, Règle des 5 mats).

La France a été livrée le 17 janvier 2013 aux promoteurs qui s'en réjouissent. 

La Fédération Environnement Durable rend responsable  ceux qui ont cautionné  cette loi honteuse et notamment le parti EELV les verts. Les Schémas  Régionaux Eoliens (SRE) qui se substituent aux ZDE sont une sinistre mascarade de "pseudo- consultation"..  Dans plusieurs régions les communes désignées comme favorables à l'implantation des éoliennes  représentent plus de 90% de la région concernée.. Des recours systématiques soutenus par la FED contre les SRCAE/SRE  devant les tribunaux  sont en cours dans  déjà plus de 13 régions.  La FED a réuni  son  bureau pour préparer d'autres actions majeures. Elle en informera ces membres rapidement..

EOLIEN ET LIGNES HAUTE-TENSION

39 à 50 milliard d'euros sont nécessaires à ERDF pour implanter plusieurs milliers de km de lignes à HT et THT. Ces investissements sont le fruit du raccordement des parcs éoliens et les autres sources d'électricité aléatoires dispersées sur le territoire. Ce qu'annonce depuis des années la FED est dévoilé au grand jour, mais ce n'est qu'un début pour tenter de solder le passé....
La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a répété à plusieurs reprises que le tarif  de l'électricité des consommateurs pourrait augmenter de 30% d'ici à 2016. 

La FED De son côté estime que le tarif des consommateurs va augmenter en réalité de plus de 50% car les investissement vertigineux sont nécessaires suite aux décisions du gouvernement :
. lancement du second appel d'offre éolien offshore,
. hausse accordée du prix de rachat de l'électricité photovoltaïque...
. mise en place chez tous les consommateurs des  nouveaux compteurs "espions" dit intelligents.

ÉOLIEN : LES MENSONGES DE L'ADEME 

Contrairement aux mensonges de  l'Agence de maitrise  de l'Energie (ADEME) , véritable officine gouvernementale  des promoteurs  éoliens,  la Contribution au Service Public de l'electricité  (CSPE) n'a pas couvert depuis plusieurs années , les frais gigantesques entrainés  par l'implantation des éoliennes et du solaire sur la France.

La dépêche du 14 janvier de  l'Agence Reuters l'a dévoilé : l'État va rembourser 4,9 milliards d'euros à EDF.

EDF a annoncé lundi qu'il serait compensé des déficits accumulés au titre de la contribution au service public de l'électricité (CSPE), soit une créance d'environ 4,9 milliards d'euros qui sera soldée d'ici 2018, à la suite d'un accord passé avec l'État. Le produit de cette taxe est en effet insuffisant pour financer l'électricité «verte», qu'EDF est obligée d'acheter à un prix supérieur à celui auquel il revend lui-même cette électricité. C'est cette différence qu'il se verra rembourser par l'État..

Dans le détail, l'électricien précise qu'il enregistrera un produit financier d'environ 0,6 milliard d'euros correspondant à la rémunération de cette dette de l'État envers lui. L'accord prévoit en outre le remboursement d'environ 4,3 milliards d'euros, un montant correspondant de la créance constituée au 31 décembre 2012 du déficit de la CSPE, une taxe qui permet notamment de financer le développement des énergies renouvelables. EDF dit poursuivre les discussions avec l'État afin d'alléger le niveau d'endettement du groupe, sur lequel le déficit de la CSPE pèse.

Commentaire FED: 

Il ne s'agit en réalité que d'un "rattrapage". Le déficit de la CSPE aumentera  inexorablement dans
les prochaines années.

Avec la "Transition Energétique", le trou qui va se creuser pourrait dépasser celui de la Sécurité Sociale. Les consommateurs et les contribuables vont être lourdement pénalisé (probablement  entre 500 et 1.000 euros par an ?) à terme.

Cordialement
J.L. Butré
Président de la Fédération Environnement Durable

vendredi 11 janvier 2013

PAS DE VENT = PAS DE COURANT

Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable
Paris le 9 janvier 2013

France : 4.200 éoliennes en panne

A 16 h le 9 janvier 2013, les 4.200 éoliennes du parc français ont cessé de fonctionner.
Avec une puissance utile effective de 410 mégawatts, pour une puissance installée de 7.000 mégawatts elles ont produit à cet instant 0,5% de l'électricité totale fabriquée par la France en obligeant les centrales thermiques fortement émettrices de gaz à effet de serre, à pallier leur inefficacité.

Ces chiffres de production officiels (1) publiés en continu par Réseau de Transport de l'électricité ( RTE) démontrent une lapalissade : « sans vent il n'y a pas d'électricité éolienne ».

La stratégie nationale issue du Grenelle de l'Environnement, amplifiée par la « Transition Energétique » du gouvernement conduit à recouvrir et encercler le territoire de ces machines pharaoniques, inutiles, improductives et onéreuses. Ce programme entraine la France à sa ruine en la défigurant, alors que l'industrie de l'éolien ne vit depuis sa création que par la captation de subventions publiques, de tarifs préférentiels et de défiscalisations abusives.

(1) RTE : chiffres de production officiels

mercredi 9 janvier 2013

APACHE VOUS SOUHAITE UNE 13 HEUREUSE ANNÉE 2013 !

L'année 2012 a connu des hauts et des bas. Mais estimons-nous heureux, nous avons survécu à la fin du monde...

En janvier, alarmés par des preuves écrites qu'Abowind poursuivait ses études et ses démarches pour créer son parc éolien à Pouant et Nueil-sous-Faye, nous avions re-déterré la hache de guerre.

Après avoir entrepris une nouvelle campagne de sensibilisation, nous (le collectif anti-éolien du Loudunais) avons obtenu que Bruno Belin fasse une déclaration publique pour rappeler à l'ordre les élus qui risquaient de faire capoter le projet Center Parcs en s'obstinant à créer un parc éolien sur leur territoire.

Dans le courant de l'été, nous nous sommes à nouveau mobilisés pour alerter tous les élus du Loudunais du danger de l'acceptation du Schéma Régional Eolien (SRE). En effet, le préfet avait, par courrier électronique, demandé à tous les maires, ainsi qu'à la CCPL, de donner un avis favorable ou défavorable à l'accueil d'éoliennes dans leur commune (ces communes étant déjà définies comme "zones favorables" par le SRE).
A nouveau, lors de la réunion des délégués de la CCPL, Bruno Belin a dû déclarer avec fermeté qu'il n'était pas question de compromettre le projet Center Parcs et a appelé tous les élus à émettre un avis défavorable. Les délégués ont alors voté à la quasi unanimité "défavorable".
La plupart des maires ont confirmé cet avis par un vote du conseil municipal de leur commune.

Hélas, le préfet n'a absolument pas tenu compte de l'avis défavorable de la CCPL et des communes du Loudunais, alors même que le Conseil Général et le Directeur du Tourisme de la Vienne s'étaient également prononcés pour exclure le Loudunais du SRE, et a donc approuvé le SRE dans sa totalité.

Comme dans chaque région de France, la FED Poitou-Charente a alors entrepris de déposer un recours gracieux auprès du préfet et un recours contentieux auprès du tribunal administratif. L'affaire suit son cours.

Dans le même temps, le gouvernement, sous la pression du lobby éolien, a cherché à faciliter la multiplication des éoliennes en France en supprimant certaines contraintes administratives, telles que l'obligation de créer une ZDE et le minimum de 5 éoliennes par parc. Votées au forcing par l'Assemblée Nationale, ces dispositions ont heureusement été retoquées par le Sénat.
Mais, après avoir remanié son texte, la ministre de l'Environnement revient à la charge et les députés devront à nouveau se prononcer le 17 janvier prochain.

Rappelons que si l'obligation de ZDE disparaît, les marchands d'éoliennes pourront s'installer partout où le SRE leur aura ouvert la porte, et plus rien ne protégera le Loudunais de l'implantation de dizaines ou des centaines d'éoliennes ...

Le danger étant le même partout en France, la FED vient d'envoyer un courrier à tous les députés pour les appeler à ne pas voter pour ces amendements.

Comme vous le voyez, rien n'est jamais acquis et la menace plane toujours sur le Loudunais. APACHE continue plus que jamais à se battre, avec l'aide, bien sûr, de la FED et des autres associations du Loudunais.

Les membres du bureau d'APACHE vous souhaitent une 13 heureuse année 2013.

LE CANARD ENCHAÎNÉ À LA RESCOUSSE DU CENTER PARCS


mercredi 2 janvier 2013

LES VOEUX DE LA FED POUR 2013

Bonjour,

Malgré les milliers de protestations en provenance de tous les villages de France, les promoteurs éoliens aidés par des élus complices, veulent faire taire ceux qui contestent le bien fondé de ce programme qui détruit la France, ruine son économie, massacre ses paysages, génère de nombreuses nuisances et corrompt son tissu social.

Cette industrie ne vit depuis sa création que par la captation de subventions publiques, de tarifs préférentiels, et de défiscalisations. Le programme éolien conduira à l'augmentation de plus de 50% du prix de l'électricité des ménages car cette filière électrique non maitrisable nécessite un triple investissement : la construction des éoliennes, la construction des centrales thermiques qui sécurisent leur production et des milliers de km de nouvelles ligne à haute tension pour restructurer le réseau.

En 2013 la FED continuera à s'opposer totalement à tous les projets éoliens, localement, régionalement et nationalement. Elle ne participera à aucun compromis Avec les associations prêtes à s'engager, elle déposera des recours juridiques contre les Schémas Régionaux Climat Air Energie(SRCAE) et les Schémas Régionaux Eoliens (SRE) dans toutes les régions, comme elle l'a déjà fait en 2012 pour 9 d'entre elles. Elle adressera dès le 3 janvier une lettre personnelle aux députés concernant le vote programmé de la loi du député François Brottes, soutenu par Mme le Ministre de l'environnement Delphine Batho et le parti politique "vert" EELV. Dans ce projet des amendements éoliens ont été introduits pour annuler toute barrière à cette industrie. Ils sont juridiquement contestables et ont déjà fait l'objet d'un combat parlementaire dépassant le cadre des clivages traditionnels.

En 2013 la FED est déterminée à faire éclater la vérité sur l'éolien considéré comme une fraude financière. Des dizaines milliard d'euros suivent des circuits opaques comme vient de le révéler l'arrestation en décembre des dirigeants de la Bundesbank en RFA, mettant en lumière un gigantesque trafic de certificats verts et de blanchiment d'argent à l'échelle européenne.

La FED est l'un des piliers de la lutte contre l'éolien. Elle se bat sur tous les fronts, au niveau local, au niveau régional et au niveau national. Elle est uniquement composée de bénévoles, elle ne reçoit aucune subvention, et n'est liée à aucun lobby industriel.

Je fais appel à vous tous car votre solidarité, votre motivation et votre dévouement sont la force de la fédération.

En mon nom et celui de tous les membres du conseil, je vous présente tous mes voeux pour 2013.

Jean- Louis Butré Président

Ps : point de la situation
Fin 2012 la production éolienne ne représentera que 2,3 % de la production totale de l'électricité. Pourtant aujourd'hui la France est déjà défigurée par 4.200 éoliennes ( 7.200 MW) contre 3.700 éoliennes ( 6800 MW) fin de l'année précédente.
Malgré le tapage médiatique autour de cette industrie l'augmentation de la puissance installée n a été que de 6% en un an.
Au rythme actuel de croissance la puissance installée en 2020 serait de 12.000 MW, loin de l'objectif du Grenelle fixé à 19000 MW.
Ces chiffres expliquent le forcing effréné des promoteurs qui veulent abattre les barrières qui les gênent et faire taire définitivement toute opposition à un business profitable garanti pas l'état
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